Nanami, tome 5 : Le combat final

La conclusion d'une très grande série en bande dessinée, une série que j'aimerais posséder dans ma bibliothèque. Ce cinquième opus m'a ravie, il est conclu toutes les intrigues posées et répond aux questions que l'on se posait. La fin est belle et ouvre le champ des possibles pour Nanami, j'ai sincèrement adoré ce dernier tome.

La couverture est magistrale, nous voyons Matéo, Robinson et Nanami, je suis fan des attitudes, des dessins et de la couleur, c'est de suite attrayant et ça nous plonge dans l'ambiance : il s'agit là du dernier combat que livrent nos protagonistes pour aider le monde parallèle. de manière générale, il existe une légère évolution entre le premier et le dernier tome, mais elle est positive. Les dessins sont fins et élégants, les émotions sont parfaitement retranscrites, le character design permet une identification facile des différents personnages, les décors sont somptueux... tout dans le traitement est soigné, ce qui donne un très bel objet esthétiquement parlant. Quant aux couleurs, elles magnifiques, elles sont douces et pures, elles donnent du dynamisme et du caractère à l'univers. Des ambiances différentes sont créées grâce aux couleurs, le côté « fantasy » est magique, il ressort vraiment bien avec ces illustrations. La double page du tome est juste sublime, un vrai coup de coeur, parce qu'elle est vraiment très jolie.

L'histoire est bien menée, elle termine chaque sujet ouvert depuis le début de la série et j'ai apprécié les dénouements de chacune de ses intrigues. Nanami parvient à se réveiller grâce à Robinson, elle va devoir aider Matéo à gagner le trône de son père, combattre Carolus et Okalya, parvenir à faire comprendre à ses parents que le théâtre est une vraie passion et que les Black Rose ne sont pas des méchants. Tout s'imbrique très bien, on aurait presque préféré que cette série ne se termine jamais tant elle est bien. En tout cas, j'ai été happée dans l'univers dès la première case, j'ai eu du mal à décrocher tant je souhaitais obtenir la fin. C'est addictif !

Le final est de bonne qualité. Les dernières pages nous montrent une Nanami changée qui a compris qu'elle préférait vivre « pour ses rêves plutôt que dans ses rêves ». La dernière page est positive, elle conclut la saga sans pour autant fermer des portes, les bonnes nouvelles sont présentes et honnêtement, j'aime la fin, classe et belle.

Les textes sont soignés, les répliques correspondent à la personnalité des différents personnages. Les mots sont choisis avec soin, le texte est fluide, agréable à lire, simple et efficace, on se plonge dedans dès le début et beaucoup de répliques peuvent servir de citation. Il y a de belles phrases. J'adore le style des auteurs, car l'immersion est totalement réussie grâce à une belle coordination entre textes, images et intrigues.

Les personnages sont attachants et fortement sympathiques, humains, captivants, j'ai adoré chacun d'eux, même les méchants. Nanami est une jeune fille qui aura beaucoup grandi avec cette histoire, cependant, elle reste douce, volontaire, rêveuse et géniale. Une héroïne comme je les aime, avec ses défauts et ses qualités, mais avec beaucoup d'imagination et de générosité. Matéo reste un personnage bien sympathique, pour qui je suis très contente, il apparaît sur le tard, toutefois, c'est un héritier très engagé. Robinson est super, courageux et téméraire, c'est un personnage vraiment intéressant à suivre, j'aime sa personnalité. Alessandro finit par comprendre que les gardiens ne lui viendront pas en aide et s'implique un peu plus à aider nos héros, ce dont je me réjouis. Les autres membres des Black Rose finissent par reconnaître leurs erreurs et parviennent à intégrer Nanami au théâtre. le professeur de français et Djemila sont également présents, j'ai bien aimé leur rôle, même si j'aurais souhaité les voir un peu plus. Carolus et Okalya restent des protagonistes forts et des antagonistes mystérieux, j'ai bien aimé leurs personnages ainsi que leurs personnalités.

En conclusion, la série mérite que l'on s'attarde dessus, parce que tout est soigné. L'univers est riche et attractif, ce mélange entre réel et fantasy, avec une forte dose de fantastique, montrent une variété de rebondissements et d'événements. Les dessins et leurs colorisations sont juste sublimes, c'est une véritable immersion dans un monde réel et dans un monde complètement magique. Les paysages et les décors sont magnifiques et le character design est très réussi. Les textes sont travaillés, les personnages attachants et passionnants, dès le premier tome on est plongé dans l'histoire et c'est très vite addictif. Ce cinquième tome ne déroge pas à la règle, il offre en plus de tout ça, une fin élégante et belle, des messages positifs et une ouverture sympathique. Ce dernier opus termine en beauté la série Nanami.
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Nanami est une jeune fille de 14 ans qui a la tête dans les nuages et des notes catastrophiques en cours. C'est la guerre avec ses parents, qui s'agacent de son bulletin et veulent l'envoyer en pension – pour son plus grand malheur. Un jour, l'adolescente tombe sur un livre très étrange. Honnête, elle le ramène à son propriétaire, logé au Théâtre du Vent, et apprend que cet ouvrage est extrêmement spécial… C'est en fait une pièce de théâtre que sont en train de jouer les Black Roses, la bande de terrifiants gothiques de son collège.

Bien que sortant peu des sentiers battus (la jeune ado qui va devoir trainer avec la bande de bad boys-pas-si-méchants-que-ça, flirter avec l'un d'eux et vivre de fantastiques aventures dans un monde parallèle, on connaît déjà), cette histoire est sympa et bien rythmée. Les dessins sont agréables et s'harmonisent bien avec les couleurs douces. Seules certaines moues des personnages m'ont posé problème, mais rien de bien méchant. Globalement, j'aime bien leurs visages (d'ailleurs, je ne sais pas trop ce que vous en pensez, mais je trouve que Carolus a un air de Jean Reno^^).

Le principe de la pièce de théâtre et du royaume invisible est intéressant, mais je trouve que l'héroïne s'en sort un peu trop bien et un peu trop vite. Et surtout, qu'elle s'amourache très trèès rapidement (un échange de regard et ça suffit… C'est un peu vite expédié). En fait, j'ai trouvé Nanami énervante et puérile, et je me suis très peu attachée à elle. Elle a la fâcheuse habitude de mentir et de se fourrer dans des situations embarrassantes, de se compliquer la vie et de s'embrouiller avec ses proches à cause de son manque d'honnêteté. Mais j'ai réalisé après coup qu'elle n'avait que 14 ans – je lui en aurais donné 16… Prenant en compte cet élément, elle se comporte comme une ado normale.
Les autres personnages m'ont semblé un peu stéréotypés (la super meilleure amie qui est très intelligente et qui fait complexer l'héroïne, la jalouse qui lui en veut de lui avoir piqué le rôle, le bôgoss-en-fait-pas-si-méchant-que-ça, le mystérieux mentor qui a beaucoup de secrets, etc.), mais plusieurs adultes sont ambigus. Ils placent leurs objectifs personnels au-dessus de tout le reste, et on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent. Ils se contredisent, ont chacun des versions différentes de l'histoire, et formaient la partie la plus intéressante du récit – selon moi.
Pourtant, la conclusion restait évidente et les rebondissements n'étaient pas surprenants.

Il faut aussi que je parle de l'achèvement de cette série. le dernier tome s'appelle le Combat final, et la couverture semble promettre de l'action ; mais personnellement je suis restée sur ma faim. Par exemple, j'ai été très déçue par la mort du principal antagoniste : il a suffi de trois cases d'affrontement à l'épée, et c'était plié. J'ai même dû revenir en arrière pour comprendre, parce que je n'avais pas fait attention. Et qu'on ne me dise pas que c'était pour éviter le surplus de violence, parce qu'on voit sa tête voler dans les airs, quand même… C'est pas la fin la plus sympa qui soit.
J'aurais également voulu avoir plus de détails quant à la conclusion de cette saga : est-ce que Nanami a tout raconté à ses parents et sa meilleure amie ? Est-ce que Moira a survécu ? Ont-ils détruit le livre ? Tout ce qu'on sait, c'est que Robinson (mais quel nom !) et l'héroïne sortent ensemble – et il semblerait que ce soit tout ce qui soit supposé intéresser les lectrices. le reste, on s'en fout.

Nanami a gagné plusieurs prix littéraires et ça m'a un poil étonnée. Certes, l'histoire est intéressante et les dessins sont bons, mais je n'ai pas aimé les personnages, et encore moins l'héroïne. Au vu de la couverture du premier tome et de son titre, qui vendaient du rêve, je m'attendais à mieux.
Toutefois, c'est peut-être le signe que j'ai passé l'âge de lire ce genre de choses. À la réflexion, c'est une bande dessinée qui ravira certainement les enfants – filles et peut-être même garçons. Si vous avez moins de 20 ans, essayez, ça vous plaira sûrement...

Cette série m'a paru captivante sauf le dernier tome où la fin m'a laissé sur mon appétit. Trop de questions demeurent sans réponses. Pourquoi les parents si intransigeants dans l'histoire acceptent tout à la fin?? Même l'apparition d'un monstre félin??
Que peut donner cette présentation de la pièce sans le décor du monde fantastique?? A quoi sert le rôle de l'enseignante de français dans cette histoire? Il me semble dérisoire et il s'efface rapidement dans le dernier tome.

Impossible d'ignorer qu'il s'agit du grand final... en plus il y a un sticker sur la couverture. Enfin le dénouement !

On revient clairement dans l'influence manga (shôjo manga... équivalent japonais de la chick-litt à mes yeux), présente dans le premier tome. Tout est bien qui finit bien... ne hurlez pas au spoiler... vous n'avez pas pensé une seconde que cela pouvait mal se terminer, hein ! C'est même plus dynamique au niveau des dessins. Mais pas trop en ce qui concerne le scénario.

Contrairement aux 80 pages des trois premiers tomes, et à l'instar du tome 4, ce tome compte 64 pages... Pourquoi ne pas avoir tout bouclé en 4 tomes de 80 pages? On regrettera certainement l'absence de Corbeyran, qui arrivait sans doute à influer sur le découpage et sur la progression de l'intrigue pour créer un "suspense" et mieux lier les différents événements.

En ce qui me concerne, rien de trop mémorable, malgré les attentes suscitées par le premier tome (et le deuxième).

La série Nanami se conclut sur un cinquième tome plutôt réussi. Alors que la violence était absente des tomes précédents, elle fait son apparition dans celui-ci. La rébellion se met en marche, le sang coule mais le royaume retrouve son équilibre, tout comme la vie de Nanami.

Tout est bien qui finit bien, sans grande surprise. Quand bien même le final est prévisible, cette petite série se lit avec plaisir. le dessin est joli (les croquis le sont encore plus), le personnage principal (Nanami) est touchant et l'intrigue est originale.