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Citations sur Encore un instant (26)

Bah, justement, je n'en ai plus. Ma vie est devenue un calvaire. J’enchaîne malaise vagal sur douleurs lombaires. Je
ne tiens plus debout, mes muscles ont fondu vu que la marche m'est fortement déconseillée et depuis que j'ai entrepris d'écrire ce fichu bouquin, le reste du temps je m'ennuie .

p 77
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La nature est ainsi faite et bien faite qu’à force de se résigner, de surmonter les obstacles ou de s’arranger pour les éviter, on finit par s’en accommoder. Dans mon cas, rien ne pouvait expliquer à l’époque cette détresse absolue, soudaine, d’une violence intolérable dont le souvenir, oublié dès le lendemain, me revient dans toute son horreur aujourd’hui.
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Ce que je vous ai sacrifié aussi, c’est la volupté de la paresse, c’est le bonheur chèrement acquis de me vautrer dans ma flemme, de prendre mon temps et surtout de le perdre. Sans aucun remords, sans aucune mauvaise conscience.
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L’amour tout court, pour moi, ça ne veut rien dire parce que ça veut tout dire : l’amour de la nature, de la patrie, de Dieu, du prochain. Rien de bien personnel, avouez. L’amour auquel je pense se pratique le plus souvent à deux et de plus en plus longtemps. La ménopause, la fin de la procréation, pour nous, les filles, ce n’est plus – il s’en faut ! – la date limite au-delà de laquelle nous ne sommes plus bonnes pour la consommation. Au contraire. On se sent libérées. Oubliés les règles douloureuses, la pilule, le stérilet et tout le tintouin. L’amour, on peut continuer à le faire jusqu’à plus d’âge. Question de besoin, de goût, de talent et de faculté d’adaptation.
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Calcul ? Non simple sens de la réalité. Quand on n'a plus grand-chose à offrir, seules la gentillesse, la tolérance et, oui, les louanges, spontanées bien sûr, peuvent encore vous valoir des signes d'attachement. Et ça, faut-il vous le répéter, aimer, être aimée, dans la tendresse et l'amitié maintenant, j'en ai besoin comme de l'air que je respire.
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On naissait tous égaux. Par définition. Après quoi, seuls les aléas de la vie forgeaient un caractère, traçaient une destinée.
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Je pense à un truc, là: quand on se suicide, comment se comporter vis-à-vis de ses proches. Faut-il les prévenir? Et comment. Les réunir pour un dernier dîner -il parait que c'est courant? Seulement, ça risque de leur couper l'appétit et de tourner au fiasco. Leur envoyer des textos, désolée, ça, je ne sais pas faire. Internet, Smartphone, selfies, Facebook, réseaux sociaux, j'ai toujours refusé, à tort je veux bien, d'entrer dans l'ère du numérique.
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Il faut une personnalité hors pair, une volonté de fer, un cran à toute épreuve pour fixer, à l'exemple de Madame Jospin mère, la date de sa mort : le jour de ses quatre-vingt-dix ans. Sans que rien vous y oblige. C'est contraire à l'instinct de vie, de survie.
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À propos, ce qui m'étonne et même m'amuse, ce sont ceux qui, retombant en enfance, imaginent que ça va attendrir leurs rejetons. Que ça va les apitoyer, que ça va faire renaître en eux la même tendresse émerveillée qui les envahissait devant les gestes maladroits, les défauts de prononciation, les mots pris pour un autre, les pas hésitants de leurs propres mômes. Hélas, non ! On ne réagit pas devant une petite pousse qui se développe, qui grandit, qui s'épanouit, comme devant une vieille fleur fanée, flétrie, qu'il va bientôt falloir jeter à la poubelle.
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Ben alors, demain ?
 
Faut voir…
Demain, c’est un autre jour.
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