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sur 444 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A la lecture de la Chorale des Dames de Chilbury j'ai immédiatement ressenti la même chose qu'à la lecture du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, un sentiment à la fois enthousiaste, car l'écriture de Jennifer Ryan nous emporte dans une histoire intime, familiale et familière, résolument féminine, avec une pincée d'humour et de drame comme il faut, et en même temps, ce ton léger nous entraîne dans les arcanes d'une guerre difficile, où les enjeux paraissent lointains dans ce petit village de Chilbury, mais lorsque vos enfants vont à la guerre et ne reviennent pas tous, alors, oui, finalement la guerre vous touche.

J'ai apprécié le ton de la confidence qu'emprunte l'auteure. Même si cette apparente légèreté cache des sujets et des personnages assez obscurs, j'ai apprécié Mrs Tilling, la véritable héroïne de ce roman "chorale", un personnage très Jane Austen-ien, j'ai été émue aux larmes par l'histoire de la petite Silvie, juive ayant fui son pays et laissé sa famille derrière elle, résolue à s'intégrer discrètement dans la famille qui l'accueille, j'ai aimé détester Venetia, la séductrice, et son amant étranger, son père, un détestable aristocrate désargenté, et entre autres la sage femme, la cheffe de chorale Miss Primrose, ...

J'ai aimé les changements dans la narration, ces potins, ces airs de jalousies, les tensions comme dans un bon feuilleton britannique. En refermant ce roman je me suis sentie chez moi à Chilbury, un village à reconstruire. La musique est très présente et vous entendrez les chants et le goût pour les cantiques de cette petite troupe de femmes pas comme les autres.

Chacune va apprendre dans la guerre l'humilité, la modestie, la tolérance et l'acceptation.

Je vous recommande cette histoire chaleureuse, en grande amatrice des séries historiques du style Downton Abbey, avec ce grain d'humour so british, si particulier, cette odeur de vieilles pierres, les cadavres dans le placard et de choses cachées sous les lattes du parquet.
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Ce roman ne restera peut-être pas dans les mémoires comme un grand classique de la littérature et pourtant, c'est diablement efficace.

L'auteure a une plume agréable et son travail de documentation autour du rôle des femmes en Angleterre durant la seconde guerre mondiale semble plutôt bien documenté. le tut prend la forme d'une roman épistolaire qui permet à plusieurs voix de s'exprimer et multiplie ainsi les points de vue sur un même évènement.

Elle nous raconte donc la vie d'un petit village anglais dont les hommes sont en majorité partis au combat et dont les femmes sont partagées entre les épreuves de la vie quotidienne et une chorale qu'elles essayent de développer pour donner de l'espoir à ceux restés au pays.

Au fur et à masure de l'histoire, la menace allemande lointaine devient de plus en plus présente avec des raids aériens meurtriers.

Cette période de guerre est aussi celle où le carcan des classes sociales se fend et les lignes bougent. L'aristocratie tente tant bien que mal de maintenir son style de vie et ses privilèges, même si elle se sclérose. le petit "seigneur" local à la recherche d'un descendant mâle, le jeune aristocrate qui profitent des bonnes avant de faire un mariage dans sa propre classe sociale... tout est au rendez-vous. Les femmes quant à elles prennent une place croissante dans la société. Les personnalités effacées prennent de l'ampleur et celles qui vivaient les choses avec légèreté prennent un peu de profondeur.

Certes, la fin est un peu cousue de fil blanc, mais c'est un très bon roman au final avec lequel on passe un excellent moment
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Mars 1940, Chilbury, dans le Kent. Les hommes ont tous été mobilisés et le pasteur du village sonne le glas de la chorale paroissiale. Les femmes ne l'entendent pas de cette oreille et encouragées par Primrose Trent, professeure de chant, décident de sauver la chorale en s'affranchissant des voix masculines.

C'est ainsi que naît la chorale des dames de Chilbury qui entend bien sillonner la campagne environnante pour remonter le moral des populations durement éprouvées par la guerre.

Mrs Tilling l'infirmière timide qui tremble pour son fils parti au front, Venetia qui fait chavirer les coeurs et sa soeur Kitty, Edwina la sage-femme, Sylvie la réfugiée juive qui a fui la Tchécoslovaquie vont s'unir et puiser un certain courage pour faire face à la guerre et à l'envahisseur et une rage de vivre dans le chant et la musique.

La chorale des dames de Chilbury est avant tout la chronique d'un petit village anglais de mars à août 1940 qui n'est pas sans rappeler le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de par son contexte et sa construction narrative.

Comme Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, Jennifer Ryan a fait le choix d'un roman épistolaire à plusieurs points de vue mais contrairement au Cercle, elle y mêle également les journaux intimes des différentes dames de Chilbury en leur donnant la parole tour à tour.

Ce roman choral qui mêle correspondances et journaux intimes est fluide et agréable, avec de l'humour mais aussi de l'émotion et de l'amour. Je trouve que l'auteure a bien mené son intrigue et savamment dosé le rythme de son récit entre les lettres, les journaux intimes et les télégrammes qui nous apportent tous son lot d'informations, ce qui imprime un vrai rythme au récit.

Jennifer Ryan a également bien composé entre toutes les protagonistes de son roman, donnant la parole successivement aux femmes qui composent la chorale même si elle fait la part belle à Kitty et Mrs Tilling dont les passages sont les plus longs puisqu'ils sont issus de leurs journaux intimes, on a plaisir à les voir évoluer et retrouver chacune d'entre elles même si Edwina est loin d'être sympathique.

Toutes ces femmes dont l'âge varie d'une dizaine d'années à l'âge mûr, se racontent et racontent leur communauté, leur quotidien en temps de guerre, les bombardements, le rationnement…

On les voit évoluer au fil des échanges, mûrir, prendre de l'assurance, se révéler. Les sentiments sont exacerbés et les traits de caractère de ces dames mais aussi des rares hommes qui les entourent, se dévoilent : générosité, lâcheté, courage, solidarité, autoritarisme, malhonnêteté, violence …

Jennifer Ryan sait esquisser ses personnages et les rendre attachants, Mrs Tilling en tête et comme je le disais plus haut, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre les héroïnes de ce récit. le récit alterne en permanence entre légèreté et gravité, humour et émotion, la tristesse étant toujours contrebalancée par une touche d'humour.

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La chorale des dames de Chilbury ravira les amateurs de romans épistolaires. Dans la digne lignée du cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ou Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles.

Dans la petite ville de Chilbury tous les hommes sont partis au front, nous sommes en 1940 et la guerre fait rage sur le continent. La France va être envahie et l'Angleterre envoie toutes ses forces dans la bataille. le seul loisir pour plusieurs femmes reste la chorale. Et n'ayant plus d'homme, elle sera exclusivement féminine (ce qui est du jamais vu !). Mais en temps de guerre, les choses changent et les mentalités évoluent.

On a beaucoup tergiversé pour savoir si on allait créer une chorale féminine, ce qui était du dernier grotesque. Bien sûr que les femmes peuvent chanter sans les hommes. Qu'est-ce que je fais dans ma baignoire toutes les semaines ?

Ce roman est donc un mélange de lettres et de journal intime. Nous suivons quatre femmes dans des intrigues et leurs quotidiens.

Mrs Tilling, une veuve qui voit partir son fils unique à la guerre. Infirmière, elle fait partie de l'effort de guerre. D'une personnalité docile, elle reste digne, mais ne fait pas de vague.

Kitty, est une jeune fille de 12 ans qui a pour seul rêve de devenir chanteuse et de se marier avec Henry.

Venetia, la soeur de Kitty. Une jeune femme très belle qui fait tourner la tête à la jeunesse de Chilbury. Très centré sur elle-même, mais n'est pas de son âge ?

Et pour terminer, Miss Paltry. Une sage-femme sans scrupule. Très vénale.

A travers ses quatre voix, c'est tout une petite ville qui prend forme avec ses joies et ses peines. Ses bombardements et ses deuils. Ses naissances et ses histoires d'amour.

Pour moi il est légèrement moins bien que le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates et bien mieux que Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles. Sur la quatrième de couverture, ils font référence au roman La dernière conquête du major Pettigrew. Il est vrai que ce n'est pas loin non plus de ce style très « anglais ».

Ce roman, c'est 450 pages de douceur. Un grand plaisir de lire ce style de roman même si, il faut bien l'admettre, il ne casse aucun code et ne renouvèle pas l'époque ou l'histoire. On sait où il nous amène à la fin. Mais cela reste un pur plaisir !
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J'ai acheté ce roman dans la foulée de ma lecture enthousiaste de @Les Recettes de Dames de Fenley, de la même autrice, un roman qui se passe aussi autour du Home Front des femmes dans la Seconde Guerre mondiale en Angleterre. Et puis il est resté sur ma PAL.
Je l'en exhume avec l'envie de lire un écrit fin et ciselé, avec cet humour british que j'ai aimé dans ma première lecture de l'autrice.
Je n'ai pas été déçue !
La quatrième de couverture parle d'un mélange entre @Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates (pour le thème "un village dans la Seconde Guerre mondiale", mais la situation n'est quand même pas comparable, puisque Chilbury n'est pas sous l'Occupation : c'est d'une certaine manière moins tragique) et @La dernière conquête du major Pettigrew (pour les relations humaines et l'humour). J'avais apprécié ces deux romans.
Là on est plutôt un peu pour moi dans un mix Miss Marple et l'excellent film The singing club (avec Christine Scott Thomas).
Je trouve que le tout est très réussi : la chronique d'un village où la tension de la guerre révèle les caractères, dans lequel on s'immerge, avec une belle évolution des personnages. le format proche du roman épistolaire, constitué des lettres mais aussi des extraits de journaux intimes, donne une certaine dynamique, même si parfois le style de chaque extraits ne présente pas assez de différences, ne traduit pas forcément les diverses personnalités des protagonistes.
C'est néanmoins un roman bien écrit, bien documenté, et sympathique. Un petit côté Downton abbey aussi.
Bon j'avoue que les romans british ont avant même de commencer des points de sympathie....

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Une chorale composée de femme… Est-ce possible ?

Plusieurs femmes sont réunies dans une salle de l'église, prêtes à faire revivre la chorale et cela, malgré la décision du pasteur. Moments d'union et salutaire, ces instants de chants leur permettent d'oublier le spectre de la guerre qui plane sur toute l'Europe et les hommes qui sont partis au front. On pourrait penser que ce roman ne tourne autour que ces petites réunions, mais la vie de ce petit village ne reste pas moins très active, pleine de péripéties, cachant de lourds secrets, avec quelques émois amoureux, des sentiments vénales… Bref ! Bienvenue à Chilbury !

Dans ce roman, la guerre est aux portes du pays. La crainte de revoir les horreurs de la précédente est encore dans les mémoires. C'est dans cette atmosphère tendue que nous suivons ce groupe de femmes. Et quels personnages ! Elles apportent toutes un souffle au récit par leurs caractères et les événements qui découlent de leurs actes. On peut, d'autant plus, apprécier la personnalité de chacune, à travers une narration épistolaire. Nous apprenons à connaître Mrs Tilling dont le fils vient de partir au front; Venetia au charme ravageur; sa petite soeur Kitty qui apporte une certaine touche d'innocence; Silvie, ayant subi les premiers chocs de la guerre et séparée de sa famille etc… Statuts, âges, origines, nous avons une belle galerie de personnages féminins vraiment riche et diversifiée. Il est juste dommage que le style d'écriture de chacune, à travers leurs lettres et journaux intimes, soit la même (le vocabulaire est bien trop soutenue pour le personnage de Kitty qui a 13 ans).

Côté récit, avec la guerre comme cadre et les réunions pour la chorale comme ligne directrice, plusieurs fils d'intrigue se tissent au sein du village. Bien sûr, la question de l'espionnage va se poser, mais il y'a aussi l'amour, des rires, des disputes, de la malveillance, de l'espoir… de quoi rendre vivant Chilbury et s'attacher à ses habitants et tous les éléments pour nous offrir un roman Feel Good, en somme.

Pour ma part, tant que les autrices/auteurs ne tirent pas sur la corde sensible, cela me va et c'est parfaitement le cas pour « La chorale des dames de Chilbury ». Mais j'avais une attente sur un point en particulier qui n'est pas assez exploité à mon goût: la participation des femmes à l'effort de guerre. Certes, se déroulant en 1940, nous sommes qu'au début des affrontements, mais c'était une occasion de mettre en valeur le rôle qu'elles ont joué.

Pour conclure:

Certes, le récit a un petit côté prévisible et les habitants semblent bien plus prises par les mélodrames se jouant au sein de leur communauté que par la menace de la guerre, mais, il y'a de fortes chances que vous passez un bon moment de lecture en leur compagnie.

Au fil des lettres et des extraits de journaux intimes, on se laisse emporter par l'histoire de ce petit village des côtes anglaises, avec ses personnages féminins forts et variés qui affrontent un quotidien aux prises d'une guerre qui s'annonce et rappelant qu'il y'a toujours de l'espoir dans les heures les plus sombres.
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très rafraichissant, on est bien dans l'ambiance de la campagne anglaise. Cependant le coté "petite maison dans la prairie " m'a un peu dérangée. En effet, tous les personnages sont gentils et bienveillants, ce qui est non seulement irréaliste, mais un peu soulant. Malgré cela, une très agréable lecture
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Printemps 1940 dans un paisible petit village du Sud de l'Angleterre. Les Hommes sont partis se battre en France et pour les femmes, la vie continue avec son cortège de joies et de drames.
Pour lutter contre l'angoisse, quoi de mieux que chanter ensemble ? Et quand le pasteur décide de dissoudre la chorale du village en raison de l'absence de voix masculines, c'est une levée de boucliers chez les Dames de Chilbury qui décident de poursuivre, contre vents et marées, leurs activités musicales.
A l'image de ce qui se passe au même moment dans toute l'Europe, les femmes prennent le relais, endossant les responsabilités auparavant dévolues au sexe fort et contribuent efficacement à l'effort de guerre.
Dans ce roman choral (une forme particulièrement appropriée si ont se réfère au titre) nous faisons connaissance avec les membres de la chorale, à travers leurs journaux intimes, ou les correspondances qu'elles échangent avec leurs proches. Tous les âges et conditions sociales sont représentées.
D'abord la benjamine Silvie, la petite juive échappée de son pays natal sous la botte nazie, qui désespère de revoir un jour sa famille, Kitty 13 ans, une voix magnifique et des rêves plein la tête, sa soeur Vénétia qui joue de son charme jusqu'à ce qu'elle se retrouve prise au piège d'un amour absolu, la valeureuse Mrs Tilling dont le coeur se déchire quand son fils rejoint le front, Prim la chef de choeur qui a de l'énergie à revendre et rayonne de bienveillance, mais aussi la très peu recommandable Edwina, sage-femme de son état , trop attirée par l'appât du gain pour exercer ses fonctions avec loyauté.
Au fil de ce terrible printemps où la Grande Bretagne bombardée sur son sol, connait l'horreur de la guerre, il s'en passera des choses dans ce petit village et les héroïnes tantôt touchantes, tantôt agaçantes, feront battre le coeur des lecteurs au gré de leurs aventures.
La technique narrative qui consiste à donner la parole successivement à chacune d'entre elles, s'apparentant au roman épistolaire, rend la lecture agréable .
Un bémol cependant : la jeune Kitty s'exprime dans un langage particulièrement châtié et fait preuve d'une maturité extraordinaire dans ses réflexions. Ne serait-elle pas celui de ses personnages auxquels l'auteur s'est le plus identifié, ce qui expliquerait ce décalage ?
Tous les éléments sont réunis pour soutenir l 'intérêt, une histoire d'amour, un drame, une situation familiale complexe... Mais aussi et surtout une illustration de la solidarité féminine et un formidable hommage à la musique qui rend compte d'expériences primordiales que le langage articulé est incapable de traduire et qui rappelle que l'art procure en toutes circonstances, une consolation aux douleurs de l'existence.
Une bien belle façon de commencer le mois de mars en lecture puisque ce livre, longtemps attendu, sort enfin en librairie le 1er !
Et mérite largement ses 4 étoiles !
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La structure de ce roman est originale car elle est bâtie sur la succession d'extraits de journaux intimes et de lettres écrites par différentes villageoises d'âges et de classes sociales différentes. On passe ainsi dans les pensées d'une veuve, d'une sage-femme arriviste, d'une jeune bourgeoise séductrice, et de sa soeur adolescente…L'auteur a bien su recréer l'atmosphère surannée de l'Angleterre de cette époque et c'est avec plaisir que l'on rejoint ce groupe de femmes déterminées. le début de la lecture est assez difficile car il y a beaucoup de personnages à appréhender mais rapidement (probablement grâce à la forme épistolaire/journal intime) on entre dans l'intimité de ces femmes qui deviennent vite attachantes. le tableau de ce tout début de conflit mondial est intéressant car au plus près des préoccupations de la population. Une lecture agréable et facile.
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Tous les hommes en âge de combattre ont quittés le village de Chilbury.
La chorale va être obligée d'être dissoute les hommes la composant étant partis.
Mais c'est sans compter sur les femmes de Chilbury qui décident de prendre en mains la chorale qui sera dorénavant composée exclusivement de femmes.

Énormément de points de vue dans ce roman, des personnages bien différents des uns des autres. Il est amusant de dire que c'est un très beau roman choral, ou la musique devient une thérapie du coeur et de l'esprit dans cette période de guerre qu'est l'année 1940.
L'attachement aux personnages se fait rapidement, les péripéties les concernant sont très intéressantes et bien ficellées.
Un roman empli d'humanité et de bienveillance.
Les femmes aussi sont des héroïnes mais sont trop souvent passées au second plan de l'histoire, sans elles personne pour soigner les soldats et personne pour continuer à faire tourner l'économie des pays.
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