Les archives de Roshar, tome 1 : La voie des rois (1/2)

Les critiques allaient toutes dans le même sens : ce roman de fantasy est génial. Moi, je tenais le tuyau de ma Fée préférée qui l'avait adoré.

990 pages, quand on rame au départ et qu'on patine à certains chapitres, ça fait long, je vous le dis.

Pourtant, il y a du bon dans ce roman car l'univers est riche et détaillé, parfois un peu trop détaillé dans les vêtements et pas assez pour d'autres choses importantes, comme les différents peuples de ces terres.

Les animaux qui peuplent le monde dévasté qu'est Roshar sont multiples, même si je me demande toujours ce que leurs montures broutent, vu qu'il n'y a que peu de végétation.

Pour les êtres fantastiques, c'est bien imaginé aussi dans le concept des Sprènes. L'auteur a vraiment créé un autre monde qui ne ressemble en rien au nôtre, puisque habité de magie.

Le côté roman choral est intelligent, cela permet au lecteur de suivre plusieurs personnages, aux antipodes l'un de l'autre : Kaladin, le jeune guerrier devenu esclave ; Shallan, jeune fille qui est envoyée chez la clarissime Jasnah dans le but de sauver sa famille ; Dalinar, un général, frère du roi assassiné ; et Szeth, un ancien assassin bien énigmatique.

Si certains récits sont fluides et se dévorent (notamment ceux consacrés à Kaladin), d'autres sont très lourd, en particulier ceux consacrés à Shallan. Là, j'ai fait du sur-place tant je n'avançais pas.

Malgré tout, à un moment donné, ça s'est débloqué et j'ai senti que j'avançais dans le récit, trouvant même dans l'histoire des similitudes avec notre Histoire à nous.

Si j'ai eu du mal avec ce premier tome, si j'ai patiné dans cet univers à cause de l'écriture un peu trop descriptive de l'auteur et qui rendait le texte lourd car pas nécessaire, je compte tout de même me pencher sur le deuxième tome car l'auteur a su développer un univers riche et détaillé et que je voudrais bien savoir ce qu'il va arriver aux différents personnages.

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La Voie des rois nous présente le début d'une longue saga signée Brandon Sanderson. de nombreux protagonistes sont introduits et nous permettent de découvrir l'univers dans son ensemble. Les personnages évoluent chacun dans leur coin, inconscients du rôle qu'ils vont mener (tout comme nous). Je viens de finir le livre et je serais incapable de définir la finalité de l'histoire. Un grand méchant ? Une guerre dévastatrice ? Probable oui et oui, mais lesquels, où et quand ? Absolument aucune idée.
Si le worldbuilding est fascinant et la plume de l'auteur agréable, le rythme est d'une longueur sans nom. J'ai l'impression d'avoir lu la plus longue introduction de ma vie. 900 pages d'introduction: c'est (très) long.
Il faut reconnaître que l'action est très peu présente, elle est surtout consacrée aux chapitres de Kaladin. L'action et les rebondissements sont alors très déséquilibrés en fonction des personnages. Si j'avais hâte de découvrir la suite des aventures de Kaladin, je devais me forcer à lire les parties (absolument soporifiques) destinées à Dalinar et Adolin. du côté de Shallan : j'aurais aimé avoir plus de chapitres de son point de vue !
D'un autre côté, les personnages sont intéressants et divers, l'univers est particulièrement bien construit, et les touches d'humour sont rafraîchissantes.
C'est une lecture globalement positive, bien que présentant des défauts, qui aurait cependant mérité de faire 300 pages de moins. J'ai espoir de découvrir plus d'action par la suite.

Un premier tome bien difficile à résumer d'autant qu'il ne s'agit que de la moitié du tome puisque le Livre de Poche a préféré le scinder en deux parties comme les tomes suivant parus en France.

Nous, lectrices et lecteurs sommes transportés dans un univers très riche en terme de construction de monde (politiques, sociétales, religions pratiquées...), doté d'un système de magie surprenant mêlant mysticisme et science pour y rencontrer des personnages qui sont tout aussi riches et qui se complexifient au fur et à mesure de notre lecture.

A la fin du livre j'ai cette double sensation que pas énormément de choses ne se sont passées et qu'en même temps un million de petits événements sont arrivés. Ce ressenti vient sans doute du fait qu'un laps de temps limité a l'air de s'être déroulé mais qu'en même temps nous suivons divers personnages (Kaladin , Shallan et Dalinar principalement) et qu'eux même sont en contact avec beaucoup d'autres individus ; d'où cette double sensation que peu d'action ont été effectuées mais que nombres d'éléments et de détails nous ont été dévoilés grâce à tous les échanges qu'ont les personnages que l'on rencontre.

Je n'ai qu'une envie à présent ; lire la seconde partie et prendre au moins autant de plaisir que lors de ma lecture de la première.

On est sur du très, très, très classique ! Faut aimer !

Ce livre m'a été conseillé en librairie, apparemment, une fois dedans, on avait du mal à le lâcher. Bon, j'ai dû louper le départ, parce que je me suis pas tout tout plongée dedans.

Je pense que ce livre fait partie des lectures un peu difficiles qui méritent qu'on se donne un peu de mal pour en saisir tout le potentiel. Et ce tome 1 a un potentiel certain : un univers extrêmement riche, de nombreux points de vue qui tendent à se retrouver un jour, de nombreuses intrigues politiques entrecroisées, des complots, une histoire de magie dont on ne connaît pas tous les enjeux... mais voilà. Ce tome 1 présente la saga sans posséder sa propre histoire.

Je pourrais émettre une petite réserve sur le point de vue de Kaladin (10% du livre ?) qui a mon sens s'est porté comme le héros d'une intrigue qu'on pouvait à peu près suivre, mais pour le reste, la lecture peut devenir très pénible si on souhaite lire une "histoire". Sanderson est dans l'optique très "classique" des saga fantasy des années précédentes de présenter looooooonnnnguement combien il a travaillé son univers, combien il est riche et complexe, et ce en oubliant le côté actif et dynamique qui fait l'histoire. Découvrir le monde de Roshar est passionnant, à condition de vouloir lire un univers.

Côté personnages, à part Kaladin, toujours, qui a su à mon sens se démarquer pour développer ses propres enjeux, le reste me paraît très similaire, avec peu de différence et, malheureusement, d'intérêt. Ils entrent parfaitement dans leur rôle, vivotent, suivent les étapes de la présentation générale sans jamais aller plus loin, et c'était très frustrant. Chaque pan de leur histoire est difficile à appréhender et apprécier tant il est similaire à ceux des autres.

Enfin, l'écriture, ou la traduction, ou la correction, je sais pas trop. J'ai rarement lu un livre avec autant de répétitions que celui-ci, et bien que le style soit particulièrement simple et répétitif de base, ce qui est pas mal vu la complexité du contenu, j'ai pas trouvé ça terrible pour bien se concentrer. Je faisais plus attention aux mots qui se répétaient et aux idées similaires qu'au contenu à proprement parler.

En bref, un univers vraiment dingue, mais assez peu de matière narrative pour vraiment accrocher et une édition qui me paraît peu soignée. Je testerai le tome 2 plus tard, quand je serai plus dans l'optique de lire de l'univers, mais cette introduction me paraît très longue pour pas grand-chose, malheureusement !

Critique pour les 3 premiers tomes : j'ai abandonné.
Il y a pourtant beaucoup de bon, dans ces romans. le worldbuiling est poussé, les personnages échappent au manichéisme, et l'auteur peut se féliciter d'avoir évité une énième reprise du même univers fantastique que la moitié des auteurs de fantasy depuis Tolkien.
On sent que l'auteur y a passé des années, et a briqué son univers avec un soin maniaque, sculptant chaque évènement avec minutie, vérifiant chaque détail pour que tout tombe bien droit et bien net.
Mais moi j'ai trouvé cela très long et très frustrant. Une fois le tome 1 d'introduction passé, je pensais qu'on allait pouvoir enfin démarrer, mais pas tant que cela, et le rythme ne me convient décidément pas.
Impossible d'avoir une idée claire de l'univers dans lequel l'histoire se déroule, tout ce qu'on nous présente (et de façon assez cavalière je dois dire, le lecteur n'a qu'à se démerder tout seul au milieu de ce fouillis), c'est ce que les personnages savent, et donc quasi rien. C'est un parti pris de l'auteur : les peuples dont on suit les aventures ne connaissent pas leur histoire, et nous la découvrons en même temps qu'eux. Mais du coup c'est le bazar.
Dès qu'on fait un pas en avant dans l'histoire, BAM, retournement de situation, et on en fait 3 en arrière. On se perd dans une infinité de petits évènements-dentelles, qui construisent certes l'histoire, l'ambiance, etc. Mais qui moi m'ont perdue et découragée.
Les personnages sont des champions du monologue introspectif tendance soliloque, et allez que ça dure des tartines et des tartines... Je ne les ait pas trouvé très sympathique… c'est encore un choix de l'auteur : on évite le manichéisme, ils sont humains, avec leurs forces et leur faiblesses… J'avoue être un peu enfantine sur ce point : moi j'aime bien un héros / une héroïne un peu moins « humain » que mes voisins de paliers ou mes collègues de travail, merci bien. Surtout qu'on se rend vite compte que pour avoir leurs pouvoir, nos héros doivent transcender leur imperfections humaines, et plus grave, vont devoir faire en sorte que le reste du monde fasse pareil. du coup j'avais presque l'impression de regarder un reportage sur des végan qui vivent la foret et essayent d'expliquer au reste de l'humanité qu'il faudrait se sortir les doigts et arrêter de polluer a tout va, parce que on va tous crever. Encore de la frustration.
En trois tomes l'histoire n'a quasi pas avancé, et on sent bien que l'auteur va nous faire toute la série dans le même genre : détails et précisions, petits pas, et globalement ce que j'appelle de l'enculage de mouche quand je suis de mauvaise humeur.
J'ai été incapable de ne pas être sans arrêt agacée par l'histoire et les personnages qui piétinent, font demi-tour, ou gâchent tout par bêtise.
Bref, trop de frustration.

Après un début très laborieux où on ne comprend rien, la suite s'est avérée plus claire et on entre dans un univers dense et complet. Certains passages sont parfois un peu longs mais on se laisse prendre par l'histoire.
Je lirai sans doute la suite.

Les Archives de Roshar de Brandon Sanderson, premier tome de la série "The Stormlight Archive", se démarque par son ambition narrative, sa richesse de monde et son intrigue captivante. Publié en 2010, ce roman épique transporte les lecteurs dans un univers fantastique où la magie et la politique s'entremêlent dans une histoire époustouflante. Sanderson excelle dans la création de personnages complexes et de paysages exotiques, offrant une expérience de lecture immersive et envoûtante. Les Archives de Roshar ont su conquérir un large public par leur originalité et leur maîtrise narrative, s'inscrivant ainsi comme une référence incontournable de la littérature de fantasy contemporaine.

Un pavé au sens large du terme, c'est à dire un livre de près de 1000 pages mais aussi un truc un peu indigeste à lire car vraiment la mise en place des personnages, des circonstances se fait dans la longueur et dans la lenteur.

Ce roman ne m'a pas déplu du tout, loin de là mais je n'ai pas non plus accroché à mort.

C'est un roman qui met en place la série donc l'auteur nous embarque dans un univers très riche tant en personnages qu'en actions diverses et on prend conscience que chaque détail compte.
On ne peut qu'admirer la finesse et la profondeur des personnages, qui prennent vraiment une dimension réelle, au point qu'on peut les voir dans notre tête.
Kaladir, Shallan et Dalinar nous embarquent dans un univers fantasy, et on cherche les liens qui les relient tout en comprenant bien que nous en saurons davantage lors des tomes suivants et qu'il nous faut être patient. La curiosité est donc intacte.

Le rythme est par contre assez lent et par moment j'ai décroché espérant que la suite s'accélère un peu pour retrouver vraiment un intérêt à cette histoire.

L'univers développé par l'auteur est riche, vraiment très riche et il parvient à accrocher (pas toujours toutefois) le lecteur mais malgré toutes ces qualités je ne peux pas dire que ce roman m'a vraiment plu mais pas davantage déplu, j'ai quand même envie de découvrir la suite pour retrouver les personnages que j'ai beaucoup aimé.

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L'univers dans lequel évoluent les personnages est riche et complexe. Peut-être même trop parfois. J'ai appris pendant ma lecture que l'histoire se déroulait dans le même univers que Fils des Brumes même s'il pouvait se lire complètement indépendamment. Cela dit, je pense qu'un lecteur de Fils des Brumes sera plus familier avec les sprènes, ces espèces de créatures qui illustrent chaque élément de l'univers (il existe des sprènes assez “terre à terre” comme les sprènes de vent ou de pluie tout comme des sprènes plus “flous” comme les sprènes de douleur ou de création). Même si j'ai trouvé cette idée plutôt sympa, les éléments ne sont pas vraiment expliqués, c'est au lecteur de comprendre au fur et à mesure, ce qui est assez déroutant.
Tout comme l'univers qui l'abrite, l'histoire est vaste et complexe et il m'a été très difficile de la résumer. L'histoire de fond se développe au fur et à mesure de l'évolution de celle des personnages, en toile de fond. J'ai bien aimé ce sentiment de catastrophe annoncée, se précisant petit à petit.
J'ai eu du mal à entrer vraiment dans l'histoire. À cause de la densité du récit, je lisais vraiment chapitre par chapitre en faisant de nombreuses pauses. de fait, il m'aura fallu quasiment un tome complet pour vraiment être captivée, notamment à cause de nombreuses longueurs. Les récits des personnages principaux était coupés à chaque début des parties qui composent le livre par des histoires concernant d'autres protagonistes complètement inconnus. C'est une manière de faire évoluer l'idée de calamité à venir à travers des personnages complètement extérieurs, mais cela me coupait à des moments où je commençais à me prendre dans l'histoire principale. Il m'est arrivé de sauter quelques-uns de ces paragraphes…
En ce qui concerne les personnages, ceux-ci sont plutôt bien construits. On ici une vraie évolution de leurs caractères et de leur personnalité. J'ai lu des avis négatifs concernant le personnage de Shallan. Pour ma part, j'ai bien aimé sa partie de l'histoire mais c'est vrai qu'elle est moins “active” que les autres et son évolution est moins flagrante. Kaladin change vraiment au cours de la seconde moitié lorsqu'il comprend certaines choses que je ne peux pas détailler… Même s'il est parfois agaçant. J'ai beaucoup aimé les histoires qui concernaient son passé et comment il en est arrivé là.
Enfin la relation entre Dalinar et son fils, Adolin, est bien construite et assez intéressante puisque les deux protagonistes évoluent en accord avec l'autre. C'est une relation très digne, malgré les tensions autour des visions de Dalinar.
J'attribue aussi un gros point positif à Syl, la sprène de vent dont le mystère plane autour de Kaladin pendant toute l'histoire. Ceci dit, le manque de réponses aux questions que ces deux-là soulèvent est assez frustrant.

Au final, on comprend que c'est un tome d'introduction, ce qui explique que la première moitié met autant de temps à se mettre en place. du coup la seconde moitié est plus intéressante et l'évolution des personnages et de l'histoire y est plus franche, l'histoire se déroule plus rapidement. le sentiment que j'en ai est que c'est certainement un bon premier tome qui pose bien l'univers, les personnages et les jalons d'une histoire qui ne demande qu'à être développée.
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