L'ombre du vent

Roman abandonné au bout de 300 pages environ. Malgré une écriture très plaisante, je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'intrigue. L'enquête de Daniel Sempere sur le mystère de Julian Carax et de ses livres brûlés s'étire en longueurs et la tournure fantastique que prend le récit m'ont découragée.

Ce livre a été primé de nombreuses fois et je comprend totalement pourquoi. La diversité des thèmes abordés, le Barcelone d'après guerre, les histoires d'amour et d'amitié de Daniel, et de Juliàn... Oui mais voilà, je me suis totalement perdue !
Il m'a fallut revenir en arrière, relire des pages déjà lues, luter pour ne pas lire en diagonale des passages très très longs...
J'en attendais peu, je n'avais même pas lu le résumé. Alors ça n'est pas vraiment un #flop mais ça n'est franchement pas un top.

Un père emmène son fils choisir un livre dans une bibliothèque des livres oubliés. Fasciné par l'auteur méconnu du livre qu'il a lu, il enquêtera pour connaître les détails de sa vie. J'ai trouvé le rythme un peu lent et au début on ne sait pas trop où l'auteur veut nous emmener. Quand les détails de l'histoire se déroulent ensuite ça va un peu mieux. Mais je n'ai pas trouvé un intérêt suffisant pour l'histoire qui m'a parue bien longue.

Livre pas très bien écrit : les personnages sont plats,stéréotypés ,sans épaisseur.
Il pourrait se passer des choses mais non il ne se passe rien... ;ambiance faussement effrayante. Parfois quelques traces d'humour...
Comme souvent avec les best-sellers les promesses ne sont pas au rendez-vous.

J'avais hâte de découvrir l'univers de ce roman aux vues de élogieuses critiques des Babélionniens et Babélionniennes mais mon dieu quelle déception !

Pour moi l'ombre du vent m' à transporté dans une sorte de quête/d'enquête policière longue, longue mais longue ! J'ai même hésiter à arrêter le roman en cours de lecture.

La magie n' a pas opérer pour moi

Je crains que contrairement à bcp d'autres se livre n'a pas réussi à me captiver outre mesure...déçue...

Lent, long, prévisible, abandonné à la moitié.

Roman intéressant sans plus. L'accroche de l'édition poche "Si vous avez le malheur de lire les trois premières pages de ce roman vous n'avez plus aucune chance de lui échapper" est tout de même exagérée !
Lecture agréable parfois des superbe phrases qui en quelques mots décrivent parfaitement un personnage, une atmosphère
"Il vivait perpétuellement collé à un pipe éteinte qui répandait des effluves de marché persan"
"Le garçon acquiesça et partit en traînant les pieds, et son âme avec"
"L'haleine de la rue agitait les rideaux"
"Une horde de petits vieux courtisaient les pigeons du cru, réduisant la vie à des miettes de pain et à une attente sans but"
L'idée initiale du roman, choisir dans un lieu secret un livre qui vous marquera à jamais et influencera votre vie, est très originale et aurait pu donner un roman dense de réflexion sur le destin, le hasard, la responsabilité, les choix de vie, etc. Carlos Ruiz Zafon aborde par moment ces thèmes sans vraiment aller jusqu'au bout. L'auteur oscille entre plusieurs direction, le roman d'action un peu thriller, avec cet officier de la police espagnole, Fumero, tortionnaire, dont la seule obsession est la vengeance, le roman historique décrivant la Barcelone du début du siècle et durant la guerre civile, un roman sociologique et psychologique sur l'Espagne de cette époque, très pudibonde, catholique rigide sur les moeurs et la découverte par un jeune adolescent de l'amour. A vouloir courir tous ces thèmes, j'ai fini par m'enliser (m'ennuyer) dans un roman un peu fade, avec des rebondissements dignes d'un roman de gare ou des "Feux de l'amour", cependant très agréable à lire mais qui n'est pas arrivé à me captiver. Dommage.

Incapable de poursuivre au-delà de 150 pages...

J'ai été plus touchée par l'évocation de la vie dans l'Espagne franquiste que par les aventures des protagonistes.
Les incursions dans le fantastique sont très bien amenées, et menées : on est au bord de basculer dans l'irréel sans y tomber toutefois.
Quel est le rôle du mélodrame (l'histoire d'amour contrarié avec le parallélisme entre les deux générations) dans ce roman ? Montrer que cela ne reste après tout qu'une fiction/invention, ou est-il une part complète et "sérieuse" de la narration ?