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3,65

sur 318 notes
🌟🌟🌟🌟🌟
J'ai aimé !
J'ai adoré !
J'ai kiffé !
Mais je ne sais pas comment vous en parler, chose qui ne m'arrive jamais. Peut être que cette lecture a trop fait écho en moi ??
Lisez le et racontez moi !!!
🌟🌟🌟🌟🌟

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J'ai dévoré ce roman en un après-midi, à moins que ce ne soit lui qui m'ait dévorée... une fois ouvert, allongée sur le sable brûlant, sous un soleil de plomb et bercée par la houle, rien n'aurait pu m'en détourner, pas même la marée montante.

J'ai été happée par ce récit et ce qu'il raconte comme prise dans un courant contre lequel rien ne servait de lutter ; je n'avais pas envie de lutter d'ailleurs, je voulais juste me laisser consumer par la plume incandescente de l'autrice qui nous livre son histoire avec son coeur, son âme et ses tripes.

"L'homme que je ne devais pas aimer" décrit les vagues qui déferlent lorsque l'on tombe amoureux, le coeur qui gagne sur la raison. Mais il est aussi, est peut-être avant tout, un magnifique portrait de femme...

À découvrir ! Si ce n'est déjà fait...
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Le récit démarre rapidement, nerveusement. Toute la tension du choc amoureux est là, décrite de manière concise et efficace. Alors on plonge dans cette passion, douloureuse et maladive. Et pourtant, le récit s'effrite, se répète, n'arrive plus à se relancer. L'exigence du début laisse place à une facilité décevante. On suit pourtant jusqu'au bout, mais on voit du remplissage, des lieux communs et surtout un style en déroute. Dommage.
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Agathe Ruga maitrise l'art des titres. Son premier roman, Sous le soleil de mes cheveux blonds, avait mis la barre très haute à ce sujet.
Avec L'homme que je ne devais pas aimer, elle a récidivé.


Agathe Ruga maitrise l'art de la narration :
celle de sa vie qu'elle met en scène sur les réseaux sociaux depuis des années,
celle de ses lectures qui l'ont rendue incontournable dans le milieu,
et celle de ses failles (certainement la plus passionnante de toutes) qu'elle livre tambour battant dans ses romans.


Agathe brille, scintille, sourit.
Agathe est brillante, passionnante, magnifique et sexy.
Agathe nous confronte à notre pâleur, nos doutes et notre médiocrité.
On peut s'en émouvoir, on peut s'en énerver, on peut même critiquer.
Mais la véritable intelligence serait de reconnaître que cette femme a quelque chose :
Un talent indéniable, une plume ravageuse et un courage indépassable.


Agathe Ruga compte certainement parmi celles qui font de de l'autofiction un genre d'une grandiose efficacité et d'une sidérante grandeur.
Comme elle l'exprimait dans le podcast La Page Blanche, d'Émilie Deseliène,
elle n'a pas fait tout ça, pas vécu tout ça, pour se réfugier dans la fiction.
Là-dessus, rien à redire :
Ariane (qui est Agathe) n'a peur de rien. Elle se roule dans la fange, s'égosille et se tourne en ridicule. Elle n'a plus peur de rien, dit tout de la passion qui la ravage et la détruit.
Sans rien omettre.
La pudeur n'est plus qu'un vilain mot, inutile, abscons presque. Quand on a décidé de se mettre à nu, on n'y va pas avec le dos de la cuiller. On se salit les mains et la réputation, on joue avec les peurs et les démons et l'on se moque autant de la morale que de la raison.


Et si la féministe que je suis ne peut s'empêcher de trouver fort peu « déconstruite » cette foudroyante passion, je ne peux que m'incliner devant la façon qu'a Agathe de la raconter. Avec fougue, vérité, incorruptibilité. le rythme est hypnotique, le roman impossible à lâcher, l'écriture impeccable. Elle respire tellement la vraie vie comme diraient les enfants que j'ai plusieurs fois été obligée de fermer le livre et reprendre mon souffle.


C'est en somme une formidable autofiction que nous avons là sous les yeux,
et à l'origine de ses lignes, une femme à la voix incroyablement puissante.
Une belle réussite, une fois de plus!


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L'homme que je ne devais pas aimer

Agathe, si on écoute les fins psychologues annonçant que « les femmes sont en compétition entre elles » « elles sont pires que les hommes entre eux », on devrait la détester
L'amour, la réussite, la famille, l'écriture, la politique, la beauté, tout lui réussit, je devrais donc être jalouse et la haïr
Ou me réjouir parce que, le titre est suffisamment clair, « enfin, elle va en ch… » « ah, y a une justice, quand même »
Sauf que ce n'est pas tout à fait comme ça que cela se passe, n'en déplaise aux rabat-joie !
Car les livres d'Agathe ont l'apparente légèreté des bulles et des paillettes et une caudalie tellement longue que si je devais les boire je n'aurais pas les moyens de m'offrir la bouteille

Celui-ci campe le sujet a priori banal d'un adultère, plus ou moins consommé, plutôt moins que plus, au fond
Toute la force du récit réside tout d'abord dans l'analyse à la loupe de cette chute en passion, et je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec Passion simple d'Annie Ernaux
La passion non pas élevée au rang d'un sentiment noble et vaporeux, romantique et sublimé mais dans tout ce qu'elle comporte d'obsessionnel, de maladif, de sombre
Puis, vient la galerie des hommes de sa vie, ceux qu'elle a aimés, ceux qui l'ont élevée, ceux qu'elle a perdus, ceux qu'elle a trouvés
Agathe dissèque à vif, ne s'embarrasse pas d'une quelconque anesthésie, elle livre l'anatomie de ses amours, de ses failles, de ses aspirations, de sa réalité
J'emprunte à Proust le diminuendo (anticlimax) de Sodome et Gomorrhe pour dire à quel point j'ai trouvé le livre d'Agathe passionnant - passionné - passionnel

Elle sera ce soir à la @librairielinstant , tu viens ?

#bookstagram #bookaddict #bookaholic #booklover #booklovers #instalivre #livrestagram #flammarion #agatheruga
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Deuxième roman mais ma première lecture de cette jeune auteure.
J'en ressors perplexe. Je me demande s'il s'agit d'une expérience personnelle comme c'est courant à l'heure actuelle sous le terme d'autofiction, genre qui a le don de me hérisser le poil. Il y a en effet dedans, des références de son passage du monde de la santé à ses débuts en tant que blogueuse littéraire avant d'intégrer le monde de l'édition.
Exposer sa vie à la face du monde que ce soit sur les réseaux sociaux, la télévision ou dans un « roman » pour accéder à la notoriété me laisse pantoise. En ce qui concerne Agathe Ruga, elle décortique avec un certain talent les affres de la passion amoureuse dont nous avons été nombreux à traverser l'épreuve qui est ici bien décrite.
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Une histoire de passion, d'obsession, de destruction.

"Il paraît qu'on a toujours le choix, mais cette affirmation est grostesque. Ils disent tous ça, les autres, ceux qui n'ont pas aimé. Ils disent "on est maître de ses actes et on peut tout contrôler, il suffit de prendre sur soi, de résister, de respirer.""

Ariane tombe amoureuse de Sandro, au premier regard et au premier mot... Et ce malgré sa vie en apparence si parfaite . Cette passion l'envahit et dévore tout ce qu'elle a construit. Il est devenu son obsession, attirer son attention est son seul objectif chaque jour. Elle le veut c'est ainsi et ça la ronge.

La maladie d'amour... Voilà ce qui est décrit dans ce roman écrit avec les tripes et le coeur de l'auteure. Elle décrit l'amour, la passion, l'abnégation et le manque de lucidité qui en découlent. Elle nous dévoile ce que l'amour peut avoir de plus laid quand celui-ci devient une obsession et décrit la terrible angoisse de l'attente d'un signe de l'autre, qui use et abuse de l'indifférence : ce fameux " fuis-moi je te suis" est une vraie torture.
Au-delà de cette passion dévorante il est aussi question de blessures d'enfance, de la recherche d'une figure paternelle dans la vie d'une femme et de la peur de l'abandon. Et toute vie présumée parfaite a aussi des failles, même si on les cache très profondément
Est-ce une confession? Un récit? Ou est ce que la vie d'Ariane s'inspire librement de la vie d'Agathe ? Je me suis questionnée tout le long de cette lecture et le mystère reste entier...et qu'importe en fait, cette histoire parle et parlera à tant d'entre nous j'en suis certaine.
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Malgré mes réticences, je me suis lancée dans la lecture de ce roman à la suite de nombreuses critiques très élogieuses.

Erreur ! Ce livre n'était pas fait pour moi et par conséquent, je suis malheureusement très loin d'être aussi enthousiaste.

L'autrice nous narre ici l'histoire (la sienne ?) d'une femme mariée, mère de trois enfants, qui tombe follement amoureuse d'un autre homme au point d'en perdre la tête.

Elle tente dans ce récit de faire l'analyse de son comportement, analyse très légère, qu'elle entremêle à des souvenirs d'enfance pour venir l'éclairer.

Et bien franchement, j'ai trouvé cela plutôt nombriliste, cliché et assez soporifique pour tout dire. J'ai eu beaucoup de mal à terminer cette lecture qui ne m'a tout bonnement pas intéressée.

Je serais en revanche curieuse de la voir s'essayer à un récit moins intimiste et je me demande si les critiques auraient été aussi dithyrambiques si Agathe n'était pas la blogueuse si connue qu'elle est, avec les entrées qu'elle peut avoirl
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Ariane a tout pour être heureuse. Un mari,, trois enfants, une vie confortable et une position enviée de blogueuse littéraire. Mais un soir, dans un bar, elle est foudroyée par un regard et tombe éperdument amoureuse de l'homme qui se cache derrière. Cet homme c'est Sandro, un barman de 10 ans son cadet, un homme à l'opposé de ce qu'elle est, un homme « qu'elle ne devait pas aimer ». Il la repoussera, la laissant consumée, dévastée, et cette absence la renverra à l'absence de tous les hommes de sa vie : son père, son grand-père, son frère et surtout son beau-père, Lolo, l'amant de sa mère lui aussi insolent de jeunesse.Et si la vie n'était finalement qu'un éternel recommencement ?

Difficile de parler de ce livre qui m'a laissé un sentiment très ambivalent. Tout comme cela avait été le cas avec son premier roman, j'ai été subjuguée par ses qualités littéraires. L'écriture est sublime, chaque mot est à sa place, les phrases claquent, et il y'a des fulgurances qui m'ont éblouies, me faisant noter nombre de phrases tant je les trouvais justes et belles.
Le propos est courageux. Couillu d'aborder le thème de la femme infidèle et plus encore de la mère démissionnaire. C'est traité avec sincérité, franchise et sans faux-semblant et cela aura sûrement pour effet de déculpabiliser nombre de femmes dans cette situation.
Alors qu'est-ce qui m'a gêné direz-vous? Je pense que c'est l'aspect autofictionnel. Où s'arrête Ariane et où commence Agathe? Quelle est la part de réalité et qu'est-ce qui est fiction? Peu importe me direz-vous, mais j'en tire la conclusion que ce style n'est peut être tout simplement pas pour moi, lui préférant la fiction pure, …si tant est qu'elle existe vraiment 😉
Je n'ai pas réussi à dépasser ces questionnements et cela m'a empêchée d'être complètement embarquée dans ce récit. Et bien que femme et mère, je n'ai pu éviter de me mettre dans la peau du mari, de la fille, me demandant comment ce livre était reçu. Pas par curiosité, simplement par empathie .
Les ressentis ne se commandent pas, ils sont. Dommage sûrement car ils m'ont empêché de savourer pleinement ce très bon livre.
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De tout le roman, on ne lâche pas Ariane. Elle tourne en boucle sur Sandro. Cet homme est omniprésent dans sa tête, écrase tout sur son passage. On constate sa force d'attraction bien qu'il reste un mystère. Ce qui est intéressant c'est l'obsession d'Ariane. Pourquoi s'accroche-t-elle à cet homme ? Pourquoi a-t-elle aimé cet homme et d'autre avant ? A partir de cette rencontre inoubliable, l'autrice remonte le fil des figures masculines marquantes pour son double de papier.

Les hommes de sa mère, ses beaux-pères, ont peu à peu forgé un modèle avec une allure, des réflexes, une présence. En confrontant le portrait d'un de ses beaux pères à cet homme rencontré, Ariane tente de comprendre les absences qu'elle veut combler. de l'obsession, Agathe Ruga garde le mouvement, cette figure circulaire qui fait perdre pied. Alors on perd le sens et la raison en la lisant, comme Ariane les perd en vivant. On sent la douleur piquer le coeur de l'héroïne sans que le roman ne tombe dans la tragédie. Il se déploie dans le quotidien de l'espoir amoureux, inexplicable mais tellement porteur, joyeux tout en étant destructeur. Un roman sur le jusqu'au-boutisme sentimental.
Lien : https://piao.fr/2022/05/lhom..
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