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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier des livres empruntés à la bibliothèque avant sa fermeture... il faudra aviser pour la suite... relire, écumer le pauvre rayon de mon supermarché, compter sur les amis et leurs dépôts sans contact sur la table de jardin...
En attendant, c'est encore un roman qui entrelace plusieurs époques et encore une histoire de femme dans un monde hostile. Soit je les attire, soit c'est devenu la forme et le sujet incontournables aujourd'hui, à toutes les sauces... Cette fois, c'est la confrontation entre une culture palestinienne opprimée et un univers américain qui laisse prospérer un communautarisme figé. L'entrelacs des époques met en évidence la manière dont l'identité féminine d'une communauté se forge à travers les générations et malgré les aspirations individuelles. C'est intéressant, c'est assez bien écrit. On s'attache aux personnages et les portraits sont assez nuancés pour qu'on saisisse la complexité des trajectoires de chacun.
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Encore un roman construit autour de personnages placés à des époques différents dans lequel on suit Isra dans les années 1990 et sa fille Deya en 2008 ! Sur elles plane la présence de la terrible Farida, belle-mère de la première et grand-mère de la seconde.
Isra vit en Palestine. Elle a 17 ans, l'âge de se marier avec un homme choisi par ses parents. Pendant toute sa courte existence, elle a entendu sa mère lui répéter comme un mantra que la place d'une femme est dans son foyer. le seul acte d'insoumission qu'elle s'autorise est la lecture qui attise ses rêves de liberté, d'aventure et d'un amour partagé.
En épousant Adam, un Palestinien dont la famille s'est installée à New York, elle troquera sa prison pour une autre.
2008 à Brooklyn. Deya est orpheline. Elle a 18 ans et voit défiler les prétendants que Farida lui présente. Confrontée à un dilemme entre le respect de l'héritage familial et une aspiration à l'indépendance, elle est moins soumise que sa mère.
Avec ses portraits sur trois générations, Etaf Rum, qui a puisé dans son histoire personnelle la matière de ce premier roman, se penche sur la destinée des femmes dans certaines communautés musulmanes respectueuses de traditions d'un autre âge.
Réduite à un ventre ayant pour impératif de donner naissance à un garçon et de satisfaire les besoins de son mari, l'épouse modèle est battue au moindre faux pas.
Sur plus de 400 pages, l'autrice décrit de façon insistante le calvaire de ces femmes.
En raison de ces redondances et d'une écriture plate, scolaire et manquant de souffle, ce récit, qui est aussi une ode à la littérature qui libère et réinvente la triste réalité, m'a moyennement emballée.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Isra part à Brooklyn en 1990 pour un mariage arrangé. Elle perd toutes ses illusions, soumise à des traditions archaïques.
18 ans plus tard, sa fille Delya parviendra--elle à s'extraire du carcan ?
J'ai presque détesté ce livre ! La structure du récit est stressante. On passe sans arrêt d'une époque à l'autre, et cela finit en queue de poisson.

Quel dommage car le sujet serait très intéressant (sort des femmes palestiniennes, poids des traditions, enfermement en elles-mêmes, place des hommes eux aussi victimes des traditions...).
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Sujet très intéressant dénonçant la place de la femme dans la culture palestinienne, et au delà dans la culture arabe. Et surtout montrant que cette place se transmet aussi bien par les hommes et les femmes, même dans les familles qui migrent ou qui sont victimes de l'exode dû à la politique d'invasion israélienne.
Très illustratif et riche en informations. Il m'a permis de rentrer dans un monde que je ne connaissais que superficiellement. J'ai bien apprécié le livre pour cette raison.
Par contre, du point de vue littérature j'ai moins été emballé. Certains personnages comme Isra m'ont paru un peu forcés et d'autres traités trop sommairement. Et certaines situations pas très y s'insérant mal dans le récit.
À mon avis c'est un bon moyen de se documenter mais un peu moins pour tirer un plaisir au niveau roman.
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Je referme ce livre à l'instant, émue. Ces voix de femmes, celles d'Isra, de Deya et de Farida, celle de Sarah aussi, dessinent la condition de la femme et son évolution de génération en génération : la violence qui s'abat sur elles, qui les brise ou les endurcit, les transformant parfois malgré elle en bourreau de leurs propres filles, victime d'une malédiction (être une femme) qui ne peut être rompue. Ce récit est justement celui du courage de celle qui décide de dire stop, et choisit de ne pas se soumettre à ce qu'on lui a toujours présenté comme le destin naturel d'une femme.

Ce récit est très touchant. En revanche, j'ai toujours quelques réserves à la lecture de ce type de récit qui se veut "édifiant". Même si l'autrice tente de restituer la complexité de ces parcours de femme et évite de verser dans un manichéisme un peu carricatural, son style manque parfois de subtilité.
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Voici un énième roman sur la condition de la femme dans la culture orientale.

Pour moi, ce roman ne dégage par la force de "Mille Soleils splendides", "La Perle et la coquille", "Ici, les femmes ne rêvent pas : Récit d'une évasion", ou "le voile de Téhéran".

La singularité de "Le silence d'Isra" réside sans doute dans le fait d'avoir situé le contexte du roman à Brooklyn. Ceci ajoute une dimension différente au récit. La liberté et l'émancipation sont à portée de main, mais en même temps si difficilement accessibles... le parallèle entre Isra, arrivée de Palestine et Deya sa fille, ayant grandi à Brooklyn est aussi intéressant.

L'alternance des temporalités entre la vie d'Isra et de Deya, avec un soupçon de mystère autour du drame ayant eu lieu en 1997 nous tiennent en haleine et compensent quelque peu les longueurs et redondances de certains chapitres.

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Isra est une jeune palestienne dans les années 90. c'est une femme, elle n'a pas le choix de sa vie. Elle espère, elle aspire à une autre vie en Amérique. Mais l'espoir s'évanouit très vite. A défaut de pouvoir se libérer du joug de la culture dans laquelle elle a été élevée, elle va essayer de sauver ses filles. Ca lui coutera la vie.
Ce livre dresse un tableau sans merci de la place de la femme dans une famille aveuglément attachée à ses traditions. On est souvent subjugué par ce que l'on ne peut pas comprendre. Pourtant j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage d'Isra, ou à sa fille Deya. Ce premier roman est prometteur mais pas assez abouti à mon goût. Certains passage du livre m'ont fait penser à la rédaction d'un jeune collégien.
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1990. Isra est née et vit dans une famille très pauvre de Palestine. Elle est sensible, aime lire et rêve d'amour. Elle n'a que 17 ans quand on la marie à Adam, un homme plus âgé qu'elle, palestinien vivant à Brooklin.

🌻Loin du rêve que les Etats-Unis pourraient lui promettre, elle y trouve les contours très exigus d'une famille ultra-traditionnelle. Les femmes y sont esclaves des tâches ménagères, recluses à la maison, sommées de donner un ou plutôt des fils, et subissent des pressions énormes si ce n'est pas le cas.

🌻En quelques années, Isra a quatre filles et sa vie devient un véritable enfer. Loin de l'amour, les coups de son mari commencent à pleuvoir…

🌻Dans ce roman, à l'histoire bouleversante, on suit les destins de trois femmes, Farida, la belle-mère, Isra et sa fille aînée Deya qui parviendra heureusement à secouer ces horribles habitudes et à prendre sa vie en main.

🌻Et on a presque peine à croire qu'en 2008, l'époque où le récit s'achève, une femme devait avoir un courage quasi inhumain pour demander… d'étudier à l'université avant de se marier.

🌻Le silence d'Isra décrit un patriarcat moyen-oriental pur et dur, qui détruit les femmes et dont les hommes sont à leur façon également victimes.

🌻C'est parce qu'elle ne trouvait pas de livre où l'on évoque le quotidien des femmes arabes qu'Etaf Rum a écrit le sien, largement autobiographique.

🌻Un peu trop tire-larmes, écrit trop simplement, mais particulièrement intéressant.
Lien : https://www.instagram.com/bc..
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Il me tardait de découvrir l'histoire d'Isra, et celle de sa fille Deya. le résumé m'avait beaucoup tenté et les avis à propos du roman étaient tous unanimes. Malheureusement pour moi, ça a été une déception. Loin du coup de coeur, "Le silence d'Isra" n'a pas su me convaincre.

J'ai eu le sentiment que le roman tirait en longueurs. Je ne me suis pas attachée à Isra, dont j'ai eu du mal à comprendre les réactions et les choix. Beaucoup de tristesse se dégage de ce récit, ce qui a rendu ma lecture assez compliquée. J'avais beaucoup de mal à voir au-delà de toutes ces émotions négatives.

Néanmoins, ce roman délivre un beau message d'espoir, surtout à travers le personnage de Deya. Il m'a permis également d'en apprendre énormément sur tous les us et coutumes des palestiniens musulmans, vivant en Palestine ou aux États-Unis.

En conclusion, ce roman me laisse sur une impression mitigée. Bien que très instructif, divinement bien écrit et mettant en avant l'importance des livres et de la lecture, j'ai trouvé beaucoup de longueurs à cette histoire. J'ai également ressenti de l'accablement face au destin d'Isra. Malheureusement l'espoir qui transparaît dans ce récit n'a pas su évincer le sentiment de tristesse qui ne m'a pas quitté tout au long de ma lecture.
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