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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je sais que quand je plonge le nez dans un roman de Jacques Saussey je vais passer un excellent moment.
L'écriture est prenante et addictive. L'histoire aussi.
Le lecteur attend le dénouement avec impatience.
Avec son dernier roman, l'auteur ne fait pas exception.

Il maîtrise le suspens et les descriptions... Surtout celles qui nous montrent ce qu'il y a de plus noir chez l'être humain.


Mais il faut quand même que j'avoue que j'ai moins été transportée par ce roman que par les précédents.
Sand doute parce que sa vision des entreprises et de certains de ses employés me fait étrangement penser à des gens que je côtoient dans la vrai vie.
Et que je n'ai sans doute pas eu l'empathie nécessaire pour apprécier ce roman a sa juste valeur
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Que de l'air pur en campagne ? Hum.
Que diriez-vous d'aller, comme d'habitude, le weekend dans votre petit village natal, chez vos parents et en faisant votre jogging, vous tombez sur un corps putréfié pourrissant au bord de la rivière ? C'est ce cauchemar que vit Alice Purnelle. Alice, jeune étudiante à Paris qui profite des fins de semaine pour se ressourcer et profiter de la nature.
Et disons que pour décrire la victime, Jacques Saussey ne fait pas dans la dentelle. Une description crue, détaillée (trop) qui fait son effet. Ça frappe et ça rend mal à l'aise ! Était-ce nécessaire ? Je vous laisserai juger.
L'enquête est confiée à la lieutenante Ferrand à Paris et au commandant Montboissier dans le village de Pierre-Perthuis qui découvriront que Valérie Freysse, la victime, n'était pas une femme des plus appréciées. Au contraire. Tous les témoignages iront dans le sens que cette Valérie était impitoyable, bête et méchante. Insatiable professionnellement, ne ressentant aucune empathie et laissant dans son sillage des gens au chômage, des familles dévastées et jusqu'à des morts.
Mais quand même, qui ressentirait autant de haine pour s'acharner ainsi sur quelqu'un ? Qui peut échafauder une telle vengeance? On fouillera la vie professionnelle de la victime et on remontera le temps pour comprendre.
L'auteur a bien su maintenir mon attention de lectrice : de courts chapitres, une écriture nette, un récit déroutant, des rebondissements imprévus et importants bref, un rythme cadencé qui se maintient tout au long de la lecture.
Un récit où la vengeance et la folie se côtoient. Machiavélique.
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Ce qu'il faut de haine, dans le corps, dans le coeur, dans la tête, pour assassiner quelqu'un…

Surtout de cette manière : violente, trash, horrible, dégueulasse. Pourquoi tant de haine ? Nous le saurons plus tard…

Alors qu'elle faisait son jogging avec son chien, Alice Pernelle est tombée sur un corps allongé sur le sol. Elle n'a pas eu besoin d'aller vérifier si cette personne était bien morte, ça se voyait comme les vers qui grouillaient sur le corps.

Note pour plus tard : prévenir Obélix de ne pas chasser le sanglier dans le Morvan (village de Pierre-Perthuis), surtout celui qui a dégusté le corps mort… Beurk ! (seconde note : excellente idée pour se débarrasser d'un corps encombrant : cochons ou sangliers).

Le roman est addictif, on a envie de comprendre pourquoi cette personne a été tuée, et de cette manière. L'auteur nous plongera dans les pensées et le modus operandi de l'assassin et nous assisterons, impuissants, à son plan machiavélique.

Vers la moitié du roman, l'auteur nous enverra un petit uppercut, notamment en nous donnant l'identité du coupable. Non, ça ne gênera en rien la suite, puisque nous n'étions pas dans un whodunit, avec une brochette de suspects réunis dans le salon.

Connaître l'identité va, au contraire, ajouter de l'adrénaline ainsi qu'une tension supplémentaire.

Alice Pernelle va enquêter de son côté et même bosser mieux que les flics du bastion, c'est vous dire ! Par contre, en tant qu'étudiante en médecine, elle ne va pas souvent aux cours, à l'air de s'en foutre un peu et roule déjà en Suzuki GSX-R, à 19 ans. Ou elle a gagné au Lotto ou ses parents lui ont donné un coup de pouce…

Les différents personnages n'ont pas besoin d'être plus détaillés, l'auteur en a donné assez pour qu'on le trouve réalistes, des gens ordinaires, d'un petit village, où tout le monde connait tout le monde, où l'on se tait, où l'on sait des choses, mais on ne les dit pas.

Par contre, lorsque les policiers mèneront leur enquête à la capitale, ce sera une autre paire de manches, les DRH des sociétés fréquentées par la victime ne sont pas des DRH que l'on a envie d'avoir dans son travail. C'est un monde du travail très noir, très sombre (et si réaliste, hélas), que l'auteur met en scène.

Non seulement, ce polar est addictif, avec un scénario qui sait ménager la chèvre et le chou afin de maintenir le suspense, mais en plus, il réservera quelques petites surprises, et non des moindres. Double effet Kiss Cool, quand tu crois que c'est fini, il y a encore le coeur coulant qui explose dans la bouche.

Anybref, un thriller comme je les aime, noir et serré, un policier au scénario bien mis en page, bien ficelé et qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Saviez-vous que plusieurs séquences du film « La grande vadrouille» ont été tournées dans l'Yonne, à proximité de Vézelay ? Je l'ai découvert, mais à la lecture du dernier roman de Jacques Saussey, il n'est pas impossible que vous alliez y faire un saut , pour d'autres raisons moins cinématographiques.
L'ami Jacques, icaunais également, cache en effet bien son jeu. A le voir comme ça sur les salons, toujours courtois et gentil , l'allure bonhomme, on n'imaginerait pas un seul instant qu'il puisse inventer des crimes aussi abjects.

Car c'est bien un meurtre à la mise en scène épouvantable que va découvrir la jeune Alice Pernelle , 19 ans, en cette fin de mois de novembre, sur la rive de la Cure, à proximité du village de Pierre-Perthuis. Alertée par le père d'Alice la gendarmerie prend les affaires en main, plus tard rejointe par une officière de la Police Judiciaire parisienne, la capitaine Marianne Ferrand, le corps étant celle d'une femme habitant à Paris. Une femme à la réputation redoutable de cost-killer, prête à sacrifier le job de femmes et d'hommes sur l'autel de la rentabilité, sans montrer la moindre émotion et quitte à avoir quelques suicides sur la conscience. Même si personne ne semble regretter sa disparition, qui peut avoir autant de haine pour commettre un crime si odieux ?

L'auteur fait mouche dans ce polar très noir non loin de la colline éternelle de Vezelay.
Comme la plupart des livres de Jacques Saussey, il est parfaitement impossible de lâcher le roman tant le récit vous prend par les tripes. Les personnages sont parfaitement léchées comme le récit qui ne faiblit pas un seul instant et nous embarque dans ces multiples enquêtes - l'officielle de police mais aussi celle d'Alice qui souhaite découvrir la vérité sur sa macabre découverte - le scénario alterne avec intelligence entre le témoignage du meurtrier qui rejoue le «film» pour nous et dévoile peu à peu toute l'organisation mise en place pour obtenir le crime parfait et les différentes enquêtes publiques ou privées. L'auteur est également passé maître dans le brouillage de piste comme dans la mise en haleine, les rebondissements ne manquant pas.
En bonus, il nous offre une petite visite de la région qui ne manque pas d'attraits pour les amateurs d'air pur et de nature préservée.
Je recommande fortement.

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L'histoire débute par une découverte macabre. C'est pendant son jogging avec son chien qu'Alice Pernelle découvre le corps d'une femme le long de la rivière, celui-ci grouille de vers et montre un spectacle qui va hanter la jeune femme.
Les enquêteurs vont finir par découvrir qu'il s'agit de Valérie Freysse, une femme que tout le monde décrira d'impitoyable.
Mais que s'est-il passé pour que cette femme termine morte dans un sale état au bord d'une rivière ?

Dans ce livre Jacques Saussey nous livre une histoire que j'ai trouvé extrêmement bien ficelée. Dès le début on se pose un tas de questions sur la victime et du pourquoi on l'a tué. Et durant tout le récit je n'ai jamais pu deviner qui avait tué cette femme, ni pourquoi, il m'a fallu attendre que l'auteur nous délivre les raisons pour connaître le dénouement !
J'ai malheureusement trouvé que cette histoire mettait parfois un certain temps à aboutir, et c'est peut-être volontaire pour nous faire attendre et créer du suspense, mais cela m'a plus fait ressentir de la lassitude dans ma lecture que vraiment du suspense, dommage.
Cependant j'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire est racontée, avec ces chapitres courts on tient un rythme assez nerveux et très addictif.
Et puis dans chaque chapitre on va suivre plusieurs personnages liés à l'affaire, ainsi que le tueur et j'ai beaucoup aimé cette façon de nous raconter cette histoire.

En conclusion, ‘Ce qu'il faut de haine' est une histoire bien ficelée et malgré certaines longueurs, une belle découverte d'un auteur que je lis pour la première fois ! Merci aux éditions Fleuve et à l'auteur de m'avoir permis de lire ce livre !
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Un nouveau roman de Jacques Saussey est la promesse d'un bon moment de lecture.
Alice , jeune femme de 19 ans, part pour son jogging du dimanche en forêt du Morvan avec son chien. Elle découvre le cadavre d'une femme mangée par les vers au bord d'une rivière. La police parisienne et la gendarmerie locale enquêtent ensemble. Il s'agit du cadavre de Valérie Freysse, DRH parisienne connue pour avoir liquidé nombre d'entreprises et causé le suicide de plusieurs employés. Est-ce une vengeance liée à son travail ou quelque chose ayant trait à sa vie privée ? Quel est son lien avec le Morvan ? Alice, perturbée par la découverte du cadavre va participer à l'enquête.
Des secrets familiaux enfouis depuis longtemps vont refaire surface.
Un bon suspens, du rythme et des personnages crédibles. Ce roman se lit très vite, un thriller efficace.
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Ce qu'il faut de haine pour en arriver là ...

Une femme est retrouvée morte, dans un état de putréfaction horrible, le corps grouillant de vers, par une joggeuse étudiante en médecine et son chien. le passé de la victime est passé au crible pour tenter de comprendre ce meurtre.

L'auteur a une imagination féconde pour avoir eu cette idée effroyable de la manière de tuer la victime. C'est épouvantable et je me serais facilement passée des détails liés à cela.

Un twist vers le milieu du livre auquel je ne m'attendais pas est bien amené. On connaîtra le meurtrier également vers le milieu de l'histoire et à ce moment là c'est le pourquoi de ce crime que l'on découvrira peu à peu.

Côté bémols, j'ai trouvé le mobile peu plausible ; j'ai eu du mal à croire qu'il puisse attiser une telle haine jusqu'à ce paroxysme. Puis la jeune étudiante qui a découvert le corps qui enquête un peu, plus tard son père qui tout d'un coup met son nez là dedans aussi, tout cela peut paraître quelque peu invraisemblable également.

Néanmoins, si on passe sur cela, on se laisse prendre par l'histoire rythmée par de courts chapitres, une écriture fluide et des révélations jusqu'à la fin.


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J'ai rencontré la plume de Jacques Saussey sur le tard. Les chroniques positives sur son travail étaient nombreuses, mais mon planning surchargé m'avait empêché jusque-là de vérifier par moi-même. Heureusement, l'an passé, j'ai pu enfin remédier à cette anomalie et ainsi confirmer les dires.

Dans « L'aigle noir », il nous proposait un voyage exotique à la Réunion. Cette fois-ci, retour aux sources, dans un petit village du Morvan où est retrouvé un cadavre. C'est le début de l'histoire mais je dois vous prévenir que le crime est particulièrement glauque. Il faut avoir le coeur bien accroché. le livre porte d'ailleurs bien son titre quand on imagine « Ce qu'il faut de haine » pour commettre de telles atrocités.

L'enquête est menée de concert par les forces de police et par la témoin de la scène de crime. Les indices arrivent au fil des investigations. Certains chapitres sont même consacrés au coupable du meurtre, dont on connait l'identité. Avec tous ces indices, le lecteur reconstruit l'ensemble du puzzle.

L'auteur confirme son savoir-faire en termes de thrillers sombres. Son scénario est réglé à merveille pour nous apporter son lot de surprises. La vengeance est omniprésente et elle insuffle une tension autour du meurtre de cette femme détestable. le coupable étant connu, on s'accroche au rythme de la narration pour connaitre le dénouement de cette résurgence du passé.

Jacques Saussey fait maintenant partie des auteurs de polar sur lesquels il faut compter. Ces livres abordent des thèmes qui ne laissent pas indifférents. Il n'y va jamais avec le dos de la cuillère mais c'est pour mieux nous enfoncer dans les méandres de l'être humain. Chaque nouvelle aventure est l'opportunité de nous faire frémir et réfléchir en même temps. Je vous recommande cette lecture si vous n'avez pas peur, bien sûr, de vous confronter au noir !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Fin 2022. Sur son lit de mort un père fait une confidence à son enfant. La graine d'une haine est semée, menant à un crime ignoble, signe d'une vengeance implacable.

Je découvre Jacques Saussey avec ce thriller psychologique et je crois bien que ce ne sera pas le dernier livre que je lirai de cet auteur prolifique.

Dès les premières pages j'ai été emportée par son écriture extrêmement addictive. le crime est horrible. Il m'a parfois fallu poser le livre tellement l'image soulevée par la description m'était insupportable. Mais malgré cela j'ai dévoré ce roman.

L'enquête est menée par deux femmes. L'une le fait professionnellement puisqu'il s'agit d'une inspectrice de Paris, envoyée à Pierre-Perthuis, près de Vézelay, pour mener l'enquête sur le meurtre de cette DRH découverte par une jeune femme de la région. La seconde est cette étudiante de 20 ans qui a découvert le corps un dimanche matin, alors qu'elle faisait son jogging. Etudiante en médecine, elle va rester hantée par cette découverte et va tenter de son côté de dérouler les fils de cette histoire, inconsciente de se mettre en danger. Et puis il y a le responsable du meurtre et les personnages secondaires comme le père de l'étudiante ou la fille de la victime.

Des personnages aux personnalités intéressantes, complexes, attachantes, y compris la victime et l'assassin qui sont loin d'être des personnalités tranchées.

L'intrigue est menée sur un rythme soutenu. La tension est croissante, avec un beau twist à mi-récit. L'auteur distille les indices et les révélations avec intelligence.

Un excellent thriller.

Merci @NetGalley pour cette découverte
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Différent mais... identique

Ce que j'aime particulièrement avec les livres de cet auteur, c'est cette sensibilité, cette empathie, cette humanité dont il incarne ses personnages.
A ce niveau il est différent mais... identique.

Dans un polar "traditionnel" on a un meurtre et on part à la recherche de l'assassin. La on connait rapidement son identité, car nous sommes dans sa tête un chapitre sur 2 (ou 3 ou 4 selon les passages mais vous comprenez ce que je veux dire), sans savoir réellement qui il est. Alors certes les policiers et gendarmes (au passage merci nous avoir évité la sempiternelle gueguerre entre eux 🙏) le recherchent mais, le suspens de ce livre repose dans ... le mobile du crime !!!
Donc la encore il est différent... mais identique.

Même l'épilogue est différent.

Côté personnage, (pardon pour cette multi répétition mais c'est vrai), je l'ai trouvé trouvé différents mais identiques. Je n'ai pas eu de coup de coeur, je les ai "juste" tous appréciés (plus ou moins) et pourtant ils sont tous attachants. Mais ça... je ne l'ai ressenti qu'à la fin. Un peu, comme le dit le dicton, que l'on se rend compte de l'importance des gens que quand on les perd. C'est exactement ce qui c'est passé pour moi.

Côté intrigue... je ne vous bassine pas une fois de plus mais [...]. Elle est bien construite et amenée (même si j'ai relevé une conclusion rapide mais qui reste logique et n'a pas de conséquences donc ... même pas grave). En tout cas elle est hyper addictive dès le début, le rythme est constant et on se fait retourner le cerveau à plusieurs reprises... et pas qu'un peu !!! Les chapitres courts donnent vraiment un rythme haletant tout du long de la lecture.

En conclusion, un polar de cet auteur que j'ai une fois de plus adoré même s'il est différent de part son originalité. Mais comme à l'habitude les personnages sont complètement crédibles et touchants. L'intrigue, le fameux mobile, les personnages ont toujours cette dose d'humanité que seuls peu d'auteurs savent transmettre tout en nous gardant tout du long en haleine.
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