Black Bird, tome 5

Après deux ans, je continue ce manga. Il a fallu que je me replonge dans le scénario et que je m'habitue de nouveau aux personnages mais une fois fait, j'ai bien aimé ce tome.

Ce n'est pas de tout repos pour nos deux tourtereaux mais comme d'habitude ils affrontent les dangers main dans la main. Leur amour est fort et Misao commence à amorcer un changement dans ce tome. Elle devient un petit peu plus sûre d'elle ainsi que de ces sentiments. Ça fait du bien.

Un grand évènement se prépare pour Kyô et Misao.
Le père du Tengu lui-même les invite passer deux nuits dans le clan familial, pour ainsi présenter la princesse à toute la communauté, et sceller leur union par la même occasion.
Un problème malheureusement persiste, la terrible prédiction comme quoi, si ils veulent passer leur vie ensemble, ils ne pourront jamais faire l'amour, pas même une fois.
Mais pour reprendre la succession du clan, Kyô est obligé de prendre charnellement la senka.
Une épreuve de plus dans leur relation, et dans la survie du clan tout entier, surtout que la présence du frère de Kyô se fait encore beaucoup trop sentir dans toutes ces histoires de succession ...

Hey, hey, vous avez vu ?
Regardez plus attentivement.
...
...
Oui ! Elle pleure ! \o/
En fait, je crois que ça va vraiment me choqué si, un jour, il y a une couverture où elle ne chiale pas
Bref, passons au manga en lui-même (vous allez tous finir par en avoir marre de mon délire sur les larmes de Misao en cover ^^" )

Comme d'habitude, l'ambiance est tendue, et le danger, bien que physiquement moins présent, prend quand même une place énorme dans la vie de nos deux amoureux.
Pour commencer, le refus de Kyô de mêler Misao à certains détails du monde des tengus va vite blesser la jeune fille, qui saura se montrer forte et entreprenante.
Il y a d'ailleurs une évolution de ce personnage dans ce tome.
On sent qu'elle gagne en maturité, en courage, en sagesse. Elle accepte de plus en plus la situation, et assume entièrement les sentiments très forts qu'elle éprouve pour son promis.
C'est décidé, elle fera tout, tout ce qui est en son pouvoir, pour passer sa vie avec lui et lui apporter bonheur et paix.
Mais c'est un mission bien difficile dans le monde des yôkai.

On découvre de nouvelles facettes des personnages, comme par exemple le fait qu'un des huit grands tengus est ... marié, et oui !
Nous ferons d'ailleurs connaissance de sa femme, qui est un petit coup de coeur pour moi. Elle est trop adorable ! >.
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Et nous voilà au moment crucial de la rencontre avec la belle famille.
C'est déjà stressant en temps normal mais quand notre fiancée est un démon, nous avons le sentiment que cela complique encore plus les choses.
Surtout quand le grand père veut faire accélérer les choses concernant "LA chose" et que le beaux-frère souhaite reprendre sa place de chef.
Ooooh! les histoires de famille ! On a beau être un Tengu, on y échappe pas.

Un tome qui se lit tout seul, comme d'habitude.
Maintenant, je rejoins un peu l'avis d'Archessia dans ses critiques des tomes précédents sur la fâcheuse manie de Misao de pleurer. Et je rajouterai que ce n'est pas uniquement sur la couverture !
Cela devient lassant.
En espérant qu'elle s'endurcisse un peu.

Nous n'en avons pas terminé avec la torture physique de nos deux personnages principaux ! Car cette fois, Kyô et Misao savent vraiment que, s'ils devaient s'unir charnellement, il en résulterait de très mauvaises choses pour la jeune femme. Sauf que les pauvres lecteurs que nous sommes partagent un point commun avec le couple : nous ne savons toujours pas en quoi la situation changerait pour la Senka, sinon que le fait que Kyô et Misao s'unissent plus d'une fois serait aussi « mal » que de croiser les effluves.
Le contenu du Senkaroku semble donc être ...
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Un meilleur tome ! Je suis contente d'avoir lu jusqu'à celui-ci que j'ai trouvé plus complexe, plus réfléchi et des personnages moins niais et avec plus de force de caractère.