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4,12

sur 1174 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Veut-on lire la suite ?

Un roman divisé en deux. Ciri sorceleuse, Ciri magicienne.
La série TV prend ses distances avec les livres et force est de constater que le télévisuel l'emporte sur le littéraire. Ce tome 3 manque de rythme à mon sens. S'il nous éclaire encore un peu plus sur l'univers du Sorceleur, parlant de la convergence des sphères, de l'origine de la magie, l'apprentissage de Ciri est intéressant mais pas passionnant.
La politique s'invite et on se perd dans les différents noms et rois. Même du côté magicien cela reste nébuleux. Et pour terminer, côté bagarre, nous en sommes réduits à la portion congrue.

Le tome suivant étant, semble-t-il, du même acabit. Je vais faire un pause. Peut être y reviendrais-je quand j'aurais vu la nouvelle saison Netflix.
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Le troisième tome des aventures du Sorceleur alias The Witcher, alias « le Loup Blanc », alias Geralt de Riv se différencie par rapport aux deux volumes précédents de la série par son format. Cette fois ci, exit le format nouvelles, nous sommes bien en présence d'un roman.
Cette histoire fait la part belle à la jeune Ciri, qui est maintenant sous la protection de Henry Cavill… enfin bref, vous savez qui…. On commence à deviner que cette petite n'est pas n'importe qui et que ses pouvoirs qui sont encore inexploités vont surement changer, non pas la face du monde, mais certainement la guerre qui semble s'étendre aux races non humaines.
Si Ciri est effectivement avec Geralt, comme le laissent entendent certaines rumeurs, même si l'on ne sait absolument pas où, (bon le lecteur le sait, mais pas le citoyen lambda) cela semble intéresser des personnes dont l'origine est plus que suspecte. Leur détermination à trouver le petit lionceau de Cintra et les moyens qu'ils utilisent ne sont pas forcement très rassurants.
Ciri, donc, en plein apprentissage, va avoir besoin de plus d'une personne, (eh oui, Geralt ne suffira pas) pour lui permettre d'évoluer et de pouvoir maitriser ses dons… Pour cela, certaines magiciennes semblent être les personnes idéales : j'ai nommé Triss de Merigold et bien sur Yennefer que j'ai retrouvé avec plaisir…
J'avoue qu'un autre personnage secondaire a aussi toute ma sympathie : Jaskier, troubadour, poète, vantard, gaffeur, mais fidèle jusqu'au bout à ses amis .
On sent que l'histoire est train de prendre de la profondeur, les complots sont en train de se mettre en place, le danger rode, et à l'issue de cette lecture, on n'a qu'une envie : lire rapidement la suite !



Challenge Mauvais genres 2020
Challenge Séries 2020
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Après deux tomes recueillant plusieurs nouvelles montrant le Sorceleur Geralt de Riv dans différentes quêtes et contrats, le Sang des elfes est le premier roman d'Andrzej Sapkowski dans l'univers du Witcher, poursuivant son odyssée (paru en 1994 en version originale, 2008 chez nous aux éditions Bragelonne).

Se cacher ou périr
Après la chute du royaume de Cintra, la frontière entre l'impérialiste royaume de Nilfgaard et les autres principautés voisines est constamment agitée et d'intenses tractations géopolitiques sont en cours. La Témérie, la principauté de Kaedwen et la Lyrie craignent chacune d'être la prochaine à subir les foudres de cet empire en formation, au risque de devoir trahir ceux qui pourraient être d'éventuels alliés. de son côté, la petite princesse Ciri, esseulée depuis la chute de Cintra, se retrouve protégée par la sorceleur Geralt de Riv. Il l'emmène dans le seul endroit dont il peut être sûr : Kaer Morhen, la forteresse des sorceleurs. La formation de Ciri commence ainsi : sans les mutations des sorceleurs, mais quand même avec l'entraînement aux armes qui convient. Elle est entourée de Geralt et Vesemir, bien entendu, mais assez vite les magiciennes entrent en scène et font valoir également leur droit à lui enseigner quelque chose.

Un monde en déliquescence
Alors que Ciri a été recueillie par Geralt de Riv, le royaume de Cintra disparaissait et avec lui un nouvel État-tampon face à l'avancée de l'empire nilfgardien. Celui-ci reste très nébuleux, vu depuis les royaumes du Nord, mais forcément la panique envahit désormais les Nordiens à l'idée de passer sous le joug d'Emhyr var Emreis. Cette situation tend toute relation politique, non seulement entre États voisins (certains se disent neutres, d'autres veulent résister, d'autres encore envisagent de négocier leur survie), mais également entre différentes factions. Ainsi, peuplades humains et elfes ont du mal à cohabiter après les massacres d'antan ; les magiciens, et notamment magiciennes, attirent à eux à la fois le pouvoir et la jalousie. Dans tout cela, le rôle de Cirilla, et de Geralt par ricochet, reste le plus longtemps possible caché, même au lecteur.

Des nouvelles au roman
Passer d'une succession de nouvelles à un roman entier n'est pas forcément simple pour le lecteur, encore moins pour l'auteur, qui doit gérer un autre format pour raconter d'autres choses de son univers. Ici, le tout se fait vraiment en douceur, car les quelques chapitres sont organisés comme s'il s'agissait de longues nouvelles (comme dans les deux premiers tomes donc). Toutefois, l'auteur se laisse trop souvent aller à des descriptions à rallonge et des dialogues de simple papotage, ce qui laisse une grosse impression de n'avoir lu qu'une longue introduction avec ce roman qui se révèle incomplet : la fin lance enfin quelques enjeux et cet ouvrage n'a rien résolu du tout.

La série continue et la lecture en est toujours très fluide, mais un arrière-goût termine ce troisième opus. À voir si cela perdure avec le 4e tome.

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Un tome que je suis assez curieuse d'avoir apprécié en toute objectivité.

Le cycle du Sorceleur est, par bien des endroits, quelque peu déroutant. Il commence par deux recueils de nouvelles qu'il est conseillé, sans être indispensables, de lire avant d'entamer le Sang des elfes.

Ce tome est curieux. Avec le titre, on devine qu'un sujet est crucial : celui de l'existence de la petite Ciri. Qui est-elle ? Où est-elle ? Et surtout qu'annonce-t-elle? La Destinée l'a choisit, mais pour quel chemin? Des questions qui ne trouvent pas toutes leurs réponses dans ce tome.
A bien des passages, on est un peu déroutés. Outre les questions sans réponses, il y a les ellipses narratives, les allers-retours dans le temps et surtout l'absence de fil conducteur réel. Au final, quel est le but de ce tome si ce n'est posé la base de ce cycle? En effet, on revoit Geralt le Sorceleur. On revoit Jaskier. On revoit Yennefer. On revoit Ciri. Par là, on apprend à mieux les connaître et apprécier. On apprend également le contexte ambiant, la guerre contre Nilfgaard.
Malgré ces différents éléments qui ont engendré une certaine perplexité, j'ai apprécié ce tome. J'ai aimé le ton de la narration. J'ai aimé les différentes actions. Je ne m'y suis pas ennuyée. J'ai aimé ce monde original. J'ai aimé cette fin qui appelle une suite à découvrir rapidement.

Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Bragelonne
Challenge Séries 2021
Challenge Trivial Reading IX
Challenge Duo d'auteurs
Challenge Multi-défis 2021
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Abracadabra....

A l'époque du Sorcelleur, il n'y avait pas Closer, non il y avait un barde qui chantait des chansons qui alimentait tous les ragots du coin.

Il n'y avait pas non plus les énigmes du père Fourras, mais tout le monde y allait de ces supputations pour savoir qui avait survécu et qu'en était-il du trio Gérald, Yennefer, Ciri.

Entre la magie noire, les tueries et l'entraînement de commando Ciri ne sera plus la petite princesse timide aux yeux de biche : elle sera au dessus de toute attente.

fantastico
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Véritable premier roman de la série (les deux premiers de la série Bragelonne n'étant que des recueils de nouvelles reprenant pour la plupart des contes existants revus et corrigés par l'auteur, très réjouissants), c'est donc une "mise en place" de l'univers et des personnages principaux à laquelle on assiste.

Sapkowski utilise pas mal les dialogues, surtout en début de livre, pour poser l'Histoire de son monde, les bases de son univers et de ses méandres politiques. Quoi qu'assez complexe, cela se laisse suivre sans trop de difficultés.
Le défaut étant que parfois, cela donne des tirades très longues et peu vraisemblables dans certains dialogues, mais dans l'ensemble c'est bien écrit et bien traduit.

Tout ce tome est centré sur le personnage de Ciri, son enfance, et son éducation. de fait, ceux qui attendent de voir beaucoup Geralt risquent d'être déçus car au final, il est très peu présent.

Tout cela reste de la fantasy ultra-classique, avec une prophétie reposant sur les épaules d'une fillette, des elfes, des nains, des antagonismes inter raciaux déjà vus, mais c'est vraiment bien fait, et beaucoup plus profond que les deux premiers tomes, beaucoup plus légers, forcément.

Il y a de l'humour, ce qui est très agréable, quelques passages savoureux dans l'éducation de Ciri.
Malgré cela, j'avais déjà lu ce tome il y a très longtemps (bien avant la sortie du witcher 3), et je n'en avais aucun souvenir, justement, sans doute, à cause du classicisme de l'ensemble (cela ne se démarque pas vraiment d'autres sagas du même genre). Je n'ai d'ailleurs pas fini la série à l'époque. C'est évidemment le dernier jeu vidéo, tellement réussi, qui a fait sortir cette saga de l'ombre de ses collègues, au niveau international (ce dont l'auteur ne semble pas conscient, d'ailleurs, ni reconnaissant, lol).

Et si je la relis, c'est à cause de la sortie prochaine de la série... (Et je peste contre les gens qui écrivent au stylo dans des bouquins qu'ils revendent ensuite d'occasion. ça m'agace, mais ça m'agace !!! A tel point que je vais me racheter sans doute ce tome en poche, mdr !). Si celle-ci est aussi basée sur les bouquins que les producteurs (netflix) le disent, ça va encore rager chez les fans du jeu, parce que, comme dit plus haut, Geralt, dans ce bouquin, est plutôt la 5ème roue du carrosse qu'autre chose. Ce n'est pas lui qui s'occupe des entraînements de Ciri, eh ben non, Triss a aussi mauvais caractère que Yennefer et ne lui court après que parce qu'elle envie cette dernière, et Yennefer est, justement, sévère mais juste, ce qui me plait bien plus, à moi, qu'une envieuse manipulatrice...

Bref, je vais m'attaquer à la suite, un de ces jours... Il me semble avoir déjà lu le tome suivant aussi, mais pas ceux d'après. C'est donc que ça m'ennuyait. A voir si ce sera encore le cas en relecture. Possible...
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La grande aventure commence avec ce tome et c'est avec un vrai plaisir qu'on retrouve les personnages marquants de cet univers mais cette fois-ci, dans une histoire qui va prendre son temps. Histoire qui débute tout juste avec ce premier tome mais qu'on sent déjà dense, intense, avec son lot de personnages, de complots et avec une ambiance de fantasy qui transpire dans chaque page. Avoir jouer aux jeux aide sûrement à s'immerger dans cet univers et à se représenter les lieux, les personnages, mais la narration de l'auteur est un atout majeur qui permet à l'histoire d'être aussi passionnante avec, notamment, des dialogues qui dépeignent des personnages charismatiques. Même si on s'interroge parfois sur l'intérêt de certains passages dans le déroulement de l'histoire, l'écriture est fluide, et je n'ai pas senti le temps passer en tournant les pages, ce qui est plutôt bon signe pour la suite de cette saga.
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Avec ce tome on rentre vraiment dans la saga avec un format roman. Ravie de retrouver Géralt ainsi que Yennefer et Ciri.

L'écriture est fluide et le roman se lit rapidement bien que certains passages m'ont un peu ennuyés, en particulier la partie géopolitique. Ce tome manque un peu aussi d'action et de combat.

Par contre la partie à Kaer Morhen et au temple de Nenneke apportent un réel intérêt à l'histoire on voit l'évolution de Ciri et les liens qui se nouent entre elle et Yennefer.

Une bonne lecture cependant un peu en deçà de mes attentes, à voir par la suite...
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J'ai suivi avec intérêt la transformation de Ciri de princesse en sorceleuse.
Comme toujours, la résilience et la résistance à l'adversité me passionne. Ciri est à mon avis le meilleur caractère de la saga. Nous retrouvons également Gérald et Yennefer.
Je ne me suis pas ennuyée dans ce roman.
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Avec le découpage retenu par les éditions Bragelonne pour l'édition française de la saga du sorceleur, ce troisième volume est un fait un premier roman. Celui-ci qui débute là ou s'achève le dernier recueil de nouvelles et se différencie de ce qui précède.

Le roman est centré sur le personnage de Ciri qui a récemment fait son apparition. Toute l'intrigue lui est consacrée, même s'il y a également quelques pistes secondaires : notamment les relations politiques entre les royaumes, les conflits. Assez étrangement Geralt, doit se battre pour tenir sa première place car celle-ci lui est convoitée par sa jeune pupille.

D'ailleurs, le loup blanc se ferra désirer au débuter du roman et ne sera plus aussi présent que par le passé. Malgré tous ses efforts, c'est bien Ciri qui est au premier plan, et tout particulièrement sa formation. C'est d'ailleurs ce sujet qui va structure, in fine, tout l'ouvrage et serir de fil rouge entre tous les personnages qui gravitent autour d'elle.

Malgré un passage assez long par la forteresse des sorceleurs, le rôle de ces derniers apparaît curieusement en retrait. Certes, ils connaissent un temps qui leur est consacré, mais il s'agit ici surtout de former la jeune Ciri, ce qui donne lieu à plusieurs passages assez réjouissants. La chasse aux monstres n'est plus ici la priorité. D'ailleurs, les rencontres avec les créatures sont bien peu nombreuses.

L'histoire semble traîner en longueur et suit un rythme assez linéaire : voyage, formation, voyage, formation. Fort heureusement, il y a toujours une part d'imprévu qui permet de repousser l'ennui. L'évolution progressive de Ciri, l'importance donnée à plusieurs personnages principaux (Jasquier, Yennefer, Triss) et d'autres (parfois très haut placés) qui feront une deux apparitions, permet de ferrer le lecteur pour la suite. le style est plaisant, actif et facile à lire.

Le sang des elfes est donc une bonne surprise, dans le sens ou le roman permet de renouveler un peu la saga, lui donner davantage de profondeur et de lancer une quête qui risque de prendre du temps pour dévoiler tout son potentiel. Affaire à suivre…
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