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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Puisque j'avais fait l'erreur de lire le tome 2 avant le 1, j'ai vite réparé mon erreur en découvrant le premier tome, celui qui nous montre le comte Zaroff, aristocrate russe ayant fui le pays à la révolution de 17, sur une île perdue, du côté de l'Amérique du Sud, s'adonnant à son sport préféré : la chasse, celle à l'homme.

Paf, une balle dans la tête des gibiers, le comte a gagné la chasse… Mais un homme s'est échappé, il a réussi à tenir tête au terrible chasseur et quand il racontera son histoire, bien entendu, personne ne le croira, sauf une femme… Fiona Flanagan est la fille du chef du crime organisé irlandais de Boston et elle sait que son père s'est perdu au large de l'ile du comte…

Zaroff a quitté son île et s'est installé sur un autre, du côté du Venezuela, là où Fiona va débarquer avec ses caïds pour venger son père… le chasseur va devenir le chassé, la proie, mais gaffe qu'ensuite, la proie ne redevienne ce qu'elle est de mieux : chasseur !

Pour ce premier album consacré au comte Zaroff, le scénariste Sylvain Runberg s'est inspiré du roman "Le jeu le plus dangereux", de Richard Connell, adapté au cinéma sous le titre "Les chasses du comte Zaroff" (The Most Dangerous Game, en 1932). Juste inspiré, cette histoire n'est pas une adaptation.

La première chose que j'ai aimée, dans cette bédé, ce sont les dessins, une fois de plus. Ils sont superbes, bien réalisés et les décors de l'île sont réalistes et détaillés.

Le scénario est assez classique : une vengeance, l'envahissement de l'île du comte, des otages pour le faire bouger de son trou et des caïds armés comme des destroyers de combat, prêts à transformer Zaroff en puzzle.

Mais gaffe, nous sommes dans les années 30 et en ce temps-là, les hommes n'aimaient pas être dirigés par une femme, fût-elle la fille de leur ancien boss…

Zaroff est un homme plein de ressource, même en peignoir et pantoufles, c'est un type dangereux, qui a piégé son île et qui est capable d'ajouter des pièges pour se débarrasser des méchants lancés à ses trousses, qui pensent que le nombre et l'armement feront la différence, oubliant que sur cette île, il y a des bestioles dangereuses qui n'hésiteront pas à mettre de l'humain à leur menu.

Et puis, apparemment, notre comte connaît son île par coeur, non ? Oups, petit souci chronologique, là, Zaroff a dû changer d'île, reconstruire un fort et il n'est pas possible, sur la même année, d'arriver à faire tout cela, tout en explorant son nouveau biotope afin de la connaître sur le bout des doigts… Ou alors, Zaroff est surhumain !

Oui, le scénario est classique et l'histoire de vengeance n'est là que pour donner de l'action, du sang, de la violence et des morts… Ne cherchons pas trop de profondeur, même si, dans la traque, certains personnages de la famille du comte vont se révéler être plus costaud qu'ils n'y paraissent.

Une bédé que l'on découvrira pour l'action, pour le rythme, pour l'adrénaline qu'elle ne manquera pas de faire monter et aussi pour les superbes dessins qui, à eux seuls, valent l'achat de cette bédé (ou son emprunt).

Une bonne lecture !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Sylvain Runberg imagine dans cette BD une suite inattendue au livre de Richard Connal The Most dangerous game, adapté au cinéma en 1932 sous le titre Les chasses du comte Zaroff. Un film un peu mythique, tourné en même temps et dans les mêmes décors que King Kong, qui voit un ex-général tsariste chassé de Russie, installé dans une île des tropiques, s'adonner à sa passion pour la chasse... sur des êtres humains…

Runberg reprend cette histoire en lui apportant une suite. Une américaine, Fiona Flanagan, dont le père a été tué par Zaroff dans une de ses chasses, souhaite se venger du général et met tout en oeuvre pour cela. La dame a un caractère affirmé (c'est peu de le dire) qui lui vient certainement de son paternel, qui était le chef de la pègre irlandaise de New-York. Dés qu'elle a localisé la nouvelle tanière de Zaroff, la voilà qui débarque avec son clan dans son île, et entend bien se venger en pratiquant elle aussi une sombre chasse : celle de la soeur et des nièces de Zaroff, histoire de rendre au général la monnaie de sa pièce.

En découle une suite de scènes d'action, très bien mis en images par François Miville-Deschênes, dans le contexte verdoyant d'une île vite oppressante.

Cette histoire en un tome est une réussite.
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Le comte Zaroff se cache sur une ile déserte et tropicale. C'est le plus grand chasseur, d'un genre particulier puisque qu'il adore traquer... les hommes. Mais un jour la fille d'une de ses proies souhaite lui rendre la pareille.

Pour la petite histoire cette bande dessinée est inspirée d'une nouvelle de Richard Connell parue en 1924, adaptée au cinéma en 1932 sous le nom de "Les chasses du comte Zaroff". En réalité il s'agit d'une suite de cette nouvelle puisque le récit se déroule après. Je n'ai ni lu cette nouvelle ni vu le film, donc rassurez-vous ce n'est absolument pas une nécessité pour comprendre l'histoire. Les 15 premières pages nous en résument l'essence de manière efficace tout en introduisant finement ce qui va suivre.
Le scénario est un thriller du type survival. Nous sommes sur une ile déserte, tropicale et étouffante dans laquelle s'articule deux groupes, à la fois chasseurs et proies. celle du comte Zaroff et celle de Fiona Flanagan. le premier lutte pour sa survie et pour son plaisir de la chasse, l'autre pour sa survie et pour son désir de vengeance. Les personnages sont forts, très sombres et violents, et pourtant une part d'humanité est toujours présente et souvent tournée vers la famille.
La tension est soutenue tout au l'on de l'album et l'ambiance vraiment bien rendue. Il y a une certaine violence tout au long du récit, les morts sont nombreuses!

Le dessin de Miville-Deschênes est vraiment de qualité. Si l'ile, presque un personnage en soi, n'est pas le moins du monde réaliste, il faut bien avouer qu'elle est parfaitement rendue. Luxuriante, étouffante, chaude et humide... le décor est particulièrement soigné ce qui participe à l'ambiance très importante dans cette bande dessinée.
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Pfff.
Voici 80 pages de lectures, que je n'ai pas vu défilée.
On plonge immédiatement en pleine action, et il n'y a pas une minute de répit. C'est l'adaptation d'une nouvelle.... ceci explique peut-être cela.
D'ailleurs encore une fois cette BD me donne très envie de découvrir le texte original... et pourquoi pas le film qui date des années 30.
Zaroff est un personnage détestable, mais ses ennemis également... ce qui par moment m'a un peu déstabilisée : très souvent dans mes lectures, je prends parti. Mais là, pour qui prendre parti ? Pour le psychopathe ? ou pour les mafieux.... quel dilemme !
Le dessin est dynamique est colle bien avec le récit.
Les décors de cette îles, rendent une ambiance encore plus rude...
Par contre, j'ai un peu de mal avec les personnages. Je trouve qu'il se ressemble tous... A part Zaroff qui a un physique particulier, les autres semblent sortir du même moule.
C'est une lecture bien agréable. J'avais hésité à l'emprunter, mais je ne regrette pas.
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Je viens à peine de terminer cette bande dessinée d'aventure et j'ai vraiment adorée!
le dessinateur Francois Miville Deschênes est originaire de ma région au Québec et ma librairie indépendante avait prévue un 5 à 7 de dédicace pour présenter Zaroff dans les dernières semaine. Comme je connais l'homme et son travail, il était clair que je me présenterait a cette activité et me procurerait cette plus récente bande dessinée.
Zaroff est donc un riche comte exilé sur une ile déserte qui s'occupe à son passe temps favori; récupérer les gens qui s'échoue sur son île, les armés, puis les poursuivre a travers la forêt dans le but d'en faire des trophées. La fille d'une des victimes se met en tête de trouver cette île et à son tour, de partir à la chasse du comte pour se venger.
D'abord basée sur un roman et un film tous les deux présenté entre la première et la deuxième guerre mondiale, Miville-Deschênes et Runberg s'inspirent de ces produits d'antan pour imaginés une suite de Zaroff. Bien sur, je n'ai rien vu ni lu avant de m'attaquer a cette BD mais au final, cette oeuvre me donne le gout de le faire.
Le produit final est donc très bien, l'histoire est sombre mais pourrait surement être attaqué par les adolescents. Les dessins sont absolument sublimes, ont y reconnait le travail de ce dessinateur surtout connu par Reconquêtes. Et j'ai vraiment adoré que l'album contienne un dossier graphique à la fin pour découvrir le travail du duo créatif. Excellent!!
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Excellente idée que cette reprise du personnage du comte Zaroff pour ajouter un chapitre à son histoire. le dit comte, faut-il encore le préciser, était l'inquiétant protagoniste d'une nouvelle publiée en 1924, mais surtout connu par le film qui a été tiré de celle-ci en 1932. le risque était bien sûr d'être trop proche du canevas initial, et il faut bien admettre que Runberg, le scénariste, flirte avec la ligne rouge : faire du chasseur le chassé serait-il suffisant pour emporter l'adhésion du lecteur ? Il faut bien reconnaître que oui, les quelques trouvailles scénaristiques ajoutées au talent du dessinateur François Miville-Deschênes maintiennent la pression, les décors sont grandioses et surtout, ce Zaroff cynique, désinvolte, séducteur, dément, obsessionnel, qui cite Marc Aurèle en le détournant complètement de son propos initial, est magnifiquement rendu. À lire avant tout pour l'ambiance et le dessin, avec une mention spéciale pour Zaroff parcourant la jungle en grand prédateur, vêtu d'une robe de chambre et chaussé de pantoufles...
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Années '30, caché sur son ile paradisiaque Nikolaï Zaroff organise régulièrement des chasses à l'homme pour son seul et unique plaisir. Jusqu'au jour ou l'une de ses victimes est un chef de gang irlandais de Boston... Avec ce meurtre il provoque la colère et la soif de vengeance de la fille de sa proie qui n'a alors de cesse de le traquer pour le tuer à son tour.

Original bien qu'inquiétant, le topo nous embarque dès les premières pages à la façon d'un thriller. le personnage de Zaroff est fouillé et l'intrigue ne manque pas de bonnes surprises. Tout cela servi par un graphisme qui sert parfaitement le scénario et l'époque. Haletant !
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Lue rapidement.
Le sujet est tandancieux, un peu facile mais plaisant. Il surfe sur nos pulsions animales, notre face sombre: la chasse à l'homme. Le héros est séduisant, charimatique et délicieux malsain. C'est d'ailleurs, à mes yeux, l'unique raison de lire ce livre.
Parce que les autres personnages sont beaucoup moins intéressants et plus caricaturaux... On retrouve des clichés lus et revus dans nombre de BD, c'est un peu dommage.
Pour le dessin, le job est bien fait, il est sérieux et appliqué.
Au final, un moment divertissant.
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L'album de Runberg et Miville-Deschênes est une suite d'une nouvelle de Richard Connell et non du film adapté qui lui a valu la gloire. Il a été proposé par le dessinateur à son scénariste de Reconquêtes, avec l'envie de traduire graphiquement les impressions ressenties à la lecture du texte. le lien avec le texte d'origine est à la fois très fort (l'album comporte une longue introduction rappelant les événements précédents) et étiré notamment par la fin qui annonce une probable extension (j'y reviens). Comme d'habitude chez Signé, nous avons un très bel album (je ne suis pourtant pas super fan de l'illustration de couverture qui semble pourtant avoir été envisagée très vite) agrémenté d'un joli cahier final avec découpage du scénario, commentaires du dessinateur sur ses croquis préparatoires et explications de développement du scénariste. du tout bon au niveau éditorial.

L'échec de Zaroff sur sa précédente chasse à l'homme l'a laissé dépressif. Réfugié avec ses hommes sur une nouvelle île, il découvre un jour une caméra devant le portail de son fort: la fille d'une de ses victimes a décidé de se venger et lance une chasse dont la proie n'est autre que la soeur et les neveux du comte. La situation chasseur/chassé semble s'inverser. Mais une fois sur le terrain, qui sera le prédateur le plus féroce?

François Miville-Deschêne fait partie de ces dessinateurs qui teasent beaucoup sur les réseaux sociaux et cette peinture de couverture, étrange avec ce vert et le look du comte circule depuis plusieurs mois, créant une envie certaine. Surtout depuis que j'ai découvert l'auteur en feuilletant en librairie l'intégrale de la saga d'antic-fantasy Reconquêtes, album qui m'a conquis autant par son scénario que par son graphisme quasi parfait. Car le dessinateur québécois est probablement l'un des plus techniques de la BD franco-belge. Juste pour vous prévenir: la lecture des pages de Zaroff ne souffrent d'aucun défaut esthétique! Concernant Sylvain Runberg je l'ai découvert sur la formidable série SF Warship Jolly Roger et je retiens deux choses: d'une part sa capacité à s'adjoindre la collaboration d'excellents dessinateurs, d'autre part l'imprévisibilité de ses scénarios, ce qui les rend très intéressants.

N'ayant ni lu ni vu La chasse du Comte Zaroff le projet n'avait aucune raison de m'attirer. Pourtant il se justifie par lui-même dans cet étonnant équilibre que les auteurs parviennent à insuffler à leur album, qui jouit de la mythologie du personnage avec la liberté d'une intrigue originale. Ou plutôt une revisitation. Un peu comme ce qu'a fait Abrams sur StarWars7 en remakant Un nouvel espoir. du coup on passe les premières pages à se concentrer pour comprendre la chronologie des évènements précédents et le who is who. Je vous épargnerais une recherche internet inutile: hormis Zaroff et les personnages présents dans l'introduction tout ce que vous verrez dans l'album est original. Pourtant il s'insère avec fluidité et l'on a vraiment l'impression que tout cela est issu de l'ouvrage original. Cela s'appelle un background et Runberg est très doué pour développer ce hors champ qui donne une consistance à toute bonne histoire.

Mais le coeur de l'ouvrage est l'aventure, avec une recette simple: un méchant (très) charismatique, une bande de bandits très armés avec à leur tête une héritière contestée par ces machos irlandais, un environnement naturel plein de pièges, d'animaux sauvages et de décors grandioses,... Soyons clairs, le vrai héros de l'histoire est Zaroff et les auteurs se cachent à peine de leur envie de nous narrer ses prouesses. Il est un monstre mais est chassé par des bras cassés pas forcément plus vertueux. Fiona (la chasseuse) est également réussie avec son guide brésilien, sorte de crocodile Dundee. Mais la donzelle au caractère bien trempé reste dans l'ombre de ce que cherchent à nous narrer Runberg et Miville-Deschênes: ce génie du mal est invincible pour peu qu'aucun tiers ne vienne fausser ses plans. On réalise ainsi progressivement que l'enjeu n'est pas de savoir si Zaroff va s'en sortir mais plutôt combien d'irlandais survivront...

L'île est un décors improbable mais grandiose, avec des formations géologiques incroyables et des panoramas qui semblent presque issus de mondes Fantasy. Surtout, le dessinateur se régale dans ses palettes de couleurs, ses décors de jungle, ses falaises, ses arrières plans aussi détaillés que les personnages, il semble à l'aise partout. du fait de l'histoire on peut ressentir une légère monotonie d'environnement mais l'action et la qualité du trait font que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde. Disons pour chipoter que la partie graphique est légèrement moins impressionnante que sur ses derniers albums, mais cela reste techniquement parfait, notamment dans ces visages et expressions, tous spécifiques et totalement crédibles. Un sacré artiste.

Zaroff est typiquement le genre d'album au sujet minimaliste mais que la seule réalisation (sans faute) propulse au rang de blockbuster de la BD. Quand un album vous permet de découvrir deux grands artistes, vous donne envie de lire le texte d'inspiration et vous régale les yeux, il est difficile de résister. Si vous aimez l'aventure et les beaux dessins de style classique, courez, Zaroff est peut-être déjà derrière vous...
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Des "héros" cinglés avec un sérieux pet au casque, que ce soit au cinéma où en bd, on en croise beaucoup. Énormément même. Mais alors ce Zaroff il est au sommet ! Un vrai furieux !

Un gang mafieux nord américain débarque en Amérique du Sud sur une île où notre "chasseur" Zaroff se cache. Les mecs arrivent en costard cravate avec leur gros flingues pour se venger. Une grosse et sauvage chasse à l'homme s'engage.
Du sang partout, des corps démembrés en nombres, etc...
Rien de crédible dans cette bd, pleine de rebondissements et d'action...
Et pourtant ça fonctionne ! On jubile devant les morts toutes plus violente les unes que les autres.

Je lirais le tome 2 qui vient de sortir !
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