C'est avec un clown, sujet de toutes les horreurs, que je termine ma recherche de livres susceptibles d'intéresser mes élèves cette année. Un clown, ou un être de brume, ou une statue au sourire grimaçant, ou encore un être liquide et glacé...Bref, le diable en personne, ou quelqu'un s'en rapprochant !
Je pense très sincèrement que ce roman fantastique, au sens de surnaturel, plaira aux jeunes de 15 ans environ. Il rassemble toutes les caractéristiques du genre : personnage dont je vous ai parlé ci-dessus, orages nombreux, lieu isolé, mort mystérieuse, armoires qui s'ouvrent toutes seules, vieux jardin aux statues glaçantes, pendules dont les aiguilles tournent à l'envers...
Nous sommes sur la côte anglaise, en juin 1943, et une famille s'installe dans une maison inhabitée depuis longtemps. Les jeunes de cette famille vont être confrontés à des éléments horrifiants.
Cette fois, contrairement au « Palais de Minuit » et à «
Marina », l'auteur n'a pas surenchéri dans sa mise en scène macabre. C'est pour cela que je lui octroierai 3 étoiles au lieu de 2.
Mais bon, ceci n'est pas ma tasse de thé...Je préfère des nouvelles à « l'inquiétante étrangeté » qui laissent le doute s'immiscer et s'installer jusqu'à la fin, telles l'excellente « Axolotl » de l'argentin
Julio Cortazar ou encore « Chaleur d'août » de l'auteur britannique
William Fryer Harvey.
Jean Ray,
Michel de Ghelderode et
Thomas Owen ont également mes faveurs. Rien ne vaut les auteurs belges pour décrire le fantastique...