Principes mortels

"Principes mortels" est l'un des premiers romans de Jacques Saussey, un "one shot". Il se passe dans la campagne creusoise (un roman rural noir avant l'heure), et mêle adolescence, secrets de famille et relations compliquées. le style est vif et on tourne les pages facilement, les chapitres courts alternent passé et présent, on suit avec intérêt le narrateur.

Ce roman est mortel. Bref, excusez-moi pour ce mauvais jeu de mots mais cela fait si longtemps que je n'avais pas eu un coup de coeur pareil pour un livre du genre.

Après Colère Noire, Ne prononcez jamais leurs noms et le Loup peint, il s'agit là du quatrième roman de Jacques Saussey que je lis... et certainement, le plus réussi. Afin de nous amener vers la vérité, il alterne passé et présent avec talent. Quand la plupart des auteurs se servent de cette alternance pour flouer les lecteurs, lui a réussi à conserver une narration linéaire malgré les différentes temporalités. Sans longueurs, ni ratés, Principes Mortels se lit d'une traite d'autant que les personnages sont particulièrement touchants. J'ai, parfois, cru qu'ils allaient me faire pleurer. Comment ne pas comprendre le traumatisme familiale après le décès de Paul, la veille de ses 16 ans ?


Les coupables ne sont pas toujours ceux qu'on croit et nous sommes rarement totalement innocents.

LISEZ-LE ! (Oui, vous pouvez le voir comme un ordre.)
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Second livre de Jacques Saussey.
Le premier m'avait beaucoup plu " Cinq doigts sous la neige".
Ici c'est très différent.
Un bon roman psychologique, noir, de terroir (pas un thriller ni un polar, rien de gore ni de sanglant).
Le cadre rural choisi, la Creuse, très jolie région j'en suis certaine, mais j'aurai aimé davantage de description (sans faire guide touristique pour autant).
C'est un récit addictif malgré une certaine lenteur (c'est paradoxal je m'en rends compte) sur une tragédie familiale qui va frapper cette famille Delerme.
Famille complexe et torturée à souhait comme il en existe beaucoup, lorsqu'on vit presque en huit clos.
Haine, rancoeur, jalousie, vengeance et bien sûr, mort, sont les maitres mots de cette histoire.
L'écriture est fluide et plaisante, et on tourne les 274 pages rapidement, même si je trouve un peu trop de redondance exprimée par le narrateur Franck, dont la psychologie, tout comme celles des quelques autres personnages peu nombreux ici et c'est parfait, est fort bien décrite par l'auteur.
Alors malgré une certaine lenteur, j'ai bien apprécié ce roman, d'autant plus que le final est parfaitement maitrisé.

Ce roman noir écrit par Jacques Saussey m'a enthousiasmée au point de le dévorer en deux soirées. Subtilement écrit, plongeant au coeur de la noirceur humaine, il nous décrit la vie d'un jeune homme ordinaire auquel il va arriver des choses peu ordinaires.

Alors qu'il va mourir, Franck se souvient de l'été 1979. Revenant dans sa famille maternelle, quatre ans après la mort de son cousin, il affronte ses souvenirs d'enfance et sa douleur. Mais aussi celles de son oncle et de sa tante qui ne se sont pas remis de la perte de leur fils unique.

Alternant passé et présent, Jacques Saussey reconstitue peu à peu le déroulement des événements de cet été mais aussi ceux qui ont précédé le décès de Paul. Morceau par morceau, Franck va débusquer la vérité, tapie dans les zones d'ombres du passé.

Ce drame familial est le premier roman de l'auteur que je lis. J'ai de suite été prise par l'atmosphère de cette histoire rythmée par l'alternance des moments de bonheur et de violence que connait Franck. A aucun moment, le rythme ne fléchit. L'intrigue est maîtrisée d'un bout à l'autre, soutenue par une écriture efficace qui entraine le lecteur à tourner les pages avidement.

Un coup de coeur pour moi.

Aujourd'hui, je vous parle de «Principes mortels» de Jacques Saussey et c'est aux Éditions Bragelonne
L'auteur vous propose un roman noir machiavélique.
*****
Franck va se réfugier chez sa tante alors que son foyer familial vole en éclat. Il doit préparer les épreuves de rattrapage du bac et pour cela, la Creuse, là ou vivent son oncle et sa tante, semble plus propice aux révisions, loin des tumultes de son domicile, une bouffée d‘air frais qui sera la bienvenue. Cet endroit, synonyme de vacances, est aussi celui où vivait son cousin Paul, un cousin auquel il était très attaché et qui est décédé 4 ans plus tôt dans un accident de la route. Un lieu où il a de nombreux souvenirs d'enfance.
Si l'endroit semble, au départ, avoir un impact positif sur lui malgré l'absence de Paul, l'ambiance va très vite se détériorer et Franck va assister à des événements qui vont rapidement prendre une tournure dramatique.
Je ne vous en dirais pas plus sur cette intrigue mais sachez qu'elle est machiavélique.
Cette histoire montre à quel point la rancoeur peut être tenace lorsqu'il s'agit de perdre un enfant. Les non-dits, les secrets ne le restent jamais très longtemps et lorsque la vérité éclate, les dommages sont nombreux.
J'ai beaucoup aimé la façon dont Jacques Saussey a construit l'intrigue. Il alterne les aveux de Franck sur son lit de mort et la narration des faits passés, de ses souvenirs, afin que la lumière soit faite sur ce qu'il s‘est réellement passé cet été de 1979. Il joue avec nos nerfs au fur et à mesure de notre avancée et nous prend à témoin, nous aide à comprendre. Enfin, oui et non, car les apparences sont trompeuses. Et autant vous dire que ces révélations vont vous estomaquer tant elles sont diaboliques. D'autant plus que la noirceur de ce récit s'installe au fur et à mesure des pages de façon insidieuse, pour vous immerger totalement dans la toute fin du récit. Lorsque vous serez, à votre tour, mis dans la confidence, vous serez frappés de plein fouet par tant de diabolisme.
J'ai été, pour ma part, sidérée par ces aveux ! C'est bien joué !
Au final, un très bon roman noir dans lequel l'auteur se joue de notre naïveté (en tout cas de le mienne ! ) du début à la fin !

Mon premier roman de cet auteur. Un petit roman noir qui se lit bien même si l'intrigue est assez classique et sans trop de surprises. Une belle plume à découvrir.

Franck Servin, à 18 ans, une session de juin du bac ratée et un départ vers la Creuse dans la famille pour réviser là où quelques années plus tôt son cousin a trouvé accidentellement la mort. Franck, avec trente ans de plus, un retour dans cette même ferme pour clôturer définitivement un passé qui n'a cessé de le ronger à petit feu. Ferme maudite, drames évitables, secrets enfouis ? Quelle est la cause de ce fardeau qui amène cet homme à venir boucler sa boucle en ce lieu retiré ?


Un one shot campagnard en forme d'hommage pour Jacques Saussey. Une réminiscence des étés de sa jeunesse passés là-bas, des souvenirs sous forme d'odeurs et de plaisirs simples. Mais là s'arrête l'analogie car ici la famille se délite par abus ou par tristesse, par violences physiques ou verbales. Franck pensait passer un été au calme pour bachoter loin d'un père alcoolique et violent mais voilà sa ressemblance physique avec Paul, son cousin décédé, fait remonter moult souvenirs à la surface aussi bien pour les parents que pour les jeunes du village et crée un malaise autour de cette mort déclarée comme accidentelle.


L'auteur propose un récit haletant avec Franck comme personnage central, qui se meut en enquêteur malgré lui suite à des découvertes sur le lieu de l'accident. Protagoniste attachant qui suscite l'empathie du lecteur, il est tiraillé entre soif de connaître la vérité et peur de révélations qui pourraient l'ébranler. Jacques Saussey brosse aussi des acteurs plus ambigües, à la manière d'un Franck Bouysse, on entre ici dans un jeu de taiseux toutefois moins rustres, où les secrets sont bien gardés.
Les thématiques exposées : violence domestique, jalousie, vengeance, trahison, installent progressivement mais durablement une ambiance sombre dans ce livre. Un bémol toutefois, les indices arrivent progressivement et permettent de se forger une opinion ce qui fait que, pour ma part, je n'ai pas eu l'effet waouh avec la révélation finale.


Un roman qui n'a tenu en haleine avec un indéniable plus du côté du terroir, un petit clin d'oeil avec une utilité à Claire Favan. Moment agréable de lecture avec ce serviteur du roman noir au contour très humain.

Cette auteur à une ecriture magistrale. D'une fluidité incomparable qui nous porte au point final avec une facilité déconcertante.

Un roman noir, sur un drame familal. Jacques Saussey déroule le tapis et nous conte l'histoire comme si elle était vraie, donnant une dimension encore plus prenante et rendant le souffle court.

Nous sommes engloutie, il distille les elements peu à peu et nous reconstruisons l'intrigue, qui nous émeut et à la fois nous fait trembler de tout notre être. Un roman qui ne se lache pas comme ça, il faut connaitre la fin pour reprendre sa respiration enfin.


Franck vient chez sa tante réviser son bac l'été 1979, la chaleur est etouffante, la lourdeur de l'atmosphère pèse sur tous, elle porte encore les stigmates de la mort accidentelle de son cousin, Paul, 4 ans auparavant.

Malgré lui il devient le témoin de l'agonie du couple que forme sa tante et son oncle. Un couple que la mort d'un enfant a détruit, et dans cette rase campagne les principes sont souvent mortels.

Trente ans après Franck, aux portes de la mort revient dans la Creuse, il va utiliser ses dernières forces pour retranscrire l'histoire la vraie l'unique et nous la livrer, faisant de nous les derniers témoins de cette machination familiale, et si tout n'était que principes ?

Un roman puissant une veritable révélation cet auteur pour moi. La fin m'a laissé bouche bée, c'est transcendant. C'est noir dur injuste et tellement fort. Un roman que j'ai vraiment apprécié en tout point, l'histoire est originale mais surtout son montage particulier qui la rend très addictive.

Une bonne lecture que je vous conseille vivement.
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Jacques Saussey signe avec « Principes mortels » un thriller d'une efficacité redoutable. le récit est enlevé et les murs de la réalité de s'effriter face aux révélations que portent en son sein l'histoire. On est happé par cette description de la fin des années 1970. le personnage de Franck est attachant, lui qui doit tenir le coup au milieu des non dits et du délitement de sa propre famille. On veut comprendre ce qui s'est passé et l'atmosphère est angoissante jusqu'au dénouement final. Impossible de passer à côté de cet ouvrage qui vous plongera dans une histoire familiale complexe et pleine de rebondissements. C'est à mon sens une réussite.
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Franck vient passer quelques semaines de l'été 1979 dans la ferme de son oncle et de sa tante. Il doit « bachoter » pour la session de septembre.
Beaucoup d'émotions se dégagent de part et d'autre à son arrivée. Son cousin, son presque grand frère, est décédé il y a à peine 4 ans. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Petit à petit, l'auteur nous fait entrer dans l'atmosphère particulière de la ferme, du couple formé par l'oncle et la tante, des jeunes qui fréquentent le village, des questionnements de Franck autour du décès de son cousin.
Les personnages sont bien brossés, le style est fluide. J'ai eu beaucoup de facilité à visualiser les lieux et les personnes, un peu comme une spectatrice de cinéma.
Par de petits détails, l'auteur amène le lecteur à s'interroger également car le ressenti exhalé par les descriptions parfois anodines des lieux mais aussi des pensées du narrateur l'emporte vers une sensation de malaise doucement oppressante. Puis le puzzle se forme et on reste bouche bée.
J'ai vraiment apprécié ce thriller psychologique dont le fond répond à une vengeance machiavélique mais non dénuée de crédibilité.