« Elle est toujours un peu intéressée, la quête des souvenirs. Nous partons à leur recherche uniquement en cas de besoin. Pour grandir, nous n'avons pas besoin de souvenirs, uniquement de vivre. Nous n'enregistrons rien, ou à peine, nous préférons observer le monde. C'est plus tard que nous nous raccrochons aux bribes, pour comprendre ou réparer. »
L'homme que je ne devais pas aimer,
Agathe Ruga @agathe.ruga @flammarionlivres
Ariane, c'est Agathe, et c'est sa mère aussi. L'histoire qui se répète. La passion qui consume, qui emporte tout, mais qui libère aussi. La femme enfermée, la femme oubliée, métamorphosée en femme sauvage, libérée.
« J'ai été persuadée à chaque nouvel amour qu'il serait le dernier. J'allais bien réussir à vivre avec un homme. Pourtant, une fois que je les avais rendus pères, je ne pensais plus qu'à fuir pour renaître, ailleurs. »
Ce roman, c'est le récit de sa passion pour Sandro, un amour fou, insensé, démesuré, dévorant… destructeur!
« Il y a un an je suis tombée amoureuse comme on tombe malade. Il m'a regardée, c'est tout. Dans ses yeux, dans leur promesse et ma renaissance, j'étais soudain atteinte d'un mal incurable ne laissant présager rien de beau ni de fécond. »
Et pourtant de cette passion dévorante comme une maladie, c'est la guérison qui va surgir, l'émancipation et la délivrance des peines de l'enfance, la compréhension du schéma qui se répète, la libération de tout ce qui ne lui permet pas d'être elle-même, pleine et entière, avec ses défauts et ses faiblesses certes, mais pourtant si belle, si accomplie, si insoumise, si libre 🌟
Une femme heureuse avec elle-même et fière d'être qui elle est, pleinement assumée!
Merci @agathe.ruga pour ce moment suspendu d'authenticité et de beauté 🌹