Sous le soleil de mes cheveux blonds

Je n'ai pas apprécié cette lecture, contrairement à la plupart des babeliotes.
Déçue. Pourtant, le thème amitié féminine, l'idée "tranches de vie, destins de femmes" me tentaient bien, découvrant l'auteure avec ce roman.
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Au gré des chansons de France Gall (ça j'ai aimé !) ; depuis les années lycée en passant par la jeunesse étudiante, à la vingtaine, puis aux trente ans, Brune s'exprime en s'adressant (en direct, en pensée, en rêve) à Brigitte, celle qui fut sa meilleure amie et qui a, un soir d'été, brutalement mis fin à leur relation, sans explication.
Celles que l'on surnommait les BB étaient pourtant inséparables à l'époque...
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Brune, enceinte et mariée très (trop) jeune, une issue prévisible...
Puis à trente ans lorsqu'elle raconte, enceinte de "l'homme de sa vie".
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Jeunesse en folie, soirées festives, débauches, sexe, fumer et boire (beaucoup).
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Anarchie des sentiments.
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Désordres émotionnels et blessures affectives, tromperies, trahisons, ruptures, incompréhensions.
Amour, amitié, passion.
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Enivrant, violent, cru, incisif, le cocktail "très contemporain" que je n'ai pas aimé.
Dommage.

C'est avec curiosité que je me suis lancé dans la lecture de ce roman. Curiosité due à la notoriété grandissante de son auteur et au matraquage publicitaire de la parution de son second roman...

Ca commençait bien, c'est plutôt bien écrit. Cependant, plus on avance dans l'histoire plus le personnage de Brune devient antipathique. En fait, c'est une allumeuse qui ne s'assume pas. le chapitre où elle narre sa rencontre avec Beigbeder en boîte de nuit est à mourir de rire tant il est ridicule d'idolâtrie sucrée (Hé, meuf ! T'as encore quinze ans dans ta tête ou quoi ? ^^).

Bref, au chapitre 10 de la deuxième partie : j'ai lâché pour zapper directement jusqu'à la fin... Tout ça pour ça. T'as pété une famille pour un gars sans aucune confiance en lui et t'as zoné dans ton cerveau pour l'amour d'une...bipolaire.
Des fois, il n'y a pas que David Guetta ou France Gall dans la vie : un bon psy', ça aide aussi.

Deux étoiles parce qu'elle a du cran (Mme Ruga est exhibitionniste dans le bon sens du terme, elle n'est pas vulgaire, juste superficiellement provocatrice) mais c'est à peu près tout. L'histoire en elle-même n'est guère palpitante, n'évite malheureusement pas certains clichés typiques d'une littérature bourgeoise.

(Deux heures plus tard) :
Bon, je l'ai quand même terminé de bout en bout. le plus beau passage de ce livre ne concerne en rien l'amour perdu de Brigitte, mais c'est lorsque Brune met Blanche au monde. C'est bien rythmé et touchant à la fois. Cette séquence-là m'a ému.