Le Sorceleur, tome 7 : La Dame du Lac

Dernier roman de la série Sorceleur, la Dame du Lac est aussi sans doute le plus passionnant.

Bien qu'un peu lent à démarrer au début avec ses flashbacks incessants (et un peu désagréables), l'action finit par se mettre en place petit à petit pour finir en véritable apothéose.

Les personnages sont toujours aussi bien vus, complexes et attachants. Les scènes de batailles très bien écrites et l'univers toujours aussi sombre et réaliste.

Le petit clin d'oeil aux légendes Arthuriennes fait sourire même si cela n'apporte pas grand chose à l'histoire.

Au final j'ai passé un agréable moment avec Géralt et sa petite troupe. Sans être un monument de l'Heroic Fantasy, la saga du Sorceleur aura au moins eu ce mérite. Ce fut réellement une bonne découverte qui m'a très peu déçu.

Avis aux amateurs !!

/spoiler/ J'ai enfin terminé la saga du Sorceleur. J'ai lu « la tour de l'hirondelle » et « la dame du lac ».

Et ça me laisse un goût doux amer. Parce que la saga est finie. Mais aussi parce que ça a été une lecture longue, fastidieuse et décevante. Autant les 5 premiers tomes m'ont laissé un souvenir impérissable. Autant les tome 6 et 7 m'ont fait penser à un soufflé qui retombe quand un connard ouvre la porte du four avant la fin de la cuisson.

La structure narrative laisse perplexe, basée sur des flash backs à la inception, un amoncèlement d'informations policito-historico-politique parfois sur des chapitres entiers, avec des personnages secondaires inconnus et des voyages spatio temporels sans fins.

Résultat: on s'ennuie, l'intrigue de la saga est noyée voire même oubliée ou bâclée, on se détache des personnages, dont on ne comprend parfois même pas leurs réelles motivations.

Il ne se passe pas grand chose sur ces 2 tomes. Et quand on pleure à la fin, c'est à la fois par déception et aussi parce que c'en est fini de Geralt. Dans ces 2 tomes, il y est très peu présent et il n'est plus vraiment sorceleur mais détective privé qui voyage sans gps à travers toute la carte.

Au final des questions persistent :
- après 2527 pages sur la prophétie d'ithlinn, pourquoi terminer la saga par une banale rixe d'humains racistes qui vont attaquer les non humains ?
- A quoi sert le statut de Ciri maîtresse du monde et de l'espace (pouvoir qu'elle se met à maîtriser d'ailleurs subitement sans qu'on sache comment) ? - A quoi sert la licorne et tous les sauts spatio temporels dont ceux se situant dans la légende arthurienne ?
- Pourquoi révéler les motivations et le plan (machiavélique) d'Emhyr en quelques phrases puis ne plus l'évoquer ensuite ?
- Pourquoi Emhyr décide subitement d'abandonner son plan alors qu'il l'a muri sur 2 générations depuis des dizaines d'années ? (Peut être qu'il s'est rendu compte que son plan n'avait pas vraiment de sens. Faire un enfant à sa propre fille ne lui permettrait pas d'acquérir les pouvoirs suprêmes du sang ancien).
- Devons nous évoquer Ciri qui est vue comme un utérus sur pattes par tous les hommes et qui accepte sans trop se rebeller à essayer de copuler avec un roi elfe impuissant ?

Y'a pas à dire, de l'univers de Sapkowski, ce que j'apprécie c'est les légendes, les peuples (humains, non humains), le mystique (magiciens, sorceleur se oniromancien), les bestioles, les questions existentielles sous jacentes souvent posées par le sorceleur lui même, l'épique et le grandiose des batailles d'aujourd'hui et d'autrefois. Mais autant dire que je n'ai pas trouvé ça dans les 2 derniers tomes.

- La dame du lac, exploratrice de l'éternité et de l'infini 🐺

Conclusion à la saga épique de Sapkovski, la dame du lac est un tome dans lequel la providence et le rôle qu'y jouent nos 3 protagonistes prennent une dimension monumentale.

-SPOIL-

Nous retrouvons Ciri, à notre plus grand étonnement, dans le Royaume de Bretagne du mythique roi Arthur Pendragon. Elle y fait la rencontre de Galaad, au travers duquel elle va nous conter la fin de la légende de l'enfant de sang ancien.
Depuis son entrée dans la Tor Zireael, l'enfant surprise va de découverte en découverte quant à la nature de ses pouvoirs et aux enjeux de sa destinée. Voyageant entre les mondes et les époques, elle cherche à retrouver Geralt et Yennefer, mais ce n'est pas tâche aisée…
En effet, tandis que l'une est retenue prisonnière par Vilgefortz, l'autre est retenu par l'hiver et l'oisiveté dans le Royaume de Toussaint avec toute sa compagnie.

Ce tome est réellement le bouquet final de cette histoire grandiose, alliant à merveilles révélations décisives, guerres de grande envergure et aboutissement des relations entre les personnages, la fin ouverte contribuant à garder un certain sens du mystère et de l'interprétation, et laissant le champ libre à Ciri pour explorer en profondeur les perspectives que lui offrent son pouvoir

C'est avec ce tome que la saga du sorceleur se termine. Plus long que les autres, il m'a été aussi plus de difficile d'en venir à bout. La narration de l'auteur ne change pas et se fait même encore plus ressentir dans sa particularité. Ainsi, on change régulièrement de point de vue, mais aussi de temporalité entre les personnages de Jarre, Shani ou encore Nimue mais aussi de Geralt et sa compagnie dont je regretterai tout au long de la lecture leur trop discrète présence.
Le point commun entre ces multiples narrations et évidemment Ciri, qui voyage entre le temps et l'espace pour tenter d'échapper a sa destinée et ses voyages sont vraiment intriguant à suivre, notamment son excursion dans le monde des elfes où l'on retrouvera des personnages emblématiques des jeux-vidéos.

Malheureusement le récit traîne en longueur, j'ai trouvé les passages concernant les intrigues politiques et sur la guerre interminables avec de trop nombreux personnages inintéressants. le récit concernant Vilgeforz prend fin et le dénouement est plaisant à suivre, les révélations sur Ciri sont aussi intrigantes à découvrir mais j'aurais aimé que tout cela advienne plus tôt et que les personnages entourant Geralt aient plus d'importance au cours de ce tome.

C'est donc une saga assez inégale entre ces différents volumes et ce dernier tome ne déroge pas à la règle, une narration très particulière qui rend parfois difficile le suivi de l'histoire mais qui donne pourtant au récit toute son originalité. A cela s'ajoute une certaine frustration de ne pas avoir pu suivre Geralt et sa compagnie plus souvent, qui étaient, pour moi, les personnages les plus attachants.

Honnêtement, j'ai adoré tout le livre, SAUF ! La toute toute fin... oui je sais c'est très décevant comme conclusion, mais pas tant que ça ! 😖

L'entièreté du bouquin était juste extra. On a la conclusion finale de toutes les routes, il y a beaucoup de morts, des moments très dark (qui m'ont presque traumatisée tant c'était bien écrit), des rebondissements et des révélations à couper le souffle. 😱

Les personnages sont toujours aussi attachants. A chaque fois qu'on en voit un revenir, on a le sourire. Et quand l'un meurt, on ne peut s'empêcher de pleurer. Parce que oui, il y a beaucoup plus de morts dans ce tome que dans les autres. 😭

Ce que j'ai beaucoup aimé dans la fin du roman (pas la fin finale) c'est que malgré le fait que la guerre soit finie, on voit que ses conséquences et ses répercussions sont toujours là, et que la paix n'est pas encore totalement établie. Je trouve que ça donne un côté très réaliste au récit. 🙊

Et pour finir, la fin m'a laissée perplexe. Je ne sais pas si j'ai aimé ou non. J'ai trouvé ça peut être trop rapide ? Trop évasif ? Je ne sais pas 🤷‍♀️ -
Dans tous les cas, cette série s'achève en beauté et je n'ai pas été déçue du voyage à travers les Terres des humains, des elfes, des nains et des Sorceleurs...
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Ultime tome de la saga du Sorceleur, "La Dame du lac" clos avec force cette longue aventure. le choix narratif de nous faire vivre ce dernier tome sous forme de « recherche onirique » au côté de deux personnages inédits est plutôt risqué mais donne un rythme intéressant. le livre souffre tout de même de quelques longueurs lors des errances de Ciri et donne, encore une fois, une piètre estime de son héroïne féminine (et des femmes de cet univers en général). Toutefois, nous avons droit à une fin épique et une belle conclusion.
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La déception que je ressens à la fin de cette histoire n'a vraiment rien à voir avec l'enthousiasme du début. Et au fond, cette curiosité pour les personnages et pour cet univers qui se dessinait petit à petit est sûrement ce qui m'a permis de tenir jusqu'au bout, et surtout d'avoir l'espoir qu'à un moment donné l'intrigue prendrait la bonne direction, se terminant de façon épique et passionnante. Autant dire que ma lecture fut tout le contraire, la déception que je ressentais petit à petit au fil des tomes a fini par se confirmer. Non, définitivement, l'histoire n'ira pas dans la direction que je souhaite. Et c'est le tome 5 qui a fait pencher la balance ; d'une série que j'appréciais malgré ses défauts, à une vraie déception.

J'ai vraiment la sensation d'avoir eu la promesse d'une histoire avec les premiers tomes, une histoire qui n'est pas celle qui est racontée. Malgré quelques déceptions, comme Yennefer, je trouve que le point fort de cette série reste ses personnages. Mais on dirait que l'auteur fait tout pour éviter qu'on passe du temps avec eux ! Si au départ c'est peu flagrant, on ressent déjà la mise à l'écart de leur relation. Ils sont la plupart du temps toujours loin les uns des autres et passent des mois voire des années pour essayer de se retrouver. Et quand ces retrouvailles tant attendues arrivent, elles sont balayées par quelques mots ou même par une ellipse.

Mais c'est surtout sans compter les points de vue qui se multiplient et m'ennuyaient de plus en plus, la narration saccadée par de petites scènes et mélangées dans leur chronologie. Et encore que, je pense qu'à un certain point j'arrivais à pardonner cela parce que l'auteur nous partageait son univers et la géopolitique de ce monde (ce qui avait l'air utile), et qu'en parallèle de ça, chaque moment passé avec les personnages était intéressant et prenant. Pour autant, les défauts que j'ai pu relever sur les premiers tomes n'ont fait que germer un peu plus sur la fin de cette saga au point où mon intérêt pour les personnages ne m'aidait plus d'aucune façon. D'autant plus que leur intrigue personnelle ne m'intéressait pas, semblant juste s'étirer pour arriver au dernier tome.

La conclusion est vraiment très très loin de celle que j'avais imaginée... Malgré un attachement à l'univers présenté et à la plupart de ses personnages, la saga est une vraie déception de mon côté. Et dire que ça fait trois semaines que je lis non-stop pour arriver à une telle conclusion...

Et c'est ainsi que je conclus mes critiques rétrospectives de the Witcher! "Le Sorceleur, tome 7 : La Dame du lac" de Andrzej Sapkowski, paru en 1999, constitue une conclusion épique à la série du Sorceleur. Ce livre, bien que suscitant des réactions variées, continue de captiver les lecteurs par ses rebondissements inattendus, ses personnages profondément développés et son exploration des thèmes universels tels que le pouvoir, l'amour et la rédemption. Sapkowski parvient à tisser une toile complexe d'intrigues et de mystères, offrant une conclusion satisfaisante à la saga tout en laissant place à une réflexion sur le destin et les choix qui forgent notre avenir. Malgré les critiques possibles, "La Dame du lac" demeure une lecture incontournable pour les amateurs de fantasy, concluant avec brio l'une des sagas les plus acclamées du genre.

En résumé : Fantasy. Les aventures du célèbre Geralt de Riv, sorceleur de son état, qui parcourt les contrées à la recherche de monstres à terrasser et de villageois à sauver ⚔️

En détail :

Ce tome est le dernier de la saga, il clôture donc les aventures du Sorceleur, de Yennefer, Ciri et tous les autres personnages qui ont occupé des dizaines d'heures de lecture. Un sort est fait à chaque protagoniste, que ce soit une fin tragique, une débâcle ou une retraite paisible : pas de doute, nous sommes bien sur la fin de l'histoire. D'ailleurs, le tome “La saison des orages”, que l'auteur a écrit après la sortie de la série Netflix, se situe chronologiquement juste après la rencontre entre Geralt et Yennefer, il ne s'agit donc pas d'une suite.

Mais pour revenir à ce dernier tome, nous retrouvons la manière si particulière de l'auteur de raconter l'histoire, en superposant des récits et des points de vue, plus ou moins courts. A bien y réfléchir, c'est exactement comme s'il commençait par renverser les pièces d'un puzzle sur la table et qu'il se mettait à assembler les pièces. Parfois il en prend une pour voir si elle correspond, pour la reposer, la reprendre plus tard, jusqu'à ce qu'elle s'emboîte dans le récit principal et là, c'est la révélation 💡

Un point de vue est particulièrement intéressant : celui de Nimue et de la rêveresse Condwiramurs. Elles interviennent très longtemps après les évènements du récit principal. L'histoire de Ciri et du sorceleur est devenue une légende au fil du temps, avec de nombreuses variations. Elles essaient de démêler le vrai du faux à travers des textes et illustrations. Une mise en abyme du roman pleine d'humour.

Le récit fait également de nombreuses références à d'autres motifs littéraires. Dans ce tome, Ciri débarque en pleine légende arthurienne, et va converser avec Galaad entre deux aventures.

Je lirai très certainement le tome de "La saison des orages", mais dans quelques temps, cela me permettra de me replonger dans cet univers ✨

Du même auteur : La trilogie Hussite
Dans le même genre : le seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien.

Il m'a fallu un an. Près d'un an pour pouvoir achever la lecture de cet ultime tome des aventures de notre cher sorceleur, Geralt de Riv...

Tandis que Geralt passe l'hiver avec ses amis, pépouze au Duché de Toussaint, Ciri, elle est fait prisonnière par les elfes. Pour s'en sortir, elle est contrainte de leur fournir un héritier. Mais la jeune fille n'est pas de cette oreille... Geralt, quand à lui, se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond, et encore une fois, s'est mis en tête de retrouver notre petite demoiselle en détresse...

Pour ce qui est des personnages, pas de nouveauté de ce côté. On approfondit les existants, on en perd certains. Tout ce beau monde continue son bonhomme de chemin dans un contexte de chaos, de guerre, de famine, de viols pour ne pas changer.

D'un avis général, je dirais que s'achève pour moi la découverte d'une saga pourtant prometteuse au premier abord. le contexte et le folklore de cet univers inventé par Andrzej Sapkowski sont exceptionnels. Les personnages, riches et hauts en couleurs sont merveilleux à découvrir.
Néanmoins, le rythme de l'histoire inégal et le style assez brouillon peinent à nous tenir en haleine parfois. Pour ce qui est de cette fin. Purée, j'en suis restée comme deux ronds de flan ! Bien que je m'attendais à quelque chose dans ce genre. J'ai toujours cette petit voix qui me dit: mais tout ça pour ça ?
Bien qu'avec plaisir, l'auteur nous conte la finalité de presque chaque chose, j'ai quand même été déçue de l'issue de la trame principale. Beaucoup de choses telles que la Loge, les renseignements secrets, les elfes ont au final peu d'importance dans la destinée de l'histoire. Étrange d'avoir pu inventer un tel univers et d'en combler des pages inutilement. En fait, sept tomes, ce fut très long pour au final n'avoir qu'une trame principale assez pauvre. Avec du recul, je pense que l'auteur aurait pu se contenter du format "nouvelle". Dans cet opus ci, Geralt nous manque, Ciri nous agace encore beaucoup, Yennefer et Jasquier sont inexistants. A l'image du quatrième tome, je n'ai pas été conquise ici non plus. Et cette fin ? Mais WTF ?!

En conclusion, j'ai adoré découvrir cette saga qui est désormais terminée. Les personnages, le folklore et les intrigues secondaires étaient superbes. Peut-être même plus parfois que la trame principale qui est en fait assez légère. Néanmoins, le rythme est assez inégal dans ces sept tomes, avec certains passages passionnants, et certains inventés pour noircir des pages, puisqu'ils n'apportent pour ainsi dire rien à l'histoire principale. Une lecture en demi-teinte donc, et une cuisante déception en ce qui concerne la fin, que j'ai mis près d'un an à lire. Je n'en ai pas fini avec cette histoire. me reste le hors série la saison des orages à découvrir, le codex du sorceleur et l'encyclopédie The Witcher. Toutefois, je vais me laisser du temps pour digérer tout cela avant...