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4,01

sur 656 notes
Andrzej Sapkowski est décidément un auteur résolument à part, je ne serais pas surpris d'apprendre qu'il est un parfait autodidacte tant son style se révèle déroutant.
Il m'est impossible de vous parler de la trame narrative car en fait je la cherche encore !
On commence à Brocéliande (oui vous lisez bien !), pour se retrouver avec un récit parallèle dans le futur où une magicienne et une adepte spécialisée dans les rêves vont nous parler de la légende de Ciri expliquée par des rêves qui se révèlent être au final la véritable histoire, le tout sans réelle chronologie...
Si l'on fait abstraction de cette introduction troublante tout va pour le mieux car chacun des douze chapitres va se révéler intéressant voire captivant et surtout bien écrit, pour tout dire le dernier tiers du récit est même carrément génial.
Tout, vous saurez tout ! La destinée de chaque personnage de l'histoire sera évoquée sans oublier personne !
La résolution des différents conflits politiques et autres et surtout celle de la guerre avec Nilfgaard.
J'ai vraiment apprécié le côté exhaustif des informations qui ne laisse aucune zone d'ombre et concerne tous les aspects de l'histoire y compris les nombreux seconds rôles rencontrés.
Une intrigue qui aura tenu ses promesses, des personnages superbement dessinés et un univers particulièrement réussi, je n'ose même pas imaginer le succès qu'aurait eu cette saga avec une meilleure structure narrative...
Pour conclure j'ai beaucoup aimé et je vais continuer à explorer cet univers fantasy avec plaisir et intérêt.
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Déception pour cette fin de saga, dont je ne peux pas dire que ce soit une surprise, tant on y est préparé dans les tomes précédents. En fait, rien ne finit, sauf l'histoire avec Vilgefortz.
Les deux tiers du roman sont une suite de sauts spatio-temporels de Ciri, qui, n'ont aucun autre but que de rallonger le récit de façon superficielle et totalement inutile, entrecoupés de scènes tout aussi inutiles avec Geralt et ses compagnons à Toussaint.

Moult répétitions ajoutent à l'impression de remplissage de pages vain.
Dans le dernier tiers, la multiplicité d'intrigues géo-politiques aboutit à de simples négociations commerciales qui m'ont gavée. La grande destinée de Ciri et Geralt ne s'avère pas si grande que cela, et je me demande encore en quoi la destinée de l'un et de l'autre est si "prophétique", en quoi Ciri amène la fin d'un monde et le début d'un nouveau, en quoi son pouvoir est-il si important, vu qu'elle s'en sert "pour rien", sauf à la toute fin...
Certes il y a une belle bataille finale contre les gros vilains, avec plein de morts, c'est à la mode, mais en quoi ça clôt l'histoire de Ciri et Geralt ? En rien...
On a ensuite une intervention des magiciennes totalement inutile, et elles apparaissent en plus comme des harpies désagréables. A part Yennefer (et encore...), toutes les femmes sont assez nazes dans cette série, même Ciri, considérée comme une poule pondeuse par tout le monde et qui finit elle-même par y adhérer, si j'ai bien compris. A croire que l'auteur a un compte à régler avec elles...
L'intervention de la licorne est encore, à mon sens, wtf, comme à chaque fois, et m'a agacée plus qu'autre chose.

Ce qui me plaît tant dans les nouvelles de Sapkowski, le mélange cynique et noir de contes de fée revisités, de mythologies nordiques et de fantasy, m'a pas réussi à me séduire dans la saga. Il y a pour moi quelque chose de dissonant dans tout ça.
L'humour sauve un peu le toutim, heureusement.

Ceci étant dit, il est compréhensible que les jeux aient pu ainsi profiter des ouvertures et indications laissées par l'auteur dans de petits chapitres ou des "entête" de chapitres, avec grand bonheur. le pied pour les gamers, dont je suis, pas mécontente d'en être parce qu'au final, je crois que je préfère leur scénario et développements à celui de la saga, à la fois trop classique, trop confuse et trop superficielle à mon goût... L'auteur promet du grandiose au départ, une prophétie, des destinées entremêlées, au final on a juste des courses-poursuites avec divers méchants plus ou moins méchants dont une seulement trouve un point final, sans que le grandiose n'apparaisse jamais, au milieu d'une guerre-contexte certes bien décrite, mais totalement accessoire dans tout ça.
Du coup, si la série Netflix suit vraiment les bouquins, je me demande ce que ça va bien pouvoir donner...
Bref, moi je finis la saga sur une impression de "Tout ça pour ça, bof...".
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Et voilà, j'ai fini le Witcher… Je viens de tourner la dernière page du septième tome et les personnages que j'ai aimé suivre pendant presque une année me manquent déjà…
Fini les joutes verbales entre Geralt de Riv et Yennefer. Fini de suivre les pérégrinations de la jeune et impétueuse Ciri. Plus de sourires devant les frasques et la suffisance de Jaskier qui ne perd jamais sa bonne humeur, qu'importe les circonstances…. Et les compagnons de Geralt auxquels je m'étais habituée comme par exemple et pour n'en citer qu'un seul le savoureux Regis, le vampire le plus sympathique que je n'ai jamais croisé…
Bon, il fallait bien un moment que cela cesse, contrairement à certaines séries à rallonge où l'on ne voit plus la fin arriver et qui s'essoufflent immanquablement…
Ce dernier tome, intitulé La dame du lac n'est pas forcement mon tome préféré, et pas seulement car il s'agit du dernier…
En effet, je trouve qu'il y a avait quelques longueurs qui ont bien entamé ma patience…Les batailles qui n‘en finissaient plus alors que je mourrais d'envie de rejoindre les protagonistes de l'histoire et savoir ce qu'il allait advenir d'eux… C'est vraiment à cause de cela que je n'attribue pas la quatrième étoile en notation.
Je reconnais avoir été vraiment surprise par l'un des coups de théâtre de la fin, tout en déplorant le fait que l'on ne saura pas ce que vont advenir certains personnages…
Mais bon, dans l'ensemble, j'ai vraiment bien aimé lire cette série et je reconnais que quand je regarderais la série télévisée, je ne pourrais m'empêcher de confronter les deux versions…

Challenge Séries 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
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Un dernier tome qui m'aura plu et qui réserve quelques surprises (j'avais rien vu venir pour Emhyr par exemple) . Tout comme la fin, un peu ouverte mais concluante.Je suis donc contente de cette saga et triste de quitter les personnages ! On s'attache que voulez-vous !
Concernant la narration, c'est encore un peu spécial, entre les sauts dans l'espace et le temps de Ciri et les moments où l'on s'intéresse à des personnages jamais vu jusque là mais qui font partis de la grande histoire ...C'est parfois un peu frustrant de quitter Ciri ou Gerald pour des scènes de bataille avec des inconnus. Passé, présent, futur ( Ciri en Ecosse en 1906 ou au temps du roi Arthur ^^) se mêlent parfois mais on s'y retrouve toujours ! Et l'histoire avance, avec des pertes un peu douloureuses , des retrouvailles, de la violence, de la tension et de l'amour. Quelques questions demeurent, on se demande aussi à quoi servent certains personnages mais bon on sent qu'on est dans un univers complexe et travaillé aussi grâce à ces détails.
Je suivrai la série TV avec intérêt pour voir ce que ça donne.
Challenge Mauvais genres 2020
Challenges séries 2020
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Dernier tome du Sorceleur, le 7eme. Quelle déception. La saga était prometteuse, des personnages, de l'originalité, de la densité et de l'action, mais l'auteur, Andrzej Sapkowski, a vu loin, et s'est perdu dans ses pérégrinations.
Un finale décevant, des actions inutiles, des voyage temporels intempestifs, Ciri a la destiné toute tracée vendue depuis le premier tome, tout ça pour quoi? Rien.
Tout est au rendez vous pour perdre le lecteur.
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Final de cette saga qui m'a accompagnée toute cette année. Une fin qui est une sacrée petite brique et qui ne se lit pas aussi vite que je l'aurais souhaité.

Ce tome est bel et bien la fin de l'aventure Ciri, Geralt et Yennefer.
Ciri s'est échappée de Bonhart pour arriver dans un nouveau monde, duquel il lui faut de nouveau s'enfuir. En effet, ses amis ont besoin d'elle. du moins, Yennefer, captive de Vilgerfortz. Tandis que Geralt est à Toussaint, principauté des contes de fée, dans les bras de Fringilla Vigo... Malgré ses compagnons qui lui demandent de reprendre rapidement leur quête.

Un début plein de promesses dans lequel l'auteur nous déroute à nouveau avec ces jeux sur les narrations aux temporalités multiples. Un peu déroutante, ceci reste pourtant la signature de Sapkowski. On finit par suivre, bon gré mal gré. Ici, nous avons donc une réécriture du mythe de Camelot et surtout un duo de femmes qui cherchent à faire le point sur l'histoire de nos trois héros, notamment grâce aux dons de l'une d'entre elles : percevoir le passé en songe à partir d'images vues dans son éveil. Une petite touche d'originalité mais je trouve qu'on leur donne peut-être une trop grosse place au début, si bien que l'on tarde à se mettre dans le récit. Ce problème de rythme se retrouve d'ailleurs dans tout le récit, ce qui a engendré chez moi une certaine frustration. Il y avait, dans cette brique, en définitive peu de Geralt/ Ciri et Yennefer. Effectivement, l'auteur s'entend à nous donner une conclusion pour chacun des points de cet univers riche. A commencer par la guerre. Autant, je suis d'accord sur ce parti-pris, autant, je trouve que certains chapitres auraient pu être allégés et surtout les chapitres de notre trio un peu plus étoffés. En ce qui concerne l'action, on se retrouve au point culminant, bien réalisé du reste, au deux tiers du livre. Là encore, l'épilogue donne l'impression de traîner en longueur, même si il apporte beaucoup d'émotions et une fin, en définitive, réussie.

La saga en temps que telle reste une très bonne découverte avec des personnages qui m'ont beaucoup touchés. J'ai vraiment la sensation de quitter de bons amis. Je suis ravie de me dire que je ne quitte pas tout à faire le sorceleur pour autant vu qu'il me reste le tome préquel La Saison des orages.
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Spoil !

Enfin le dernier tome de la saga. Enfin nous retrouverons nos personnages réunis au grand complet dans un combat final grandiose plein de fureur et de bruit, et de révélations. Ce sera rempli d'actions, de combats épiques et dialogues mémorables. Une digne fin pour cette saga qui nous a tenu en haleine sur plus de 2000 pages.
Eh bien autant vous le dire tout de suite, ce final n'est clairement pas à la hauteur.
On se noie sous un flot de descriptions qui alourdissent inutilement le texte. Des passages entiers pourraient être raccourcis voire carrément supprimés, comme le premier tiers du livre, c'est dire !
Un autre bémol est l'intrigue « magique ». Comme souvent dans l'Heroic-Fantasy, le dernier tome se prête à une surenchère fantastique de prophéties, de sauts pluridimensionnalités… Sauts d'ailleurs pas assez exploités et carrément pénibles à lire dans les descriptions des premières tentatives de Ciri.
La relecture des contes de fées qui habitent les nouvelles est ici carrément absente. On a bien un appel du pied au mythe arthurien, mais pour moi, ça tombe à plat. Les passages avec le roi pécheur sont également complètement inutiles dans la mesure où ils n'apportent rien à l'intrigue.
Seule bonne note, la fin avec Emhyr. Un joli coup de théâtre même si encore une fois, on reste un peu écoeuré de la place de la femme dans l'oeuvre de Sapkowski.
Une saga finalement en demi teinte, où les nouvelles sont excellentes mais les romans de piètre qualité.
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Nous y voilà ! Pour Geralt, Ciri, Yennefer et tous les autres est arrivée l'heure fatidique de la fin de la route. La Dame du lac marque en effet le dénouement de la saga du Sorceleur qui aura beaucoup gagnée en complexité au fil des romans.

Ce septième volume continue sur la lancée : la construction narrative est complexe et l'auteur s'amuse avec les récits enchâssés sans jamais perdre le fil. Cette fois-ci, il y a un élément supplémentaire à prendre en compte : les voyages temporels de Ciri qui offrent de nombreuses opportunités qui sont exploitées afin de tenter de dérouter le lecteur et de l'amener à voyager dans le temps et dans l'espace. le résultat est plutôt réussi.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de la seule ficelle utilisée par l'auteur pour frustrer gentiment son public. Attendez-vous à pester plus d'une fois, mais toute cette frustration est bien habilement exploitée… pour notre plus grand plaisir !

Les pérégrinations de Ciri ne durent qu'un temps  puisqu'ensuite nous retrouvons enfin Geralt qui va devoir vivre dans une principauté de conte de fées à Toussaint. Suivront également des batailles, l'achèvement de la quête, plusieurs affrontements, un premier dénouement, puis une séquence post dénouement assez particulière aussi inédite qu'originale.

Même si le roman est long (près de 700 pages au format poche) et un nombre restreint de chapitres, l'ennui n'est jamais au rendez-vous. Outre la fluidité du style,le dynamisme de l'intrigue, la variété des points de vus, l'attachement aux personnages, il faudra également compter avec certains passages humoristiques plutôt bien vus, car franchement détonants.

Quelques déceptions doivent être notées : le devenir de nombreux personnages est laissé en suspens, ce qui est assez regrettable, tandis que pour d'autres, la fin est assez brutale. Bon certes, depuis, d'autres auteurs et réalisateurs nous ont habitués à pire, mais quand même... certains raccourcis ont également été pris ici et là, ce qui est toujours regrettable. Et, il faut bien le reconnaître, quitter tout ce beau monde reste un moment de tristesse…

Même si nous savons que nous n'allons pas forcément apprécier tourner la dernière page, voici un roman qui clôt une saga qui mérite d'être lue, même s'il faut lui laisser le temps pour révéler tout son potentiel…
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J'arrive à la fin du voyage avec ce septième tome. Un tome lourd émotionnellement car je ne vous le cache pas, les événements ressemblent à une épuration simple et nette d'une majeure partie des personnages secondaires.
L'intrigue s'accélère inexorablement, tout s'enchaîne rapidement. J'ai retrouvé avec plaisir Geralt, Ciri qui est dans une fâcheuse posture, Jaskier, Cahir...
Ici, les créatures ont laissé place à une guerre immense opposant l'alliance de Nilfgaard et des elfes contre les autres royaumes déterminés à ne pas se laisser piétiner pas l'ogre noir et argent. Les enjeux politiques et commerciaux sont intéressants, on découvre aussi qu'au-delà de ce conflit, d'autres crises arriveront et peut-être bien pire qu'une question de frontière.
Concernant les personnages, ils sont fidèles à eux-mêmes en particulier Jaskier qui malgré un futur prometteur, se retrouve dans le pétrin à cause de sa fichue manie. Ciri a vraiment mûri durant ces mois loin de Geralt et confronté aux dangers de son monde et de celui lié à son sang.
Concernant l'histoire en elle-même, l'ambiance, le style m'a encore une fois porté tout au long du récit sans que je ne m'ennuie.
Pour conclure, même si ma lecture a été très bonne. L'un des faits mentionné précédemment plus la note triste de la fin de cette série m'a fait un tout petit peu moins apprécié cette fin. Cela n'empêche pas que c'est l'une de mes séries préférées et que je suis ravie d'avoir enfin le fin mot de l'histoire.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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J'ai un peu tardé à ouvrir ce dernier tome. Des avis glanés deci, delà m'ayant fait redouter ce rendez-vous mensuel.

Et puis je l'ai ouvert et en deux jours dévoré. Certes il n'est pas parfait. Certes j'ai regretté que cette fois encore la narration soit hétérogène, de songes et tableaux, de reprise de recit, de courses entre les plans sur mon petit poney.
Mais on y gagne en retour la fin d'une épopée patiemment construite au fil des tomes. Une croisée des légendes, la façon particulière de chacun de suivre ce qu'il comprend de sa destinée. Cette destinée qui lie tous les personnages sans pourtant les emprisonner. Cette destinée qui use aussi. Tel Géralt qui rend les armes à tout, aux pieds de la déesse Aquoibonmenfous. On se dit nous aussi qu'il est peut-être temps de refermer la porte. L'univers est déjà riche, encore d'avantage si on rajoute à cette lecture celle des scénaristes du jeu de CD projekt et si on suit la maxime que toute chose a une fin, autant que ce soit cette fin là.

Va Faill, GwynBleidd !
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