AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782913511187
220 pages
Arthemus (14/11/2002)
5/5   2 notes
Résumé :

En 1965, un nouveau venu du genre dérangeant - parrainé par Jacques Brel - fait une entrée fracassante dans le monde de la chanson. Son premier album (Les mauvais coups) obtient d'emblée le Grand Prix de l'Académie du Disque Français... et se voit tout aussi rapidement interdit d'antenne pour cause de crudité de langage ! Le nouveau venu s'appelle Henri Tachan. Engagé au Ritz après avoir fait l'École H... >Voir plus
Que lire après A propos de TachanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Allez ! un petit dernier pour le plaisir
Juste au moment où va se finir
Le premier jour du reste de cette nouvelle année
Pour célébrer l'Amitié
En toute simplicité
Parce que les amis, les copains
Ici ça existe, même appelés Babéliens
Alors sans vouloir l'imposer
Juste ne pas l'oublier !
Ce poète chanteur engagé
Des médias ignoré
Sa voix, ses textes sa tendresse et ses indignations
Sans adieu ni prolongations
Il est parti
Rejoindre ses amis !

Si les amis ça n'existe pas
Appelons-les les copains
Si les copains ça n'existe pas
Appelons-les machin
Si les amis ça n'existe pas
Les app'lons pas ils viennent
Si les amis ça n'existe pas
Les app'lons pas les voilà

Quatre mots échangés
Comment ça va Pauline
Je n'suis plus étranger
Ça cogne dans ma poitrine
Une bourrade dans mon dos
Mieux qu'une phrase tombe
J'en reviens pas d'avoir chaud
De sortir de ma tombe
Je me fiche d'où tu viens
Ce qu'il est ce qu'elle pense
Notre poignée de mains
A bien plus d'importance
On chante la même chanson
On respire en cadence
J'avais peur d'mourir con
De mourir en silence

Si les amis ça n'existe pas
Appelons-les les copains
Si les copains ça n'existe pas
Appelons-les machin
Si les amis ça n'existe pas
Les app'lons pas ils viennent
Si les amis ça n'existe pas
Les app'lons pas les voilà

Nounours gros poitrail
Et paluches ouvertes
Le toubib en chandail
Robert Jacques et Ernest
Quelques petites fleurs
Dans une arrière-salle
Quelques gardes du coeur
Dans un coin de Pigalle
On m'en avait parlé
J'l'avais lue dans les livres
Tout gosse je l'appelais
Plus tard quand j'étais ivre
Comme l'amour l'amitié
Ça n'a pas d'savoir vivre
Ça vous chope au collet
Comme la faim ou le givre

Si les amis ça n'existe pas
Appelons-les les copains
Si les copains ça n'existe pas
Appelons-les machin
Si les amis ça n'existe pas
Les app'lons pas ils viennent
Si les amis ça n'existe pas
Les app'lons pas les voilà


Commenter  J’apprécie          4217

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pas vieillir pas mourir.

Je veux avoir le temps d'apprivoiser les mouches
Je veux l'éternité pour apprendre ta bouche
Je veux voir les saisons minute par minute
Brindille par brindille tout le bois de ma hutte
Je veux chaque seconde connaître une habitude
Comme un chien familier comme la solitude
Je veux me coucher là et n'être pas rentable
Je veux vivre la vie d'une pierre d'une table
Sans suspense sans destin sans crainte sans dénouement
Je veux avoir le temps de perdre tout mon temps
Je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Je n'veux pas
Je veux que tu sois belle et que tu brûles ailleurs
Comme un bête en feu sans que j'aie ni douleur
Ni jalousie ni haine ni fierté pour rien
Je ne veux plus familles votre orgueil sicilien
Je veux avoir le temps de simplifier nos corps
Cette fille qui passe il me la faut encore
Cet étranger te plaît et c'est épidermique
Je veux avoir le temps de comprendre cette musique
Je veux avoir le temps de ne plus avoir mal
Je veux avoir le temps d'être enfin animal
Je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Je n'veux pas
Je veux des barricades qui servent à quelque chose
Que près des immortelles elles vivent les roses
Je veux que les enfants ne soient plus des victimes
Qu'on raye des dictionnaires bombarde tue assassine
Je veux que la raison n'ait plus droit de cité
Qu'intelligent malin deviennent inusités
Je veux avoir le temps de faire vingt ans de taule
Cent ans de poésie mille ans sur ton épaule
Je veux avoir le temps d'être ni vieux ni sage
Je veux avoir le temps d'être l'idiot du village
Je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Je ne veux pas vieillir je ne veux pas mourir
Je n'veux pas
Henri Tachan

Henri toi le poète irrévérencieux, le chanteur ni gauche ni centre ni droite , grand auteur compositeur ignoré, tu t'es éteint ! mais ta puissante liberté de penser et de déclamer sur scène ton refus de la bêtise, tes chansons assassines résonnent fort en ce jour.
Tu as fait de ton art une arme aussi pacifique que redoutable, toujours révoltée. Ton public aime tes textes, tes compositions : je pleure ta disparition mais je t'écouterai encore et toujours ....
Commenter  J’apprécie          115
JE SUIS
Chanson de Henri Tachan

Je suis comme Werther
Je suis un ver de terre
Amoureux des étoiles
Je suis Quasimodo
J'ai ma bosse dans mon dos
Et dessus une voile
Je suis un Scaramouche
Je suis la pauvre mouche
Empêtré dans la toile
Je suis cet orphelin
De parents saturniens
D'origine animale
Je suis un peu beaucoup
Moitié chien, moitié loup
Amoureux des renardes
Je suis la nuit hibou
Chauve-souris, itou
Accroché à vos barbes
Je suis ce vieux crapaud
Qu'on écrase au sabot
Peut-être par mégarde
Je suis ce pélican
Qui ne veut pas d'enfant
Que les poissons regardent
Je suis la huche en bois
Je suis le petit-bois
De Bretagne qui fume
Je suis cette remise
Cette cabane grise
Où dort le bois de lune
Je suis le champignon
Bien caché tout au fond
De la mousse sauvage
Je suis l'orage blond
Qui joue à saute-mouton
Par-dessus les nuages
Je suis le batailleur
Je suis le ferrailleur
Des utopiques causes
Je suis ce franc-tireur
Qui voudrait vivre ailleurs
Sur des planètes roses
Je suis Bernard Clavel
Je suis la sentinelle
Qui désarme et déserte
Je suis un soir d'automne
Quand Frédéric, entonne
Sa sonate funèbre
Je suis passionnément
Dessus un papier blanc
Le verbe qui s'allume
Je suis à la folie
Dans l'orchestre maudit
Insomniaque de plume
Je suis ton compagnon
Ton récit, ton galion
Ton port et ton naufrage
Je suis ton compagnon
Et je lis sur ton front
Que je suis davantage
Je suis ton compagnon
Et je lis sur ton front
Que je suis davantage
Commenter  J’apprécie          102

autres livres classés : chansonVoir plus

Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1087 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}