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Citations sur Gouverner au nom d'Allah. Islamisation et soif de pou.. (42)

Une des raisons du malaise qui traverse le monde musulman tient à cela, le refus des institutions religieuses de considérer les interpellations de l'époque présente et de leur apporter des réponses appropriées.
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Les réactions toujours très violentes des islamistes à la moindre remarque sur l'islam, réactions promptement relayées et amplifiées par les médias, ont fini par dresser une sorte de "mur de Berlin" entre l'islam et la critique que tout homme peut émettre à l'endroit de toute idée, fût-elle sacrée.
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De plus, un peu partout, et paradoxalement dans les pays de vieille démocratie, le politiquement correct, inspiré par la peur ou le souci de ne pas exacerber les tensions entre les communautés, fait des ravages. Il empêche le vrai débat et l'émergence de contrepoids aux intimidations des uns et des autres. Aux yeux des radicaux, cette retenue est vue comme la preuve que la société est prête à capituler, qu'il suffit de la pousser pour qu'elle se brise.
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Le phénomène de l'éveil de l'islam et de la radicalisation de nombreux croyants est difficile à comprendre parce que l'évolution passée de l'islam s'est faite à l'insu de tous. Il y a eu comme un effet de surprise qui a dérouté tout le monde.
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Dans le contexte qui était celui des pays "arabes" sous la domination coloniale occidentale et chrétienne, le rigorisme religieux a été amplifié, l'islam était une armure, un refuge pour résister à l'emprise de la culture européenne et supporter la misère de l'indigénat et les injustices du colonialisme.
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"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde", disait Camus.
Dans tous les pays, le débat s'est ainsi fermé à force d'intimidation, de censure, d'autocensure et de précautions oratoires. D'ores et déjà, le débat sur l'islam a disparu des enceintes publiques. Pourtant l'islam doit être étudié, discuté, interpellé, critiqué éventuellement. Comment faire évoluer le statut de la femme, comment concilier islam et modernité, islam et démocratie, droits et devoirs du croyant et du citoyen, comment ensigner l'islam aux jeunes en quête d'identité, comment construire un "vivre-ensemble" entre musulmans et non-musulmans, ce sont des questions qui attendent des réponses depuis des siècles, et de plus en plus urgemment dans le monde moderne qui bouleverse bien des certitudes du passé.
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Le dialogue interreligieux a réellement besoin d'être relancé, soutenu et démocratisé.
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« Les Arabes se sont entendus pour ne jamais s’entendre sur rien. »
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Nous voyons par exemple que les activistes islamistes, dont on parle souvent, et presque exclusivement quand on aborde la question de l'islam, dont désignés par de nombreux vocables : musulmans, fondamentalistes, intégristes, salafistes, jihadistes. Le profane est rebuté, l'islamisme lui paraît plus mystérieux que jamais, il s'imagine avoir affaire à une hydre à mille têtes échappée de l'Antiquité. De la même manière, le mot "islamisme" est concurrencé par autant de vocables : fondamentalisme, intégrisme, salafisme, islam politique, islam radical. La confusion est totale lorsque, en plus, et c'est ce qu'on fait souvent, on accole à ces mots d'autres vocables tels que wahhabite, sunnite, chiite, etc. On comprend qu'avec une telle profusion de mots d'aucuns en viennent à faire des amalgames, dont le plus préjudiciable pour tous est de confondre l'islam, religion respectable et brillante s'il en est, et l'islamisme, qui est l'instrumentalisation de l'islam dans une démarche politique, sinon politicienne, critiquable et condamnable. Le lecteur avisé ne tombera pas dans le piège, il cherchera plutôt à approfondir sa connaissance pour rester maître de son jugement.
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Le silence des intellectuels est le vecteur le plus fort de l’islamisme. Ils portent en effet une responsabilité lourde : en se dérobant à leur fonction sociale qui est d’expliciter à leur société les enjeux auxquels elle est confrontée, ils livrent la population et notamment les franges les plus fragiles, les jeunes, au chant de l’islamisme et du bazar ou à la corruption et au despotisme des pouvoirs arabes.
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