Les Royaumes Oubliés - La pentalogie du clerc, tome 4 : La forteresse déchue

Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 9/10
Total 37/40 Babelio 5/5

Après Les masques de la nuit, il n'est plus temps de se poser trop de questions pour Cadderly et ses compagnons. Direction la forteresse déchue où tout doit normalement se terminer. Mais il faudra pour cela obtenir l'aval des autorités de la grande Bibliothèque.

Comme Avery n'est plus, il faudra que le jeune druide foule ses principes aux pieds. Et les voilà donc partis avec ses compagnons vers la plus fantastique de ses aventures. Mais avant petit crochet dans l'antre d'un dragon. Héla ses amis ne sont pas tous d'accord. Cela va donc obliger le jeune druide à faire cavalier seul. Pendant un temps avant que ses amis ne le rejoignent.

Une aventure épique comme on les aime sous la plume du père de Drizzt. Un vrai régale pour ceux qui n'aiment pas trop se prendre la tête. Car R.A. Salvatore n'est pas genre à tourner autour du pot quand il raconte une histoire.

Le final est de toute beauté avec un affrontement père fils à la Star Wars. « Caddery, je suis ton père ». Mais là où il y avait encore du bon en Vador il n'y en a point chez le père du jeune druide.

Mais une fois le sorcier mort, une ombre guette toujours et cette ombre porte le nom de Kierkan Rufo.

Dans cet avant-dernier tome de la “La pentalogie du clerc” le prêtre Cadderly affronte finalement son sorcier de père qui tente de le tuer depuis des lustres. Ses compagnons de route forment un bel équipage, le héros s'affirme de plus en plus, réalise qu'il doit s'extirper des dogmes de son ordre et même parfois aller à l'encontre des avis de ses amis. Mais c'est à peu près tout, l'essentiel du tome étant composé d'affrontements classiques et magiques. Cette série prend de plus en plus des airs d'oeuvre bâclée où plusieurs éléments potentiellement très intéressants sont complètement sous-exploités. On est bien loin ici de “La légende de Drizzt”!