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sur 316 notes
Deux livres, j'en retiens deux, de ces livres qui réveilleraient n'importe quel mort et soufflerait le baiser de l'amour fou, de la passion. La Plus que vraie d'Alexandre Jardin l'année dernière et cette année, L'homme que je ne devais pas aimer d'Agathe Ruga.

Qui n'a jamais rêvé d'aimer comme un fou/une folle, qu'on me donne l'envie scandait le crooner, je l'aime à mourir pleurait le français, puis résonnent ces vers,
comme à un rocher
comme à un péché
je suis accroché à toi
tu m'as privée de tous mes chants
tu m'as vidée de tous mes mots
pourtant moi j'avais du talent
avant ta peau…

Comme Lara ou Serge, comme bon nombre d'entre nous, Ariane est tombée malade en tombant amoureuse. Tout se gangrène, toute sa vie devient intox, un combat de boxe contre un paradoxe dans sa vie réglée à l'inox, son coeur une box à trémolos, joue contre jour au son d'une juke-box qui pleure Je suis malade.

Malade d'amour malade de toi.

Pourquoi une femme mariée mère de jolies petites filles se met-elle à fantasmer sur ce bellâtre italien qui sert au bar d'à côté ? Ariane nous le raconte en dévoilant quelques pans de sa jeunesse où les hommes ont toujours eu un pouvoir immense dans la vie de sa propre mère.

Tout homme devrait lire ce roman car oui messieurs, vous y avez ici le premier rôle. On se fout de votre carte de crédit, nous ce qu'on veut, c'est qu' « un homme attrape nos tripes sans nous parler ni même nous toucher, sentir les fibrillations cardiaques de notre époque, son insouciance et ses idéaux on veut écouter du rap opaque dans des bras déraisonnables. »

Alors si un jour vous rencontrez une femme à qui vous demandez « qu'est ce que tu veux? » et qu'elle vous répond «Je voudrais juste être un beau voyage dans ta vie. », ne la laissez pas partir.

Quand Agathe Ruga parle d'amour, elle le fait avec ses tripes et sa chair, avec ses doigts humides, elle glisse sur les courbes de l'amour, elle s'arrête sur le séant de la passion, elle appuie sur le manque, la faim, elle reprend l'ardeur dans le regard, elle s'arrête bien après l'épuisement, ça sent la bête, ça sent la folie, mais qu'importe car oui, Agathe, c'est dans le brasier de l'amour fou qu'on se sent vivant comme jamais.
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Le livre que je ne devais pas aimer.
Une couverture qui m'a paru familière, et le rappel de quelques critiques positives, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque
Ariane tombe amoureuse comme on tombe malade. Elle est mariée, a trois enfants, tout pour être heureuse, alors pourquoi tout gâcher. Hélas elle ne choisit pas. Et cet amour va l'obséder...
C'est un livre qui parle de passion, d'amour qui emporte tout, qui remet en cause toute une vie, Malheureusement, je suis restée en dehors. C'est paradoxal pour un livre sur ce thème de ressentir aussi peu d'émotion et d'empathie pour les personnages.
Je n'ai pas aimé non plus les parallèles avec les hommes de sa mère, j'ai trouvé le procédé artificiel: pourquoi être amoureuse d'un homme qui ne veut pas d'elle lui remet en mémoire tous les hommes qui ont traversé sa vie? Je n'ai pas adhéré au cheminement de sa pensée.

Un rendez-vous raté donc sur le fond. Je mets la moyenne pour l'écriture qui m'a séduite et m'a permis de lire sans peine les deux cents pages de ce roman.
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Subtil et enivrant ! Comme un bon cru de Bourgogne.

Agathe Ruga a vraiment une très jolie plume. Elle maitrise surtout l'art de la narration, pareille à un superbe solo de guitare joué par un Carlos Santana inspiré et endiablé.
Le roman est un magnifique portrait de femme, des plus vivantes et des plus bouleversantes. Un roman qui a eu une grande résonance en moi, parce qu'il est plein de frénésie, de vivacité, d'audace et d'emportement. Un roman qui est aussi de surcroit émaillé de jolies réflexions poétiques, de petites phrases inspirantes qui m'ont interpellé car je les ressentais d'une grande justesse.
*

Il y a tout ce que j'aime dans le roman d'Agathe.

Le récit des grands sentiments. le récit des passions, les vraies parce qu'elles sont intemporelles et qu'elles vous font sentir vivants, celles des incommensurables vertiges de l'amour qu'elle procurent, celles des sentiments amoureux, les plus titubants pour l'âme, les plus incendiaires pour le coeur.

Les passions vécues, bues et consommées parfois à l'excès, par tous ces êtres qui ont un grain de folie en eux.
Les passions, celles qui nous happent, nous arrachent comme ça, par un seul regard à notre propre réalité, à notre existence. Celles où nous devenons tout feu tout flamme pour retrouver un murmure entendu, un souffle perçu. Celles où un volcan se réveille violemment en nous, par l'éclat d'un sourire. Celles qui par un geste troublant, nous envoient nous cogner brutalement la tête dans les étoiles.
Les passions, celles qui nous donnent la sensation d'être irrésistibles et indestructibles.
Les passions, celles qui deviennent des douces obsessions, qui effacent le passé et le futur. Celles parfois cruelles, qui nous consumeront entièrement, qui nous dévoreront le corps et l'esprit, sans que nous nous en rendions compte.
*

Agathe s'est faite narratrice de cette histoire.
Agathe est Ariane, le personnage du roman ou Ariane est Agathe. On en perd parfois le fil !
On se questionne laquelle des deux a inspiré l'autre tellement elles se confondent parfois. Comme deux soeurs, qui se regardent, qui s'interrogent, qui se confient entre elles.
Serait-ce pour mieux nous séduire ?
Peut-être était-ce pour éviter de décrire la beauté d'Ariane. Cette envoutante femme brune aux yeux magnifiques, à la couleur du ciel immense.

C'est à ce moment-là que l'homme que je suis, aurait voulu être à la place de Sandro. Juste un court instant, pour pouvoir me noyer dans l'océan de ce regard si bleu.
*

C'est l'histoire d'une femme libre et indépendante, à la fois mère et épouse. Une femme qui avait tout pour être heureuse.
Elle évoluait magnifique et rayonnante dans sa sphère paradisiaque, avec son travail captivant d'écrivaine et de blogueuse adulée, avec son mari beau et sécurisant, avec ses trois enfants bruyants et pleins de vie, avec ses diners huppés, avec sa grande bibliothèque.

Je pensais qu'une femme comme elle, demeurerait à jamais épanouie, sereine et comblée.
Et qu'aucun « démon de midi » aurait une quelconque emprise sur elle.
Vous savez ce petit diable, celui qui prend subitement la possession des âmes.
Ce petit diable, celui qui s'infiltre aussi dans les corps pour les rendre fiévreux et avides de désirs charnels.
Ce petit diable qui transforme une mère de famille, sage et responsable, en séductrice audacieuse d'un soir, en amante incandescente d'une nuit.
*

J'ai accompagné Ariane, sur le chemin de ses passions, jusqu'au bout de sa nuit, juste au bout de ma propre nuit.
Je l'ai sentie mélancolique, lorsqu'elle me faisait part de l'absence des êtres chers qu'elle avait perdu de vue.
Je l'ai vue nostalgique lorsqu'elle me confiait ses souvenirs de sa famille recomposée.
Je l'ai écouté parler de sa solitude, de ses silences et de ses souffrances.

J'aurais voulu la consoler et lui dire ces quelques mots :

« En Amour, même à deux on est plusieurs :
Il y a Toi,
Il y a Moi,
Il y a celle que je pense que tu es,
Il y a celui que tu crois que je suis,
Il y a celle que tu voudrais être,
Il y a celui que je pense être,
Et puis il y a tous ceux qu'on aurait pu être. »




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Que mettre en avant dans ce billet ?,la force de l'amour et du désir que la narratrice , Ariane, éprouve, ressent pour Sandro, l'homme qui d'un seul regard l'a fait vibrer, chambouler ?, ou le plaisir mitigé que j'ai eu en lisant ce roman ?

C'est compliqué car Agathe Ruga arrive sans aucun doute à nous faire passer le message de la passion qu'éprouve Ariane pour Sandro au détriment de son couple et ses enfants. Parallèlement, on fait la connaissance avec les autres hommes de sa vie et principalement son beau-père, Lolo l'homme qui a partagé une partie de la vie de sa mère.
Le ton paraît sincère, juste et les thèmes que soulève ce roman comme la reproduction d'un schéma familial, le coup de foudre, le couple et le "dedésir"sont universels et donc parlants.
Je n'ai malgré tout pas été saisie par l'histoire, je l'ai lu sans véritable émotion. C'est du ressenti, je n'ai pas d'explication argumentée à proposer ici.
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Je ne connais pas Agathe Ruga. Sauf à juger que suivre quelqu'un sur Instagram et liker certains de ses posts revient à se connaître. Je ne l'ai jamais rencontrée et n'avais pas plus lu son premier livre. Mais l'écho – assourdissant et donc un peu intriguant - de la sortie du deuxième m'a interpellé.

Je ne connais pas Agathe Ruga. Mais j'ai acheté puis lu L'homme que je ne devais pas aimer, ce livre que je n'imaginais pas aimer. Bonjour les a priori… Car j'ai été agréablement surpris. Si, si. Vraiment. Alors aimé ? Pas aimé ? Pas mon genre d'esquiver. Mais le livre mérite mieux qu'une approche aussi binaire.

Je ne connais pas Agathe Ruga. Et je ne suis pas forcément la cible, ou en tout cas le bon client pour cette histoire d'amour et de passion provinciale, dont l'originalité du thème n'est pas la qualité première. Pas grave, car le livre en a d'autres. Il parlera à beaucoup, et pas qu'aux femmes (je vous vois venir…). Voilà pour le retour général s'il vous faut vraiment une tendance.

Je ne connais pas Agathe Ruga. Mais en dehors de sa folle passion, j'ai apprécié la façon dont elle lui permet d'explorer et de raconter son rapport aux hommes. du grand-père au père, aux beaux-pères et aux maris, en passant donc par l'amant, devenu synthèse des traces marquantes ou imparfaites des hommes l'ayant précédé. Une « arborescence des hommes » qui ne résout rien mais apaise. Alors on plonge dans l'intime de l'auteure, aux effluves nostalgiques ou douloureuses d'un passé insouciant, disparu et incomplet.

Je ne connais pas Agathe Ruga. Mais j'ai été frappé et séduit par la sincérité qui émane de son livre, réussissant là où tant d'autres ont échoué avant elle sur le même thème de l'autofiction à peine masquée, à se mettre à nu sans jamais être impudique. En cela, L'Homme que je ne devais pas aimer est un livre courageux ; très courageux.

Je ne connais pas Agathe Ruga. Mais dans cette histoire grave au style classique, de nombreuses fulgurances auront égayé ma lecture. Une entame réussie ponctuée de zeugmes enlevés : « Il martèle le sol, mon coeur et ma vie » ou plus loin, « Je n'ai pas perdu tout de suite mes cheveux ni ma joie de vivre » ; quelques aphorismes bien tournés : « Il y a des hommes qui aiment les femmes, le vin et le jeu. Ce sont les hommes auxquels on succombe ». Ou cet aveu terriblement poétique et mélancolique : « Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».

Je ne connaissais pas Agathe Ruga, la blogueuse. Je ne la connais toujours pas. Mais j'ai juste l'impression de connaître un petit peu mieux Agathe Ruga, l'auteure.
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La vie s'est tracée à la perfection : un homme riche et beau, des enfants sages, une maison cossue. l'Les éditions Harlequin n'ont qu'à bien se tenir – les chapitres décrivent l'idéal auquel chacun pourrait aspirer, sans vague, sans accroc : une vie lisse et instagramable à souhait. Ariane affiche son sourire : tout va bien !
Pourtant l'eau coule, sinue, la vie s'enlise, le beau s'entache. Que se passe-t-il derrière les murs ? le vernis se disloque. Vivre ou périr, Ariane étouffe.
L'homme ne sera qu'un prétexte. Il sera celui auquel s'amarrer pour ne pas sombrer. Une passion d'apparence dans un monde qui brise les ailes. Ariane se croit amoureuse. « La vie ne se boude pas », Agathe ; toi ou elle, peu importe : il te fallait respirer. Te libérer.
Ariane/Agathe, une femme derrière le masque et des maux posés sur le papier qui poussent à vivre quoiqu'il en soit. Malgré les lois, les règles et les regards. Ariane rompt l'immuable, Agathe se lance. Elle frémit, se nourrit, se réveille puis raconte. Ce n'est certainement pas facile. Il a fallu s'exposer, se livrer, heurter les bien-pensants et puis s'en foutre ! Après tout, on n'a qu'une vie alors autant la mâcher, l'avaler, la digérer. Ariane a du courage : elle passe à table.
Roman d'une amie, roman d'une femme, « l'homme que je ne devais pas aimé » pose les limites de ce qui est acceptable et de ce qui ne l'est pas/plus. Il décrit l'amour, la passion, le jeu derrière l'attente, et la suite, entre les lignes, la suite d'un espace que l'on s'octroie vraiment pour ne pas s'effacer. Il faut entendre son coeur, son corps et ne plus plier ; Agathe/Ariane l'a compris.
Le texte est osé, fort, percutant. Il est celui d'une auteure sans fard à la plume efficace. J'ai tout aimé : le texte, le sens, l'engagement.
Une lecture « coup de poing »

Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Lorsque je lis un roman d'Olivier Adam j'imagine Paul sous les traits d'Olivier.
De même pour la plupart des romans de Philippe Besson, tellement personnels.
Et quelques autres.

L'homme que je ne devais pas aimer est-il une confession ? Un récit ? Une auto-fiction ?
Assurément un roman « personnel » avec beaucoup d'Agathe dans Ariane, la narratrice.

Ariane a épousé un très bel homme mais jamais elle ne vibre sous les mains de son mari.
Ariane est mère mais elle est d'abord femme.
Ariane, qui côtoie le gotha littéraire, flashe sur le sourire et le regard d'un taiseux. D'un barman, un oiseau de nuit, un jouisseur terrien.

D'ailleurs dites-moi, Agathe, ce prénom Ariane… hasard ou choix éclairé ?

Le jour où son regard croise celui de l'homme qu'elle ne doit pas aimer, Ariane réalise que l'existence de rêve que ses amies lui envient est un carcan invisible, un fragile château de cartes. Ce jour-là son coeur s'embrase, et Ariane va continuer à brûler de l'intérieur, à se consumer d'amour et de désir pour Sandro (même initiale que…). Sans chercher à lutter.

Car ce coup de foudre est l'épiphanie de sa vie, depuis ses grand-parents, la figure paternelle et les amants maternels. Ariane s'aperçoit que ses choix, aussi irrationnels et déraisonnables soient-ils, sont en quelque sorte guidés par ces figures tutélaires. On n'écrit pas notre vie sur une page vierge, mais sur un palimpseste gardant la trace de nos expériences passées.

Après Sous le soleil de tes cheveux blonds (également chroniqué sur Babelio si vous êtes curieux ), j'ai retrouvé avec délices la plume sensuelle, fougueuse, piquante et intelligente d'Agathe Ruga.

J'ai adoré ce roman que je recommande à toutes les femmes passionnées, aux amoureuses exaltées, aux tempéraments ardents et romanesques. À offrir et à s'offrir.
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Le livre que je ne voulais pas lire.
Parce que son auteure représente (représentait ?) un aréopage complaisant et bienveillant dont l'enthousiasme de principe annihile tout esprit critique. Mais je n'érafle jamais sans avoir lu. Je m'y suis donc collée, consciente qu'Instagram est le « The Voice » de la littérature : il en sort un peu de bon, et beaucoup de mauvais.
Je m'attendais à un récit télé-réalité où Agathe Ruga nous parlerait de son homme, père parfait, amant fabuleux, mari irréprochable. Mes couteaux étaient sortis.
Sauf que : la bougresse aux yeux verts-bleus m'a prise à revers.
Ce roman n'est pas un poncif sur le bonheur conjugal mais le cri de liberté d'une femme décidée à briser son destin programmé de femme attentive et de mère de famille dévouée (belles pages 103, 109, 126). le cri est d'autant plus fort qu'il est l'écho d'une enfance. Sa mère, elle aussi, s'est résolue à vivre ses passions jusqu'au bout. C'est le pouvoir des gènes (« C'est le schéma que j'ai appris : celui avec lequel je suis le plus à l'aise : une mère, sa fille, un beau-père »).
La passion consume. Lui, Sandro, l'Italien, mauvais garçon, irrésistible, le genre de mec que les femmes désirent (« Tu te proclamais diable et tu n'étais que tendresse »). Elle, la bourgeoise rangée qui s'encanaille (« Je voulais écouter du rap opaque dans des bras déraisonnables »). Ils incarnent un couple impossible, entre convenances et démesure.
On pourra reprocher à l'auteure de s'abandonner à l'autofiction par manque d'imagination. Qu'importe, son récit d'une obsession emporte tout sur son passage.
Agathe m'agace. Mais son deuxième roman, par sa spontanéité et sa sincérité, est une réussite. Je suis impatiente de découvrir le prochain – peut-être dans un registre plus fictionnel, moins intimiste ?
Bilan : 🌹
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Ariane, mariée, trois enfants, un métier confortable, la passion de la lecture, a tout pour être heureuse. Pourtant, un soir, en terrasse d'un bar, alors qu'elle est en famille, elle croise le regard de Sandro. C'est instantané. Elle ne pense plus qu'à lui, il l'obsède. Sous son regard, elle se sent à nouveau être une femme et non plus une mère et une épouse. Cette passion pour cet homme envahit son quotidien.

Ariane et Sandro se revoient. Elle s'éloigne de son mari.

Dans son roman, Agathe Ruga parle d'épuisement : celui d'être mère, une épouse et une femme. Un beau mariage, les joies de la maternité, la réussite professionnelle, la femme d'aujourd'hui est sur tous les fronts. La charge mentale est au maximum.

Mais, il peut arriver ce moment où elle a besoin d'autre chose, de retrouver une féminité, une indépendance et sa propre liberté. Et c'est le craquage.

Se sentir belle, désirée, et (re)vivre une histoire passionnelle est ce qui arrive à Ariane, l'héroïne de ce roman. Elle trouve alors en Sandro ce qui lui manque.

Abordant successivement la famille, les souvenirs, l'éducation, le modèle maternel puis l'adultère, la passion et l'obsession, l'autrice traite d'un sujet important.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, qui m'a tellement emportée, que je l'ai lu d'une seule traite.

À mettre entre toutes les mains, à lire avec un verre de vin à la main pour se mettre dans l'ambiance.


Lien : https://labibliothequedemarj..
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Coup de coeur ou coup de foudre pour ce roman coup de poing. C'est bien plus qu'un roman, c'est un livre qu'on passe, qu'on offre, qu'on rachète. Tout y est, une maturité monumentale, une histoire qui se lit plus vite qu'un thriller, une écrivaine qu'on suit et qu'on ne lâche plus.
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