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4,2

sur 10033 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A défaut de m' y être jamais intéressée, j'avais souvent vu ce titre sur les devants des présentoirs; physiquement cela ressemblait à un best seller... En réalité ce livre c'est un choux à la crème (avis très personnel il est vrai). J' adore le choux à la crème, ce gâteau sans prétention: une pâte à choux et beaucoup de chantilly, pas forcément bon pour la ligne mais de temps en temps on peut se faire un petit plaisir . Oui de la gourmandise donc, mais pas de celle qui se déguste lentement, non là, pas de manière on y va franco! Les pages défilent les unes après les autres à une vitesse surprenante, d'autant que, je l'avoue, ma lecture a eu tendance à s'emballer parfois sur certains passages. ( ou comment lire plus vite que son ombre :)-)
Je me suis laissée emporter par un récit efficace, rythmé,agrémenté de multiples rebondissements dans lequel Zafon parvient à tisser une toile aux mailles resserrées. Les éléments de cette intrigue rocambolesque nous sont lâchés peu à peu pour aboutir au tableau final, où chaque personnage trouve sa place.
Bref ce bouquin m'a rappelé des temps lointains de lectures adolescentes ou j'avais du mal à décrocher et passais mes journées scotchée à mes livres.
Les livres dits populaires ont un mérite: celui de faire lire, divertir, rêver, toucher parfois . Ils répondent à leur façon à nos états d'âme du moment :
«  Les livres sont des miroirs, et l'on y voit que ce qu'on porte en soi-même »
de Carlos Ruiz Zafon.
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Je referme cette fameuse « Ombre du vent » en me disant, sans renier le plaisir que j'y ai pris, que voilà une lecture glissante : prise au début par le charme d'une atmosphère originale, mon enthousiasme s'est lentement émoussé au fil des rebondissements d'une intrigue rythmée mais souvent improbable servis par des caractères qui s'avèrent au fil des pages plus stéréotypés qu'ils ne paraissent au premier regard.
Sans avoir été jusqu'à dévaler la pente du plaisir jusqu'à l'ennui ou l'indifférence, j'ai quand même été gênée de voir au fil des pages transparaitre une intention de l'auteur qui m'a semblée plus orientée par le marketing que par la littérature, avec le sentiment qu'il avait voulu mettre dans ce livre tous les ingrédients propres à séduire le lecteur. Je me suis sentie en effet comme appâtée comme un chaland par un produit d'appel (le cimetière des livres oubliés, idée géniale s'il en est !), puis baladée dans les rayons un peu foutraques du magasin Zafron entre les gondoles suspens, romance, histoire, humour, fantastique, thriller, guerre… L'ensemble, un peu long, donne finalement un sentiment de fourre-tout coloré de littérature, mais tout de même assez plaisant, et je comprends que ce livre ait eu beaucoup de succès.
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Quelle déception à la lecture de ce roman fleuve ! Charmée par de nombreuses critiques élogieuses sur Babelio, j'ai entamé la lecture de «L'ombre du vent » avec enthousiasme et les premières pages sont effectivement prometteuses.
Un matin de 1945, le petit Daniel suit son père au coeur du quartier gothique à Barcelone pour se rendre au cimetière des livres oubliés. La scène est magnifique, Daniel se perd dans le labyrinthe de cette mystérieuse bibliothèque secrète et adopte selon le rituel établi, un livre pour le sauver de l'oubli…
En choisissant « L'ombre du vent » de Julian Carax, il va non seulement bouleverser sa vie mais réveiller de vieilles douleurs autour de son auteur disparu. Son obstination à connaître la vérité va rapidement se transformer en quête initiatique et provoquer de nombreuses rencontres…
Le récit est rythmé, le mystère plane à chaque page et seul le truculent Fermin Romero de Torres, un clochard qui deviendra l'ami de Daniel, apporte une note d'humour avec son langage coloré et son énergie débordante. Mais le funeste Francesco Javier Fumero, un policier fouineur et sans pitié va entraver les recherches. de nombreux dangers guettent Daniel et autour de lui, les femmes sont sacralisées, belles, intelligentes, tourmentées…
Les personnages sont finalement assez convenus et les livres ne nourrissent pas assez l'intrigue de cette histoire mais servent uniquement de prétexte, Barcelone sert de toile de fond à cette histoire mais on ressent une grande frustration à ne pas en savoir plus, à respirer ses odeurs et à visiter la ville de manière singulière… La carte postale est trop brumeuse, on ressent une grande frustration tant on aimerait la voir s'animer sous la plume de Carlos Ruiz Zafon.
Je m'attendais à un roman plus envoutant et profond, j'ai seulement lu un agréable roman pour les vacances.
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Un enfant emmené en secret par son père dans un lieu appelé Le cimetière des livres oubliés, l'adoption d'un livre unique auquel on prête allégeance pour la vie, la recherche d'un auteur disparu... Mystère, ambiance intriguante, suspens, ésotérisme... Voilà ce que nous promettait Zafón avec L'ombre du vent. Et je dois bien avouer que ça marche pendant un bon moment. Certes, quelques couacs s'insèrent ici et là. On se fiche un peu que Daniel, le héros, l'enfant que l'on verra devenir un jeune adulte pendant la guerre civile à Barcelone, s'amourache d'une jeune femme au physique aguicheur mais dont le personnage ne sert pas à grand-chose - oui, oui, ce sont les premiers émois de Daniel, mais franchement, nous, on veut connaître l'histoire du livre et de son auteur Julián Carax, pas les fantasmes d'un ado qui veut se taper une fille de dix ans de plus que lui. Ensuite, que Daniel refile le livre auquel il est censé être lié pour la vie à cette fameuse beauté, c'est énorme. Un peu comme si Gollum refilait l'anneau unique à la première gobeline qui lui fasse du gringue, quoi... Et puis des faits graves, comme le viol collectif en prison d'un voisin de Daniel, sont un peu traités par-dessus la jambe. Oh oui, tout ça est bien terrible, mais enfin au bout de deux jours on n'y pense plus trop, parce que bon, on a quand même une histoire en route, histoire qui n'a d'ailleurs pas beaucoup avancé, soit-dit en passant. La faute à Daniel, d'ailleurs, qui passe son temps à fantasmer sur toutes les belles filles avec de beaux nichons qui lui passent sous le nez. Donc forcément, avec tout ça, l'affaire Julián Carax - notre grande affaire - s'éternise.

Quand Daniel se décide enfin à reprendre son enquête, en revanche, nous voilà repris dans les filets d'une intrigue que les personnages cherchent à reconstituer comme un puzzle. Et ça, ça marche. Sauf que j'ai l'impression que Zafón ne savait plus comment se sortir de ce puzzle. Résultat : un peu avant la fin, on a la révélation, d'un coup d'un seul, de toute l'histoire, sur une petite centaine de pages. Toute cette histoire qu'on essayait tout comme les personnages de recomposer patiemment. Sans compter que le coup du twist à la Darth Vader, ben c'est plus trop une nouveauté.

Je passe sur le fait que le père de Daniel est un personnage complètement sous-exploité, que toutes les filles qui font craquer Daniel sont des clones (on se croirait presque chez Philip K. Dick) au buste parfait (je ne sais pas si c'est l'auteur ou le traducteur qui a fait preuve de pudibonderie, mais c'est un fait que le terme "buste" est largement préféré a celui de "seins" - alors qu'il est bien connu que les ados pensent plutôt en termes de "nichons", mais je dis ça, je dis rien), et, surtout, que l'aspect ésotérique du Cimetière des livres oubliés tombe complètement à plat.

Je l'avoue pourtant, malgré tous les défauts qui s'accumulaient de plus en plus sur la fin, j'ai espéré longtemps, très longtemps, que Zafón nous réservait une surprise, qu'il avait concocté pour ses lecteurs une dernière astuce qui ferait de cette histoire une mise en abyme, une enquête qui n'était que fantasme d'un écrivain qui serait le héros de son roman. Rien de tout ça, malheureusement, mais une fin rose bonbon qui tire un trait sur tous les malheurs accumulés et évoqués au cours du roman.

Reste un roman à énigme qui se lit plutôt bien pendant les 4/5èmes du livre, qui distille une certaine ambiance, même si elle n'est ni assez angoissante ni assez prégnante à mon goût, et qui traîne malheureusement en longueur.

PS : Et y'a de ces coquilles ! On va pas me faire croire que Grasset n'a pas les moyens de se payer une armée de correcteurs.
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J'ai bien aimé cette lecture cependant je n'ai pas eu de coup de coeur. Cette histoire nous mène en Espagne et commence avec un père qui amène son fils choisir un livre dans le cimetière des livres oubliés. L'enfant choisi un bouquin se nommant l'ombre du vent, celui-ci appréciant ce livre choisi décide de faire des recherche sur l'auteur Julian Carax. Il découvre alors qu'il n'existe pas d'autres exemplaires de ce livre et un mystèrieux personnage du nom d'un personnage de L'ombre du vent tente de lui racheter son volume.

Sur un fond de guerre en Espagne et de secret de famille (surtout du côté de la famille de Julian Carax) cette belle fresque nous embarque, avec des personnages haut en couleur surtout celui de Fermin.

Une belle lecture et un grand merci au club pioche dans ma Pal d'Octobre pour cette découverte.


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« Chaque livre a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui » (C.L. Zafón)

J'ai rêvé avec ce roman picaresque à l'atmosphère dantesque. J'en suis sortie complètement envoutée : « Rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur. »
L'Ombre du vent est une énigme parsemée de zones d'ombres et de caves humides. Barcelone, de 1945 à 1966, sous le régime franquiste à aujourd'hui. La ville des prodiges est marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent. Un homme emmène son petit garçon dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets « enterrés dans l'âme de la ville » : L'Ombre du Vent.
Il n'est pas question d'en révéler l'intrigue, ni même de tenter de s'en approcher. Il suffit de savoir qu'il s'agit de livres maudits, de l'homme qui les a écrits, d'un personnage qui s'est échappé des pages d'un roman pour le brûler, d'une trahison et d'une amitié perdue. Une époustouflante histoire d'amour, de haine et de rêves. Tableau historique, récit fantastique, réalisme magique, énigme policière où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, ce roman d'apprentissage et d'aventures mêle inextricablement la littérature et la vie.
L'Ombre du vent est avant tout un roman de l'amour du roman. La vie est un livre tentateur, maléfique, obsédant. Beaucoup évoquent le fantastique du Maître et Marguerite de Boulgakov. Une dimension poétique à l'image du titre où le sujet le plus poignant est bien le temps. Zafón sème le vent et récolte un superbe frisson !
Récit magnifique, surréaliste et nostalgique, plein de poésie et de violence.

Zafón décrit les ambiances comme ce n'est pas permis : c'est beau et fort, sa bibliothèque fait envie tant elle regorge d'ouvrages rares et mystérieux, Barcelone est vivante sous nos yeux et pourtant hantée par des fantômes, le cimetière des livres semble palpable...

(mon article est paru dans la Webmag Nananews
Lien : http://nananews.fr/fr/lagora..
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Une idée de base originale, une écriture agréable avec certains dialogues qui donnent le sourire, quelques belles histoires d'amour tragiques et une petite dose de suspense: tous les ingrédients étaient réunis pour me faire passer un bon moment!

Un peu réticente au départ du fait du côté fantastique annoncé sur la quatrième de couverture mais attirée par les nombreuses critiques élogieuses lues notamment sur Babélio, je me suis finalement décidée à plonger dans ce pavé quand une amie, qui connaît mes goûts littéraires, me l'a prêté en me promettant un bon moment...
Et, effectivement, la lecture m'a été agréable mais n'a pas été le coup de coeur que j'espère toujours quand j'entame un roman tellement prometteur: j'en attendais peut-être trop...

Si les pages ont tourné à vive allure, sans que je m'en rende vraiment compte, si j'ai aimé découvrir l'ambiance du Barcelone des années 30, si certains personnages m'ont semblé très sympathiques et attendrissants, si j'ai trouvé l'idée de départ très originale, l'histoire m'a quand même semblé un peu compliquée et il m'a fallu un peu de concentration pour ne pas me perdre dans tous les personnages, parfois appelés par leur nom, puis désignés par leur prénom.
Par chance, et c'est sans doute ce qui fait l'intérêt de ce gros roman, c'est après la dernière page tournée que tout se met en place, que chaque personnage trouve sa justification.

En bref, une bonne surprise par rapport à mes appréhensions de départ mais sans doute, pour moi, pas le souvenir marquant qu'il semble avoir laissé à de nombreux lecteurs!
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J'ai essayé d'aimer ce livre. Vraiment. J'ai réussi en fait, mais l'histoire d'amour aura duré à peine 100 pages…

L'ouvrage a pourtant tout pour plaire. Et il plait ! à en juger par les critiques élogieuses qui pleuvent sur Babelio et ailleurs. Quand on s'adresse à un public de passionnés des livres, quoi de mieux que de placer l'objet même de cette passion au centre de l'intrigue ? Quoi de mieux que de choisir deux héros, Daniel et Julian, respectivement libraire et écrivain ? le tout avec une plume, disons-le, très élégante (bien qu'un tantinet pompeuse) qui nous donne souvent de belles perles assez philosophiques qu'on ne peut s'empêcher de publier sur son réseau social littéraire favori. Cet ouvrage a en effet, des qualités indéniables et vous pourrez, à n'en pas douter, avoir un aperçu plus étendu de celles-ci dans la plupart des avis publiés à son propos. Ce livre fait presque l'unanimité !

Mais pourquoi est-ce que moi, je n'achète pas ? Voilà la véritable question… Difficile à dire mais j'ai l'impression que l'histoire est en quelque sorte victime d'une entrée en matière trop prometteuse. Je pourrais comparer la façon dont j'ai ressenti l'énergie du récit à celle d'un groupe de rock qui joue deux ou trois de ses plus grands succès au début du spectacle et par la suite, ne fait qu'enchainer les pièces de son nouvel album que personne ne veut entendre. Au début, on s'excite, on se dit qu'on va passer une super soirée. Rapidement, on revient sur terre et on commence à s'ennuyer. On garde espoir et on reste quand même jusqu'à la fin, au cas où le groupe jouerait quelques bons vieux succès lors du rappel. Malheureusement, ce rappel, quoiqu'un peu meilleur, n'a rien pour nous faire oublier nos attentes déçues. On retourne à la maison, toujours sur sa faim, en se disant qu'on ne sera pas de la prochaine tournée. J'ai vécu pareille expérience me semble-t-il mais… j'ai oublié le nom de formation. Allez savoir pourquoi…

Pour moi, un bon roman doit compter sur quelques figures aux personnalités complexes qui évoluent au fil de l'histoire. J'aime les personnages tourmentés et il y en a dans « L'ombre du vent ». Seulement ici, on SAIT qu'ils le sont mais on ne le RESSENT pas. Les personnages de Zafon m'ont semblés statiques. Si les dates n'étaient mentionnées au début des chapitres, on ne croirait jamais que l'histoire se déroule sur une période de plus de 20 ans. Ils m'ont paru unidimensionnels et, je dirais, peu attachants. On est ici dans les bons et les méchants, genre Blockbuster Américain (pour ce qui est de la profondeur des personnages bien entendu). Je crois qu'au fond c'est cet aspect qui a un peu gâché mon plaisir.

J'aurais pu aimer ce livre. À une autre époque de ma vie ou ne serait-ce que dans un autre contexte, les deux pieds dans le sable sur une plage de Cuba par exemple. Tous les goûts sont dans la nature et ils évoluent avec le temps. Je peux très bien comprendre que ce livre soit tant apprécié. Il faut seulement pondérer ses attentes et prendre le livre pour ce qu'il est : une lecture légère et divertissante qui ne laisse pas vraiment sa marque en nous. Je vais donc l'enterrer dans mon cimetière des livres à oublier.
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Ce livre est resté longtemps à m'attendre, et la critique de Chrisdu26 l'a fait remonter à la surface de ma PAL.
Je me suis laissée entraîner dans Barcelone à travers l'histoire de Daniel.
Un soir , en compagnie de son père qui lui fait découvrir le Cimetière des Livres Oubliés, Daniel va choisir un livre " l'ombre du vent" qui va changer sa vie. Dès lors, il va chercher à percer le mystère de Julian Carax l'auteur de ce livre et nous entraîner à la suite de personnages plus ou moins sympathiques dans les rues de Barcelone.
Je ne me suis pas ennuyée avec ce livre plein de rebondissements!
Il ne me reste plus qu'à découvrir cette ville!
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Vaste intrigue mêlant le roman feuilleton au gothique light, les rebondissements sont quasi infinis, le méchant vraiment très méchant, sa fin lente à venir. Côté style, c'est plutôt ampoulé, avec parfois quelques métaphores à la limite du ridicule. J'ai quand même marché dans cette quête autour d'un auteur maudit et de ses livres qu'un mystérieux homme ayant l'apparence d'un mort vivant s'emploie à détruire dans la Barcelone d'après-guerre. Il y a aussi du comique un peu à la Eduardo Mendoza. Bref, j'ai pris du plaisir à le lire mais de mon point de vue, ce n'est pas inoubliable.
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