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3,8

sur 2828 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Le jeu de l'ange…

Ca sent le terrain aux mains dans le froc ce titre, maman ta meuf, qui se trouve à quelques mètres, devenue malgré elle une femme respectable, fini la levrette entre deux poilées, maintenant elle popote le paquet de surgelés, date de consommation limite limite, t'as le bidon qui gargouille cette cuisine raffinée made in feignasse, je ne touche pas à la cuisine moi, trop handicapé, avant j'y trainais ma luxure, nuisette aux formes généreuses qui se plisse sous mes mains…

- Putain qu'est ce que tu fais ? hihi ça me chatouille
- Cuisine femme…

Déjà ses mains pour guider une certaine maladresse, tendue pour l'occasion qui fera notre bonheur pendant quelques secondes, faut pas s'éterniser la sauvagerie, faut que ça cogne et j'ai la dalle bordel…

Ah le bon vieux temps qui me nostalgises la gueule à coups de YouPorn, version grand écran, le son bien coupé c'est important, j'ai tapé jeu de l'ange , oh putain de bordel de merde, ça rentre ça ? je fais les gros yeux, mine dé-con-feet, un clic curieux pour voir ou est le point de rupture, une main sur le portable au cas ou il faudrait appeler les urgence, beurk je suis dégouté devant ce spectacle aussi bandant que ma première communion, devant tous ces gens venus s'occuper le Dimanche matin avant le marché, amen les culs bénits, chantez vos louanges à un gars qui se planque l'indifférence au libre arbitre…

Des fois on n'a pas idée des pratiques de certains de nos contemporains, même sans tabou, je ne suis pas certain de garder la gerbe au fond de mon gosier… non mais franchement on a pas idée de faire des trucs aussi chelous bordel…

Allez hop un petit bouquin tranquille pépère pour s'occuper la routine, le bruit de l'aquarium me procure un bien être super agaçant, je vais lui démonter la pompe si il continue à me casser les burnes, maman assise à l'opposé en train de pianoter de trois chauderies à la nouveauté, moi j'ai plus la gueule de l'emploi, passion usagée comme la capote du bon vieux temps, ça passe vite ces conneries, il est ou l'entrain d'antan qui mouillait nos délires de luxure…

Mes chats se trimballent les poils au vent qui s'envolent sur mon désespoir, se déposant avec provoc sur tout ce qui est possible pour s'y déposer soit un peu près tout sa mère, le Swiffer c'est de la merde en poil de chat, il y connait rien de rien, faut que je branche l'aspi qui braille de chaleur sur mes jambes nues, je vous rassure j'ai un short mais pas de t-shirt laissant à l'air quelques tablettes bien plaquées, et j'aspire à éradiquer la poilerie qui s'accroche…

Il est temps de penser à aller se vautrer chez Morphée, tu fermes les yeux, tu cogites tes ruminescences qui t'emmerdent la journée, te laissent un peu peinard pour passer l'aspi mais qui reviennent te chatouiller les insomnies, allez hop debout, maman roupille, elle ronfle un peu aussi, ste honte, t'enregistre un peu au cas ou il faudrait un jour te venger d'un truc moche ou deux…

Ok bon il fait nuit, ya pas de bruit, tout le monde pionce, moi j'allume la télé sur un tas de conneries aussi bandantes que mes cours de cathé, à vous raconter la vraie de vraie histoire d'un barbu plutôt beau gosse crucifié à 33 piges, l'ancienne histoire était trop incestueuse et pour la bienséance donc ils ont préféré lisser un peu les mythos pour le bien de leurs richesses et pour les guerres des guerres… Amen

Si c'est pas malheureux de faire un signe de croix pour se donner une toute puissance, moi je me tape une branlette, certes c'est plus long, moins évident devant la populace, mais plus bandant que mon baptême dont je n'ai aucun putain de souvenir, baigné dans l'eau du robinet bénit de 5 à 7 entre deux gosses… Ou lala tu vas trop loin scélérat, blasphémateur de l'enculerie, 666…

Le jeu de l'ange mon pote t'a qu'à taper ça sur YouPorn, tu vas voir ou il se cache ton dieu à la con, dans la nature humaine, qui se meurt d'espoir à la con qui font de toi ce héros déchu sur les champs de misère d'un monde qui ne tourne pas vraiment rond…

A plus les copains

PS : Bouquin très moyen hein, mais rien à voir avec ci-dessus
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Pour une fois, je vais dire un peu de mal.

Tenir la distance après "L'Ombre du vent", ce n'était pas gagné évidemment. Et tout ce monde au tournant qui attend…
Comme le récit précédent, "Le jeu de l'Ange" fait la part belle au Grand Guignol. Cela peut irriter mais pourquoi pas, c'est un peu le sujet du livre aussi, cela se défend, on tient en main un divertissement qui dit son nom.

Il y a aussi l'impression que Zafon semble peiner à élaborer la fin de ses récits. En se voulant spectaculaire et surprenant comme un écrivain talentueux lorgnant sur Hollywood, les ficelles finissent par se voir plus qu'entre les lignes.

Mais il y a une autre raison qui fera que de toute façon cet opus sera moins fort que le précédent. Dans "l'Ombre du Vent", nous avions ce contexte terrible de la guerre civile en Espagne. Et en cela une dimension de mémoire beaucoup plus prégnante. Sachant en plus combien actuellement en Espagne, cette question de la mémoire au sujet des victimes du franquisme fait polémique, on ne peut s'empêcher de sentir que "l'Ombre du Vent" portait au delà du divertissement quelque chose d'essentiel. A côté, le "Jeu de l'Ange" n'est en effet plus qu'un jeu, fort amusant mais sans plus.
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Après avoir lu le premier tome ce qui est annoncé comme une série ou une saga, j'ai tout fait pour adhérer au second volet, adopter ce second volume, et m'en sortir avec une opinion favorable.

Que de temps perdu. Que de bonne volonté évaporée dans les cieux.
Si j'étais expéditive, je dirais "je n'ai rien compris".
Si j'étais de bonne humeur, je dirais "oh c'est drôle ce mélange des genres"
Si j'étais sévère, je dirais "l'idée de mélanger tout et son contraire, est une idée qui ne mène à rien, la preuve, le livre, et sa conclusion".
Si j'étais de mauvaise humeur, je dirais, "c'est écrit par un pédant et le contenu est crotteux".
Maintenant, je l'ai lu, terminé avec beaucoup de difficultés et beaucoup de coup de pied quelque part pour le terminer... en me motivant, il y a non seulement la suite, mais plein d'autres livres en attente.

Décue, c'est le moindre mot. Les intrigues, de mon point de vue, n'ont ni queue ni tête. Les personnages sont d'une fadeur honteuse et indigne de la Barcelone que l'auteur essaye de nous décrire sans y parvenir. Images et couleurs répétitives à mourir ou d'ennui ou de rire.

A part le personnage du libraire Sempere, le père et le fils, il n'y a rien à sauver.
Le ou les contextes historiques et politiques sont complètement absents.
Quant aux mystères, mystèèèères, suspenses... suspenses, excusez moi l'expression, mais c'est du pipi de chat et encore... un chat bien nourri et qui ronronnerait sur son coussin.

Je tente le troisième volume. On verra ...
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Je m'autorise une critique sévère puisque les ventes attendues de ce nouveau Zafon bénéficieront d'une campagne presse plutôt énorme.

Nous sommes toujours à Barcelone, dans les années 20. le cimetière des livres oubliés et la librairie Sempere ont encore une place importante dans le récit, même si la ville en elle même a perdu de sa poésie.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. le narrateur a des idées bien arrêtées (années 20 oblige, je suppose) qui m'ont assez refroidie.
Le style n'a rien d'extraordinaire (peut être parce que je ne l'ai pas lu en vo).
L'histoire en elle même est pleine de digressions inutiles. L'intrigue se développe à un rythme très lent et les idées philosophiques véhiculées me paraissent un peu faciles.

Après comme je l'écris toujours : cette critique n'engage que moi, et je ne doute pas que le livre puisse rencontrer lecteur à son goût ^^
Lien : http://ranatoad.blogspot.com
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Livre très décevant par rapport à L'ombre du vent. Une intrigue qui traîne en longueur et une fin surnaturelle, bâclée :-(
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une lecture teintée de déception pour moi... Je n'ai pas retrouvé ce que j'avais ressenti dans le premier tome.

Un roman confus parfois, répétitif aussi...

Mais une écriture en VO magique qui me poussera à me plonger dans le 3ème... Mais un peu plus tard...
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De prime abord, je dirais que j'ai trouvé l'histoire et son ambiance très noire voire cynique parfois. le parcours de Daniel, abandonné par sa mère et orphelin de père et pris sous son aile par Vidal. Sa passion pour la littérature et sa relation avec les libraires Sempere. Sa vocation d'écrivain et les mesquineries de la vie, toutes ces personnes qui profitent de lui. Et puis l'entrée en scène de Correlli, ange noir ou démon et avec lui du fantastique et du thriller, à la limite de la terreur. Un fil conducteur qui ne m'a pas séduite donc.
Et un style qui m'a paru difficile. Alors que L'ombre du vent, lu aussi en version originale, m'avait paru fluide et agréable, j'ai peiné par moments sur celui-ci.

Bref, j'ai été un peu déçue par ce roman-ci, sans doute du aux attentes que j'en avais induite par le souvenir agréable de L'ombre du vent et pas du tout emballée par l'intervention du fantastique ici. Sans doute parce que l'effet se veut très dramatique, très noir.
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Vraiment moins bon que l'ombre du vent, trop de rebondissements, on se laisse prendre pendant la première moitié du livre, la seconde partie est très fastidieuse, vite le terminer pour passer à un autre livre.
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666 pages ! ça ne s'invente pas pour une histoire censé parler du diable !
Censée oui parce que je suis restée sur ma faim....
Il m'aura fallu un long mois pour venir à bout de ce pavé et maintes fois j'ai été tentée d'arrêter. Je lui ai trouvé trop de similitudes avec l'Ombre du vent, que j'avais adoré. La malédiction de l'écrivain, son histoire d'amour impossible (je n'ai pas vraiment compris pourquoi d'ailleurs...), Barcelone, le cimetières des livres oubliés... Bref trop de similitudes pour un livre bien moins intéressant au final. Et surtout, trop long, beaucoup de trop long !
La première partie sera la seule à m'avoir vraiment captivée, on y apprend à connaitre les personnages et l'on ressent une pointe de mystère qui finalement n'est pas assez exploitée par la suite à mon goût. L'histoire concernant ce mystérieux éditeur tourne un peu en rond dans la suite du roman sans avoir réussi à me convaincre qu'il s'agissait bel et bien du diable ou de l'un de ses acolytes. Idem pour le récit qu'il demande d'écrire à David, on en sait finalement que trop peu à son sujet.... Cela aurait pu, et dû être un roman totalement captivant, emportant le lecteur dans un mystère épais et sombre mais je suis totalement passée à côté ! le mystère fini par devenir lassant et l'histoire ennuyeuse. le personnage de Cristina n'a pas réussi à me convaincre, je ne l'ai pas très bien comprise à vrai dire. Je lui ai préféré Isabella.
Bref, une deception qui me fait redouté ma prochaine lecture de cet auteur.....
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Zafon utilise les "ficelles" qui ont déjà fait leurs preuves dans "L'ombre du vent" (son meilleur à mon sens) ou "Marina"... et ça marche! Difficile de revenir sous notre ciel pluvieux une fois qu'on a plongé dans la Barcelone de la Belle époque.En bref, je ne pense pas qu'il s'agit du livre qui changera ma vie mais, en revanche, je dois bien avouer que Zafon connait bien le lecteur et sait le séduire.
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