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4,04

sur 250 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aimant beaucoup les mythes, il me tardait de découvrir cette réécriture du mythe du phénix. J'ai lu énormément de réécritures en particulier de mythes grecs. Mais jamais je ne m'étais frottée au mythe du phénix. Je connaissais vaguement le mythe d'un oiseau qui renaît de ses cendres. Sans plus.
J'ai bien aimé cette réécriture.
L'histoire est romantique. Anaïa une jeune femme de 18 ans vient s'installer avec ses parents dans le sud de la France. Elle entre à la fac et retrouve une amie d'enfance Garance. Ses parents ont emménagé dans l'ancien mas de son grand-père pour en faire des gîtes. Anaïa n'est donc pas en terre inconnue même si elle a laissé de bons amis à Paris. J'ai bien aimé que cette histoire se situe à la fac car je m'étais un peu lassée des romances de lycéens (twilight et cie). L'héroïne est donc plus mûre et plus libre aussi. J'ai aimé découvrir son cursus artistique en particulier les cours de théâtre et de musique. L'auteure qui a une solide formation en musique en a fait une base solide dans le roman. C'est la première fois qu'en lisant un bouquin je me retrouve à surfer sur youtube pour aller écouter des chansons. En plus, je dois avouer que j'ai eu des gros coups de coeur! Anaïa est violoncelliste. Elle rencontre Eidan un musicien et Enry. Voilà encore un trio amoureux. Mais là où ça change c'est la dose de fantastique (et pas de vampire!). Il se passe des choses étranges. Anaïa doit se souvenir.
Si dans ce premier tome, Anaïa passe beaucoup de temps à réfléchir et à essayer de se souvenir, le tome 2 (que j'ai commencé) à un rythme plus rapide suite à des révélations.
Quelques longueurs dans ce roman, l'impression parfois de tourner en rond. Mais pas si gênant que ça finalement.
Lecture très intéressante si on fait abstraction de ces petites longueurs.
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Après avoir découvert l'auteure française Carina Rozenfeld avec son tout dernier roman Zalim, lecture pour laquelle j'étais sortie assez déçue, j'étais malgré tout curieuse de la découvrir dans ses romans plus anciens, chose faite aujourd'hui avec ce premier tome de Phænix, Les Cendres de l'oubli sortie en 2012 qui avait rencontré un certain succès et qui, déjà à ce moment-là, me donnait plutôt envie.

Anaïa, jeune adulte qui vient de passer son bac, vient de quitter la capitale avec ses parents pour découvrir les joies de la vie en Provence. En quittant ses amis et son quotidien parisien, Anaïa semble perdue au moment de commencer la fac de lettres. Pendant que ses deux parents s'acharnent à transformer le mas familial en chambres d'hôte, Anaïa découvre la vie étudiant de façon plutôt particulière et deux jeunes hommes Eidan et Enry n'y seront pas pour rien. Ces deux jeunes hommes semblent la connaître depuis longtemps et la presse pour qu'elle se souvienne, oui mais de quoi ?

En commençant l'histoire, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec la « vague Twilight » : jeune adulte qui arrive dans une nouvelle ville où elle ne connaît personne, un beau garçon mystérieux qui semble avoir des pouvoirs mystérieux, des choses étranges qui se passent, un triangle amoureux qui se profile… J'ai toujours quelques difficultés avec les romans qui cherchent la facilité et il est toujours difficile pour me convaincre par la suite. Cependant j'ai tenu le coup car la mythologie autour du phénix m'intéressait grandement et je voulais savoir comment l'auteure allait développer cela et grand bien m'en a fait car j'ai beaucoup aimé ce roman.

L'auteure, malgré une écriture qui se veut « jeune » (mais qui est un peu à côté de la plaque par moments, il faut l'avouer), nous tient complètement en haleine et arrive à distiller parfaitement des éléments pour nous faire douter ou comprendre certaines choses. J'ai également énormément aimé la place de la musique dans ce récit. Anaïa est une musicienne (violoncelliste pour être plus exacte) et aura, à plusieurs moments du roman, l'occasion de jouer de son instrument (que ce soit de la musique classique ou même plus contemporaine). A plusieurs moments forts du roman, l'auteur et ses personnages feront le lien avec des musiques et j'avoue avoir découvert des musiques vraiment sympas, merci Carina Rozenfeld ! de plus, les réseaux sociaux ont également leurs places dans ce roman (le roman datant de 2012, il est donc question ici d'MSN) : chaque chapitre se terminant par un changement de statut d'Anaïa (qui enchaîne souvent à une petite conversation avec les autres personnages) et j'ai trouvé que cela apporte vraiment quelque chose à l'histoire et offre un certain dynamisme. le triangle amoureux est fait de façon intelligente et ne m'a dérangé à aucun moment.

Les pages se tournent toutes seules et on a envie d'avoir le fin mot de l'histoire et que Anaïa se souviennent enfin mais le récit n'en reste pas moins sans défaut. Un peu de la même façon qu'avec Zalim, j'ai trouvé que les personnages manquaient de saveurs et d'originalités (y a-t-il vraiment une différence entre ses deux meilleures amies, Garance et Juliette ?). L'héroïne, plutôt basique dans son genre, manque de crédibilité par moments et reste un peu trop naïve. Mais bon finalement, ses défauts, je m'en fiche un peu, car j'ai passé un super moment de lecture, Phænix m'a fait un bien fou et cela faisait un moment que je n'avais pas dévoré un livre aussi rapidement.

Bon je vous laisse, Anaïa, Eidan et Enry m'attendent pour la suite de leurs histoires !
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Nouveau titre Young Adult offert par la Collection R et nouveau titre français ! Carina Rozenfeld est une auteure dont j'ai plusieurs fois entendue parler et que j'ai croisée aux Imaginales en juin dernier, mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire. Voilà qui est fait grâce à ce premier tome de Phaenix et je pense tenter la lecture d'un autre titre de la jeune femme car cette première plongée dans son univers m'a plu, même si j'ai relevé quelques petites choses maladroites ou agaçantes, notamment dans la dernière partie.

Phaenix nous plonge dans une histoire pleine de mystères où les questions se bousculent, où le suspense est bien présent et où les réponses sont divulguées au compte-gouttes ! L'héroïne fait le même rêve étrange, de plus en plus long et détaillé au fil des nuits, remarque l'apparition de grains de beauté suspects dans la paume de sa main gauche et fait des rencontres intrigantes dans sa nouvelle université. Carina Rozenfeld prend son temps pour poser les bases de son intrigue et amène le suspense en douceur. J'ai apprécié le rythme lent au départ puis les questions qui apparaissent et forcent le lecteur à dévorer les pages pour y trouver des réponses.
Malgré tout, un élément m'a paru complètement évident et ne m'a donc aucunement surprise. Ce qui m'a surprise et carrément agacée, autant l'avouer, c'est que l'héroïne soit complètement aveugle, à ce sujet. C'est tellement évident et prévisible que je n'ai pas pu m'empêcher de la traiter de grosse gourdasse.

Et c'est dommage, parce qu'au début, Anaïa me plaisait beaucoup. Musicienne (elle joue du violoncelle à la perfection), passionnée par les arts et la littérature (elle entre en première année de licence dans ces filières et suit des cours de théâtre) et rousse aux longs cheveux bouclés, elle incarnait presque l'héroïne parfaite à mon goût. D'un caractère plutôt agréable, en plus, j'ai été très déçue par ses réactions et comportements dans la dernière partie. Jeune et naïve, je veux bien ; mais à ce point ? C'était EVIDENT que machin était le méchant et truc le gentil… mais non, cette grosse nouille tombe dans le panneau et évidemment, elle ne le réalise que trop tard et s'en mord les doigts (et le lecteur aussi, puisqu'il faut attendre le deuxième tome pour avoir la suite !). Je sais qu'une personne extérieure (ici le lecteur) a plus de recul et donc une meilleure vision de la situation mais quand même… qu'elle ne comprenne pas les choses, ça me paraît un peu trop gros. Alors véritable volonté de l'auteure ou maladresse dans la construction de la personnalité de son héroïne ? Je ne sais pas, mais à mon goût, les réactions d'Anaïa dans la dernière partie, ne sont pas cohérentes avec le reste.

La demoiselle est entourée, pour sa nouvelle année dans le sud de la France, de nouveaux amis qui m'ont plus ou moins convaincue. Garance, l'ancienne copine de vacances, même si elle n'a qu'un rôle secondaire, m'a semblé pertinente et « vraisemblable ». Eidan, malgré son côté un peu stéréotypé (brun, cheveux un peu longs, musicien, renfermé et mystérieux…) a su me séduire assez pour que je sois touchée par son destin et ai envie d'en savoir davantage sur lui. En revanche, Enry (le grand blond scandinave surnommé Thor par l'héroïne), je n'y ai jamais cru ! Trop caricatural, j'ai senti à des kilomètres de quoi il retournait ; dommage !
Côté personnages, une autre chose m'a chagrinée : le choix de leur prénom. Vous connaissez des Anaïa, Eidan, Enry ou même Garance et Yvan (ok, ces deux-là, ça va encore… quoique, pour des jeunes de 18/20 ans ?) ? Moi non. On est en France, je vous rappelle. Alors oui, il s'agit d'une fiction et d'un titre imaginaire, qui plus est ; mais il s'agit également d'une histoire ancrée dans le réel, dans notre France contemporaine… alors autant être crédible et cohérent jusqu'au bout, non ? Ce n'est qu'un détail, certes, mais personnellement, ça me saute aux yeux !

Carina Rozenfeld a choisi d'utiliser le point de vue interne (le « je ») pour nous conter son histoire. le lecteur est donc dans la tête d'Anaïa du début à la fin et démêle les mystères en même temps qu'elle (même si j'ose espérer que toi, lecteur, tu es moins neuneu que la demoiselle au sujet de certaines évidences…). Ce choix permet de se sentir plus proche de l'héroïne et de conserver un certain suspense. de plus, je suis heureuse que l'auteure ait décidé d'employer les temps « normaux » du récit (c'est-à-dire le passé simple et l'imparfait, et ouais !), à part pour la retranscription des rêves d'Anaïa (au présent) ; c'est quand même beaucoup plus agréable à lire !
J'ai cru comprendre que Carina Rozenfeld est musicienne de formation et elle nous fait profiter de ses goûts en citant de nombreux groupes et chansons, et parfois en incluant certains couplets et refrains (avec la traduction) dans son texte. Si vous le souhaitez, vous pouvez même aller écouter les playlists conçues exprès pour vous sur Deezer ou Spotify (il faut flasher les codes-barres présents au début de l'ouvrage). L'auteure continue dans cette veine « moderne » en incluant, à chaque fin de chapitre, les conversations qu'Anaïa entretient sur Facebook. Autant dire que ce roman est très actuel, très ancré dans notre société contemporaine (d'où ma surprise en ce qui concerne le choix des prénoms, je me répète !), tout en incluant des faits « extraordinaires » tout juste ébauchés pour le moment, mais qui promettent, je pense, quelques belles révélations dans le tome suivant.


Vous le voyez, j'ai relevé quelques points maladroits ou qui m'ont déçue (surtout en fin d'ouvrage en fait), mais j'ai tout de même pris du plaisir à cette lecture que j'ai dévorée en seulement deux jours tant j'avais envie de recevoir les réponses à mes questions ! le vrai point positif de ce premier tome, c'est bien le rythme et le suspense qui en découle !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Salut les Babelionautes
Curieusement c'est vers la fin de ce tome un que je me suis rappelé l'avoir déjà lu, après quelques recherches il s'avère que c'était en 2014 donc huit ans.
C'est un curieux romans ou l'Héroine est tout a fait normale à première vue, sauf qu'elle fait toujours le même rêve ou elle rencontre un être de Lumière.
Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université.
Anaïa a bientôt dix-huit ans et n'a encore jamais eu de petit ami, alors quand deux jeunes hommes font mines de s'intéressés à elle, elle ne sait pas comment réagir.
A partir de ce moment elle va essayer de comprendre ce qu'ils cherchent à lui dire sans jamais rien dévoiler de ce secret qu'ils lui cachent.
Carina Rozenfeld est une Auteure dont j'ai une vingtaine d'ouvrages dans ma Biblio mais curieusement au lieu d'ouvrir l'un de ceux que je n'ai pas encore lu, c'est sur cette duologie que j'ai ouverte.
Au fil des pages on comprend ce qu'elle est alors que pour elle c'est encore floue, pourtant des indices apparaissent, comme les grains de beauté dans la paume de sa main gauche.
Bref ! une lecture plaisante dont j'ais ouvert la suite immédiatement pour ne pas perdre le fil.
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C'est d'abord la couverture qui donne bien envie de lire le contenu. Magnifique comme toutes celles de la collection R, on reconnait bien le travail de l'éditeur, assez similaire dans l'idée à celui de la couleur de l'âme des anges. Pour ce qui est de la mise en page interne du roman, je suis un peu moins convaincue. La taille de la police d'écriture est-elle faite pour donner l'impression aux jeunes lecteurs de lire un "pavé" (ça fait toujours classe...) ou plutôt pour tenter de grossir le roman dans l'unique but de justifier un prix élevé (17,10€)? Clairement, on en a pour notre argent. J'avais déjà remarqué cela dans Starters et n'était d'ailleurs pas la seule à m'en plaindre....

Au niveau du texte lui-même maintenant, je suis ressortie de ma lecture assez satisfaite. Globalement, l'histoire se lit vite, bien et est prometteuse pour la suite. J'ai quand même pas mal de reproche à lui faire (obligée !).

En premier, le choix des noms des personnages ne m'a pas paru judicieux. Anaïa et Eidan sont juste imprononçables. J'ai fini par lire dans ma tête Anaïs et Ethan, d'où ces noms sont de toute évidence tirés. D'ailleurs, j'imagine que l'auteur trouvait ces deux noms trop communs, trop utilisés dans la littérature (et c'est complètement vrai!). C'est pourquoi, elle a préféré faire dans l'original et en inventer d'autres. Pas très concluant... Et puis, c'est quoi cette façon d'écrire Enry? Il aurait mieux valu pour elle de chercher plus de simplicité, peut-être taper dans des noms français plus anciens, ça aurait collé parfaitement à l'histoire. En plus, on a la chance d'avoir une auteure de young-adult française publiée, ôtant l'exploiter à fond !

Autre aspect gênant dans la lecture, le résumé de l'éditeur en quatrième de couverture couvre plus des trois premiers quarts du roman. Dans les 320 pages qui débutent le récit (sur quatre cent quarante), il ne se passe quasiment rien: pas d'action significative, pas de révélation, juste la mise en place des personnages et du cadre. Il faut attendre les dernières pages pour découvrir ce qu'on savait déjà avant même d'avoir commencé à lire (merci le titre!^^). Cela annihile forcément directement tout suspens. En fait, ce roman souffre des problèmes habituels d'un premier tome: long à se mettre en place, trop peu d'informations dévoilées et du mouvement uniquement dans la toute fin.

Les fins de chapitres en version facebook ne m'ont pas trop bottées non plus. Sûrement que c'est trop djeunz, je ne saurais pas dire, mais ça m'a plus énervée qu'autre chose. Ce n'est pas un format agréable à lire et ça ne fait vraiment pas "sérieux".

Alors avec tous ces défauts, qu'est ce qui a fait que j'ai apprécié ma lecture?

D'abord, parce que ça se passe à la fac. Les héros ont entre 18 et 20 ans, ce sont de vrais "jeunes adultes". Presque comme moi en fait... Les adolescentes superficielles et autres pom-pom girls des lycées américains commençaient à me lasser sérieusement. C'est beaucoup plus mature, et les préoccupations de notre héroïne m'ont parue bien moins égocentriques.
Je me suis sentie assez proche d'Anaïs. En emménageant dans une nouvelle ville et en débarquant à la fac, il y a forcément des changements dans sa vie. D'abord, elle abandonne sa meilleure amie Juliette et son meilleur ami/amoureux gay, Simon. Elle se fait de nouveaux amis qui prennent le pas sur les anciens, Garance, Marha, Eidan et Enry. Ensuite, elle délaisse la musique classique pour mettre ses talents de violoncelliste au service d'un groupe de rock. J'ai aussi eu l'impression qu'elle était plus indépendante que quand elle était parisienne. Même si ses parents sont très peu présents dans le roman, j'ai eu la sensation qu'il n'était pas toujours facile pour elle de ne pas pouvoir compter toujours sur eux.

Enfin, c'est l'originalité de la fin qui nous fait vraiment apprécié ce roman. On y a vu venir depuis le début, mais ça n'a pas d'importance. L'idée est bonne, nouvelle et bien amenée. Il a fallu du temps pour en arriver là, je me suis demandée si ça valait le coup, et en fait oui complètement! Certains seront surement déçus par la fin mais pas moi! Mais je ne peux pas trop vous en dire, mieux vaut ne rien révéler...

> C'est sans aucun doute le roman de la collection R qui m'a parue correspondre le mieux à leur ligne éditoriale. Des jeunes adultes qui paraissent leur âge sans trop en faire, un univers fantastique originale et prenant, tout en restant dans de la littérature faite pour se détendre, ça correspond tout à fait à ce qui nous était promis. Par conséquent, je ne peux que vous le recommander chaudement !
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J'ai beaucoup aimé cette petite série! Comme toujours, la recette du fantastique mêlée à l'amour fait fondre toutes les bouches tellement que c'est bon!
Voici un petit résumé de l'histoire; Anaïa vient d'emménager avec ses parents dans le sud de la France. Passionnée depuis toujours de musique et de théâtre, elle mène une vie comme les autres. Mais un beau jour, un jeune homme vient lui parler dans ses rêves. Y a-t-il un lien avec la mystérieuse apparition de ses grains de beauté au creux de sa main? Pourquoi deux séduisant garçons cherchent à attirer Anaïa? Pourquoi se comportent-ils comme s'ils la connaissaient depuis toujours?

C'est vraiment une très bonne série qui se lit à tout âge! L'histoire est originale et spécialement envoûtante! Les personnages sont attachants. L'auteure nous montre leurs qualités et aussi bien leur côté sombre. Elle ne cherche pas à faire d'eux des "héros" qui surmontent chaque épreuve avec le sourire!Non, on se sent proche d'eux et c'est mieux encore!
Malgré tout, le vocabulaire utilisé dans le livre n'est pas spécialement "jeunesse". L'héroine a 17 ans et non 60! On dirait qu'elle est une adulte et non une adolescente! On ne la sent pleine de vie. Elle s'exprime aussi sagement que mon grand-père! Malgré ce point, c'est une très bonne série à lire en famille!
Attention ne lisez pas ce livre la nuit, vous ne pourrez pas le reposer!
popsybulle
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Stéréotypes en tous genres... mais un certain potentiel, et un thème original.

Première impression, c'est un bon roman jeunesse qui séduira les plus romantiques d'entre nous, les lectrices avides de romances. Car le thème central est sans conteste une histoire d'amour. Il se lit comme du petit lait, le style est très fluide, facile, agréable… Ce livre glisse tout seul, les 435 pages s'enchaînent en un clin d'oeil. Ce premier tome m'a beaucoup fait pensé à « Damnés » dans la relation entre les deux héros.
Les personnages sont parfois attachants, souvent agaçants, un peu touchants, et certainement émouvants… Une chose est certaine, ils nous accrochent. J'ai eu envie de bousculer Anaïa plus d'une fois, de hurler sur Eidan pour qu'il se mette à avouer des choses, de gifler Enry, bref ils sont exaspérants, mais au moins ils m'ont fait réagir !!!

Anaïa est une jeune héroïne, comme on en retrouve pas mal en littérature jeunesse, elle réussit tout ce qu'elle entreprend, excelle en musique, se retrouve en fac à 17 ans, dotée d'une chevelure à rendre jalouse toutes les filles autour d'elle, l'amie confidente, fille unique, toute gentille et naïve, qui manque de confiance en elle et découvre avec des yeux tous neufs sa vie d'étudiante…

Parfois c'est fort sympathique, comme son premier cours en amphi, ses sorties du samedis soir entre copines, les déjeuners à la cafet, les répétitions de musique, l'intérêt qu'elle suscite chez deux garçons…
Parfois on tombe dans la caricature de la jeune étudiante !!!

Les caricatures il y en a pas mal. Les cours de théâtre m'ont rappelé les impros des cours de la « star académy », le héros affiche des lunettes de soleil, « un regard noir qui tue », une magnifique voiture décapotable, et une « bien plus grosse » ( je cite) pour d'autres occasions. Les messages entre copains sur les murs face book, les appels, messages et textos sur le « iphone », les recherches sur « Youtube »… Et oui nous sommes au XXIè sicle, un auteur jeunesse est-il obligé d'en passer par tous ces codes pour se faire comprendre?
Enfin mon plus gros point de stéréotype porte sur la couleur des cheveux de l'héroïne. Elle est rousse. Vous me direz et alors, tu chipotes ! Soit je chipote, vous avez raison, mais j'en ai assez de lire un roman sur deux où l'héroïne est une magnifique rousse, j'ai l'impression qu'être rousse –attention je n'ai rien contre les rousses- représente un vieux fantasme éculé. Faut-il être rousse pour représenter une héroïne idéale et charismatique ? On a Cat dans « chasseuse de la nuit », on a Echo dans « Hors-Limite », on a Clarys dans « La cité des ténèbres », on a Kaitlyn dans « Prémonitions », on a America dans "La Sélection", on a Dani dans « Les chroniques de Mac Kayla Lane » (bon c'est une Irlandaise, ça peut se comprendre)… Et j'en passe et des meilleurs, j'en oubli certainement, mais ce petit stéréotype, l'héroïne rousse à la magnifique crinière de feu qui attire le regard de tous, commence à m'agacer sérieusement !

Bon vous allez trouvez que je suis méchante. J'ai encore des choses à redire, comme la longueur de l'intrigue, il se passe 400 pages avant qu'une ébauche de révélations –qu'on voit venir dès le départ d'ailleurs- commence à se profiler. Les dernières pages nous laisse en plan, et vlan, comme une porte claquée au nez, on ne saura rien de plus, si ce n'est qu'on voudra se jeter sur le tome 2.

Et là vous me direz après tout ce que tu as dis tu voudras lire le tome 2 ?
Et bien oui, car j'y ai trouvé beaucoup de plaisir. du plaisir à lire un style fluide, je le disais plus haut, de l'intérêt pour des personnages, qui bien qu'agaçant -Anaïa est d'une naïveté affligeante- arrivent à être attachants… Et puis il y a la force du thème. le thème à peine évoqué en fin de roman, qui est original, jamais traité et amènera certainement à une belle suite. L'histoire du Phaenix remaniée par sa version asiatique… J'ai trouvé cela fort intéressant et novateur, il y a donc du potentiel, et je suis assez curieuse de voir comment Carina Rozenfeld va mener son deuxième tome. J'y attends une intrigue plus élaborée.
Et puis, surtout ce qui fait la force de ce roman, le talent de l'auteur, est la musique. La musique est présente à chaque chapitre, on a l'impression de la vivre en même temps que l'héroïne. On est comme elle, toute émue par des paroles, par la description que fait l'auteur de certains morceaux…
A la fin, une « playlist du roman » nous attend, qu'on a envie d'écouter sur le champ. J'ai même regretté ne pas l'avoir vue plus tôt pour me passer les morceaux en même temps que ma lecture. Bon conseil pour ceux qui doivent entamer ce livre.

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Il est des romans qui marquent les esprits, qui nous bouleversent à un point tel que même plusieurs jours après la lecture, on y repense encore. Les Cendres de l'oubli est de ceux-là.

Suite à un héritage, Anaïa et ses parents ont quitté Paris pour aller s'installer dans le Sud de la France, là où elle passait tous ses étés lorsqu'elle était enfant. Là-bas, une nouvelle vie commence pour elle. le jour de sa rentrée universitaire, elle retrouve Garance, sa meilleure amie de vacances. Puis elle fait la connaissance de deux garçons au comportement assez étrange...

Je n'avais encore jamais lu de roman jeune adulte ayant pour thème le phénix (sauf qu'ici on écrira Phænix mais là-dessus je ne peux vraiment pas vous en dire plus), cet oiseau légendaire qui a la capacité de renaître de ses cendres après s'être consumé, alors du coup j'étais très curieuse de découvrir cette histoire et au final j'en ressors toute retournée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman qui m'avait autant captivée, fascinée, envoûtée, oui envoûtée c'est le mot, c'est ce que je ressens quand je repense à la façon dont je tournais les pages, sans plus pouvoir m'arrêter. Une telle frénésie ne s'était pas emparée de moi depuis un bon moment alors forcément lorsqu'un livre vous met dans un tel état, ce n'est que du bonheur.

Il y a tellement de choses que j'ai apprécié dans ce roman... Lire la suite sur le blog.
Lien : http://betweendandr.blogspot..
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Je suis maintenant depuis le début cette collection de Robert Laffont et je dois avouer que c'est toujours un plaisir de commencer l'un de ses romans. Pour la couverture déjà, elles sont toutes magnifiques et celle de Phaenix ne déroge pas à la règle et pour la surprise aussi ! On ne sait jamais trop à quoi s'attendre avec cette collection qui varie les styles et les plaisirs de manière surprenante et toujours innovante.

Ce roman aussi comporte son lot de nouveautés pour une littérature young adult qui peine pourtant souvent à se renouveler.
En partant d'un mythe Rozenfeld prend un pari risqué : celui de s'approprier un existant fantastique tout en s'éloignant des carcans habituels de l'urban fantasy (vampires, sorcières et autres loups-garous...). C'est déjà courageux en soi, alors si en plus c'est réussi :)

Au delà de l'usage du mythe annoncé en quatrième de couverture, la trame de fond de ce roman est assez simple et même assez classique pour les habitués du genre : une jeune femme, un triangle amoureux dont un garçon ténébreux, un fond fantastique mystérieux... de quoi faire lever les yeux au ciel à nombre de lecteurs (et surtout lectrices) et pourtant Carina Rozenfeld arrive à en faire quelque chose de différent et dont on aura finalement bien du mal à lever les yeux !

Le premier point marquant qui le différencie des autres romans à trames grossièrement similaires c'est le fait qu'il prenne place en France. Alors oui dit comme ça ce n'est pas grand chose mais pourtant c'est plus qu'appréciable ! Déjà l'auteur maîtrise son environnement, ensuite le lecteur l'identifie et y est plus familier et en dernier lieu son décor ne lui sert pas à combler des manquements narratifs (ne me dites pas que vous n'avez jamais été exaspéré par les auteurs qui se servent d'un lieu très romantique ou très connu pour ne pas dire époustouflant à seule fin de donner un peu de relief à une scène plate et dépourvu d'intérêt).
Et puis soyons un peu chauvin, un roman fantastique jeunesse qui se passe en France (et en plus de ça même pas à Paris) c'est suffisamment (et trop) rare pour qu'on ne le note pas !

On retrouve aussi cette volonté de ne pas en "mettre plein les yeux" à travers l'héroïne : Anaïa est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus normale, avec ses doutes et ses complexes, ses fragilités, ses passions... Elle n'a pas un caractère de plomb ou de guerrière, aucun super pouvoir ni même un corps de déesse ; ce qui fait qu'au final on ne s'y attache que deux fois plus facilement :p

Ensuite et là c'est le gros point fort du roman pour moi, l'auteur instaure tout au long de son roman une ambiance musicale et un rapport de ses personnages à la musique qui sont d'une efficacité et d'un réalisme saisissants. C'est une question de sensation assez difficile à mettre en mot mais l'effet est surprenant ! Petit bonus en fin de tome on retrouve la liste de toutes les chansons / morceaux évoqués ainsi que le lien vers la playlist de l'auteur, je suis fan !

[...]

La suite de cette chronique (bien trop exhaustive) via le lien !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Très agréable roman de Carina Rozenfeld
l'auteur revisite avec originalité le mythe du Phoenix.
Anaia est une fille normale. Elle vient de déménager et de s'installer en Provence avec ses parents. Elle commence l'université de lettres et de théâtre et fait de la musique. Pourtant elle commence rapidement à faire des rêves étranges ou bien est ce des souvenirs qui essaieraient de revenir à la surface? Elle est attirée par la voix qui l'appelle dans ces rêves tandis que des grains de beauté apparaissent sur ces mains. Que ce passe-t-il quelle est la signification de tout cela. Deux garçons aussi différents que séduisants semblent en savoir plus qu'elle et lui demandent de se souvenir. mais de ce souvenir de quoi?
Le livre n'est pas rempli d'action mais n'en a pas besoin. on tourne les pages avec plaisir pour suivre Anaia que l'on apprécie très vite tandis qu'elle peine à comprendre ce qui lui arrive et la signification de ces évènements.
Les pages se tournent aisément. On passe un agréable moment.
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