L'homme que je ne devais pas aimer

Ariane, heureuse dans son mariage et mère comblée de trois enfants, rencontre Sandro, un barman. Très vite, elle devient obsédée par cet homme. " Il y a un an, je suis tombée amoureuse comme on tombe malade. Il m'a regardée, c'est tout. Son regard était la goupille d'une grenade, un compte à rebours vers la mort programmée de ma famille."

Voici un texte très personnel tant il est clair qu'Ariane et Agathe ne sont qu'une seule et même personne. Je suis toujours gênée par la façon dont certains auteurs nous livrent leur intimité avec ce que j'ai tendance à considérer comme de l'impudeur. Quoiqu'il en soit, je dois reconnaitre que même si cette histoire de passion qui balaye tout sur son passage a déjà été maintes fois écrite, Agathe Ruga nous décrit avec ferveur et sincérité l'obsession d'une femme pour un homme qui normalement n'avait rien pour attirer son regard. Un barman, mauvais garçon, plus jeune qu'elle de dix ans, un homme qui vit la nuit, un homme aux antipodes de ceux qu'elle côtoie dans son milieu littéraire, "J'aurai pu tomber amoureuse d'un philosophe, d'un éditeur, d'un politicien", un homme qui, par l'échange d'un regard, lui prouve que sa féminité n'est pas morte, qu'elle n'est pas que mère alors qu'elle vient de donner naissance à son troisième enfant. Elle traduit parfaitement le désarroi qui peut saisir une femme devenue mère "Je voudrais dormir... Je voudrais rêver et rire, je voudrais retrouver l'insouciance. Je voudrais m'en aller" et qui, emportée par son obsession pour un homme se retrouve dans l'incapacité de porter attention à sa famille ni de porter le moindre intérêt à sa passion, la littérature.

Ce récit est le cri de liberté d'une femme qui ne peut pas résumer sa vie à un simple bonheur conjugal auprès d'un mari riche et beau et de leurs trois enfants. Elle reproduit le schéma de sa mère qui a toujours mis sa liberté au-dessus de tout "Enceinte de moi, maman avait déjà un amant... Son bonheur perfusait mon sac amniotique. J'ai connu le goût de l'amour interdit avant celui du lait... C'est le schéma que j'ai appris : celui avec lequel je suis le plus à l'aise : une mère, sa fille, un beau-père". J'ai trouvé intéressante l'analyse qu'elle fait du lien entre son attirance pour Sandro et la recherche des hommes de sa vie, son papy, son père, les différents compagnons de sa mère en particulier Lolo dont le départ sans lui dire au revoir reste une blessure à vif.

Sincère, écrit d'une belle plume, ce deuxième roman d'Agathe Ruga est une réussite. J'espère simplement que son prochain portera sur un sujet moins intime et qu'elle se laissera portée par son imagination.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..

Une belle découverte pour moi que ce roman et cette autrice.
L'amour passionnel, l'amour jusqu'à la folie, l'amour comme une drogue.
Dans ce livre l'autrice aborde le sujet de l'amour d'une manière complètement sincère, entière. Un superbe portrait d'une femme complètement possédée par un amour compliqué voire impossible.
La passion qui vous brûle de l'intérieur, qui vous possède, qui vous empêche de manger, de dormir…
Ce roman fait beaucoup réfléchir, le lecteur se retrouvera sûrement dans ce portrait. Qui n'a pas vécu cela?
Ce livre est-il une autobiographie, une confession? On ne sait pas mais l'autrice y met toute son âme.
Une plume fluide, pleine de sensualité et de fougue.
Je vous recommande ce roman qui parle d'amour et de passion dévorante.

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Ariane, heureuse en mariage et mère comblée de trois enfants, fait la rencontre de Sandro.

Ce livre est une confession. Un conte moderne. Une déclaration. Il crépite au son du feu qui consume le coeur et le corps. Il rougit comme un coquelicot sous la caresse du vent. Il envisage un autre possible alors que tout est joué d'avance.

Ce roman est aussi un portrait de femme, Ariane, qui tient le fil de sa vie et trouve le chemin dans le labyrinthe de sa passion, avec lucidité, audace, frémissement. Elle s'amende d'une vie toute tracée, avec maison, enfants, mari et conventions. Elle écoute ses vertiges, ses enivrements, ses élans pour cet homme qui s'impose à elle comme une évidence. Incontournable, inoubliable, inévitable.

Elle nous rappelle qu'aimer c'est se révéler à la vie. C'est se liquéfier. C'est savourer les palpitations, les frissons, la brise sur la peau. Mais c'est aussi l'obsession, l'attente, l'épuisement, l'irrationnel de l'âme, du coeur et du corps.

Parce qu'Agathe Ruga raconte tout cela, ce roman est une pépite. Et parce qu'elle m'a rappelé un pan de ma vie que je cherchais à oublier et que je me plais aujourd'hui à me remémorer. Parce qu'elle m'a réconciliée avec moi, avec lui peut être.

Parce qu'il est bon de se croiser dans la rue, de se reconnaître et de se souvenir que l'on s'aime.

Pour tout cela, l'homme que je ne devais pas aimer.

L'homme que je ne devais pas aimer de Agathe Ruga

Je me méfie toujours un peu des romans sur médiatisés, mais avec Agathe ruga j'ai voulu me faire ma propre opinion. J'avais apprécié son premier roman alors pourquoi pas celui-ci.
Un coup de foudre qui fait basculer la vie de famille de Ariane, mariée et mère de famille. Elle fait la rencontre de Sandro. Cette passion se propage comme un incendie et dévore peu à peu les actes de sa vie.Elle tombe malade d'amour. le récit de cette obsession dévore tout sur son passage. J'ai ressenti plusieurs émotions à lecture de ce roman : l'agacement, la compassion, la compréhension. On se retrouve dans ce livre quand on a connu la passion amoureuse interdite. Comme dans son précédent livre, l'écriture est fluide et agréable. Je ne peux toutefois pas parler de coup de coeur, le sujet ayant été souvent écrit.
4 eme de couverture : "Il y a un an, je suis tombée amoureuse comme on tombe malade. Il m'a regardée, c'est tout. Dans ses yeux, dans leur promesse et ma renaissance, j'étais soudain atteinte d'un mal incurable ne laissant présager rien de beau ni de fécond. Son regard était la goupille d'une grenade, un compte à rebours vers la mort programmée de ma famille."Ariane, heureuse en mariage et mère comblée de trois enfants, fait la rencontre de Sandro. Cette passion se propage comme un incendie et dévore peu à peu les actes de sa vie. Ariane est en fuite. L'amour pour son mari, l'attention à son entourage, à la littérature dont elle a fait son métier, sont remplacés par des gestes irrationnels, destinés à attirer l'attention d'un quasi-inconnu. Quels démons poussent Ariane vers cette obsession adolescente ? Quels pères, quels hommes de sa vie ce jeune roi de la nuit ressuscite-t-il ?

Une femme mariée, avec des enfants, tombe follement amoureuse simplement à cause d'un regard avec un bel italien. Dans ce livre elle nous parle des amants de sa mère, des hommes de sa vie et du beau Sandro. On croirait une adolescente, elle en a tous les symptômes…HS

Mère de 3 enfants dont un nourrisson, un mari aimant, du succès dans sa carrière, tout sourit à Ariane. Même Sandro, ce jeune barman dont elle va tomber follement amoureuse. A s'en rendre malade.

L'histoire se répète pour Ariane, comme un poids qui passe de génération en génération. A-t-on des prédispositions à être malheureux en amour, à tout envoyer valser sur un simple regard?

A travers ce roman que l'on comprend, en partie, autobiographique, Agathe Ruga dresse le portrait des hommes qui ont jalonné sa vie. de son père, en passant par les amants de sa mère et notamment Lolo, à ses maris. Ainsi, elle s'autorise à se libérer d'un poids et couper avec cette hérédité.

Il a du lui falloir beaucoup de courage pour écrire ce roman, mais pour recouvrer sa liberté, des chaînes doivent être brisées et elles ne peuvent pas l'être en silence.

J'avais adoré son roman précédent, j'ai beaucoup aimé celui-ci. Agathe Ruga confirme son talent. Autrice définitivement à suivre !

Belle du Serveur ou Belle du Seigneur ?
Critiques vraiment très élogieuses pour un énième roman que je qualifierai plutôt de reportage sur soi,encore un ,bref pas de littérature malheureusement.

2 étoiles pour la forme car assez bien écrit quand même.
Quand au reste ,soit le fond, on confond encore sexe et passion et il faut vraiment que tous ces jeunes auteurs ,autrices,lisent Belle du Seigneur par exemple
Rajoutons Biologie des passions de J.D Vincent et on s'épargnera cette litanie d'ébats affichés sans pudeur... sublimés par la passion bien sûr..Je sais bien qu'il faut profiter du temps présent, que l'on a qu'une vie ,bla bla etc...Mais la vraie question est : à qui penserez-vous en dernier en fermant les yeux ? à l'être aimé ?vos enfants ? vos parents ? ou à un orgasme merveilleux ?
NB : le sans pudeur c'est parce l'écrivain affiche sur les réseaux une certaine réalité et qu'elle a 3 enfants qui auront tout le loisir d'apprécier ce bel amour pardon cette magnifique passion .. Cela ressemble plus à Youporn qu'à une belle histoire d'amour.Et je n'aurais pas aimé découvrir les ébats sexuels de ma mère avec d'autres hommes que mon père , sur internet et surtout lisibles par tout le monde !!!
Ah ce n'était pas le but ? alors quoi ?
Découvrir à 40 que le cul c'est aussi de l'amour ?
Oui mais pas très intéressant pour les autres puisqu'il n'y à rien d'aussi personnel que le sexe.Ou alors cette passion finalement n'est pas si forte que cela puisqu'il faut qu'elle soit connue de tous... pour s'en convaincre soit même .. Ariane trop marrant ..mais c'est plutôt Belle du Serveur que Belle du Seigneur
Tout ça pour ça ?
Vraiment lisez ou relisez Belle du Seigneur le plus beau roman d'amour au monde sur l'amour qui..n'existe pas. Il n'y a que du sexe ou des preuves d'amour..Le sexe c'est facile les preuves d'amour plus compliqué.Mais encore une fois quelle est la dernière image que vous voulez garder ?

Ariane vit une vie paisible et bien rangée avec son beau mari, ses beaux enfants et sa carrière riche et épanouissante. Il aura suffi d'un regard, d'une second d'inattention pour que toute sa vie bascule.

Dans les yeux de Sandro, elle y a vu sa renaissance. La passion, la folie, l'irresponsabilité. Entre eux, il y a ces 10 années, mais qu'importe, elle n'a pas choisi de tomber, de tomber de haut face à son magnétisme.

Depuis ce jour, elle n'a plus goût à grand-chose. S'occuper de ses enfants lui demande un effort considérable tout comme donner le change devant son mari.

Chaque soir, elle essaie de s'évader avec des amies pour rejoindre le bar où travail Sandro. Celui-ci a bien vu cette fille, il l'a vu mais elle n'est pas pour lui. Lui il la veut tout entière pas juste un morceau par ci par là.

Il la fuit autant qu'elle l'attire dans ses filets. Pendant une année, ils vont s'écrire, s'ignorer, s'attirer, se fuir. Mais où ira cette histoire ? Comment faire face quand on aime au point d'avoir envie de crever ?

Durant cette année, Ariane va perdre pied doucement, surement…

Dans ce récit, Agathe nous livre une passion dévorante d'une femme forte et libre. Une passion qui n'a pas lieu d'être, une passion avec un homme qu'on ne devrait pas aimer. Mais justement, la passion n'est-elle pas censée nous faire perdre la tête et notre droiture ? N'est-elle pas censée tout renverser et qu'advienne que pourra ?

J'ai aimé découvrir Ariane, sa vie, son passé. J'ai aimé la plume franche et direct de l'auteur, ici les choses sont dites telles qu'elles sont, pas de détour, on n'enjolive pas la vérité ni les sentiments. Ce n'est pas un coup de coeur mais une très belle lecture que je vous recommande fortement !

Voici un roman qui bouleverse par sa sincérité. Une mise à nu totale de l'autrice qui partage ses pensées les plus intimes, ses souvenirs, ses démons, ses fantasmes, ses peurs, ses doutes. Écrivaine et narratrice se confondent, Agathe et Ariane, qui est qui, de chair et de papier, sont-elles seulement différentes ?
Agathe, ou Ariane, raconte les hommes de sa vie, son père, les hommes ayant traversés la vie de sa mère, ceux qu'elle a aimés, celui qui a omnubilé ses pensées et bouleversé sa vie bien établie. Chacun a laissé sa trace, chacun l'a construite.

En apparence, Ariane a une vie parfaite. Un mari magnifique et riche, trois filles, une vie sociale intense et enrichissante, elle tient un blog littéraire qui lui permet de belles rencontres et des voyages, elle a écrit un premier roman, elle est belle. Mais qui sait ce qu'elle ressent réellement ? Un jour, son regard croise celui de Sandro, barman tatoué de 10 ans son cadet et le feu prend dans son ventre, ses pensées ne sont plus tournées que vers lui, elle est malade d'amour.

Complètement séduite par la plume d'Agathe, emportée avec elle par la passion dévorante, subjuguée par la beauté de ses mots.
Être fille, épouse, mère, soeur, amante... pas toujours facile de se retrouver au milieu de tous ces rôles.

Je ne peux que vous inviter à découvrir ce roman qui peut certes heurter les sensibilités mais qui invite à aimer véritablement, à être libre et à ne pas avoir peur du regard des autres.

L'homme que je ne devais pas aimer ou Les hommes que je devais pas aimer d'Agathe Ruga.

J'aime lire à contretemps certains livres qui explosent en recommandations.
Une fois la frénésie passée, j'ai la sensation que je vais pouvoir le savourer à sa juste valeur.

L'histoire d'Ariane m'a touchée, non pas dans la rencontre de Sandro, mais dans ce qu'elle faisait remonter en surface.

Sandro, dans chacune de ses facettes, est une réminiscence d'un homme de sa vie qu'elle a aimé, qui l'a fait grandir dans sa féminité, ses choix à toutes les phases de sa vie.
L'un d'entre eux a laissé une trace indélébile et douloureuse. Il a disparu du jour au lendemain laissant la mère d'Ariane dans un chagrin inconsolable.
Et dans Sandro, il y a tant de cet homme qu'il devient une obsession pour Ariane qui la brûle jour et nuit.
Dans ce transfert, le vie d'Ariane vole en éclats : enfants, mari, travail. Elle ne veut pas lutter. C'est un désir violent et sauvage qui la ronge. Il faut aller au bout et l'assouvir.

J'ai aimé cette introspection : remonter le fil pour comprendre quelle femme nous sommes, comment une partie de nous s'est construite au contact des hommes de notre familles et ceux qu'on a aimés.
Agathe Ruga nous convie à nos propres chemins à travers son roman que j'ai dévoré. Il ne peut en être autrement : Ariane nous entraîne dans son sillage.

Et vous, quel regard portez-vous sur Ariane ?
(Pour ma part, beaucoup de compassion, d'empathie et de douceur)
Et si Ariane n'avait pas grandi auprès de Laurent, aurait-elle succombé à Sandro ?