AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 47 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
2 avis
Bienvenue dans l'univers impitoyable de la création cinématographique et télévisuelle. Laurent Scalese nous propose un fondu au noir (très noir) sur ce monde, à la rencontre de ses pires travers.

Une histoire assez glauque, gros plan sur les perversions de ce microcosme, travelling sur l'amoralité d'un milieu où tout semble permis pour réussir (même si c'est une oeuvre de fiction, bien évidemment…).

Usant d'une palette de couleurs sombres, Scalese échafaude un récit déstabilisant, éprouvant, troublant et parfois heurtant.

Parce que c'est avant tout un roman noir et l'auteur utilise à merveille les bons outils pour nous déboussoler, à coups de contre-champs, plongées et contre-plongées. On navigue d'un personnage à l'autre, différents angles de prise de vue (sans qu'il soit possible d'imaginer ce qui va bien pouvoir se passer par la suite), hallucinant devant leurs dérives, leurs failles et leurs dérangements. Des fondus-enchaînés, déchaînés parfois.

En effet, la profondeur de champ de cette histoire assez originale met assez mal à l'aise, sentiment accentué par le montage assez inventif de l'auteur.

Laurent Scalese travaillant dans ce milieu, le lecteur fantasmera sur la part de réel du propos.

Un auteur qui se fond dans son histoire, avec un style fluide et des dialogues qui sonnent juste. Et quelques messages assénés au passage sur la création et l'authenticité, avec un zoom sur le crédit que certains donnent à ces valeurs.

Un casting de personnages complexes, dont certains auraient mérité plus de développement à mon sens (quelques pages supplémentaires auraient été les bienvenues), une sorte de galerie des horreurs en Dolby Stéréo, mixée avec intelligence par Laurent Scalese.

Quant au fin mot de l'histoire, vous n'en n'aurez une vision panoramique qu'au clap de fin (jusqu'à l'importance des tous derniers mots), et ça aussi c'est la marque d'une intrigue qui fonctionne.

Alors qu'attendez-vous ? Action !
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          260
Préparation : 3 ans

Cela faisait quelques années que nous étions en attente du nouveau roman de Laurent Scalese et notre attente a été récompensée.

Ingrédients pour un lecteur

Dans la Cicatrice du Diable, l'auteur cuisine deux ingrédients qu'il connait bien, pour les avoir déjà utilisé dans ses précédents romans : l'intrigue et les âmes tourmentées. Et en cuisine littéraire, ce sont deux ingrédients qu'il faudra à un moment saisir et à un autre cuire à feu doux. Ces subtilités, l'auteur les maitrise totalement. Mais ce qui fait le talent d'un bon cuisinier, ce n'est pas de maitriser son art. C'est le plaisir qu'il prend à le pratiquer, plaisir qu'il va tenter de transmettre dans son art. Et cet « enthousiasme » transpire des pages du dernier roman de Laurent Scalese.

Un élément troublant participe aussi au fait que la sauce puisse prendre aussi bien : le romancier a pendant ces dernières années, travaillé dans le milieu du cinéma et de l'audiovisuel. Même si nous savons très bien que la Cicatrice du Diable n'est qu'une fiction, on ne peut s'empêcher d'être à la fois fasciné et dérangé par cet univers où certains « requins » naviguent en toute impunité en croquant de temps en temps leur part de chair fraiche.

Préparation de l'intrigue

Le point de départ de cette histoire est original puisque pour une fois, l'intrigue va naitre autours d'un personnage vénéneux. Nous serons moins tenté de donner l'étiquette de héros au personnage du flic puisque Cécilia Rhodes est véritablement le fil rouge de ce roman. C'est elle le coeur de cette histoire dont émane toute cette énergie négative et destructrice. Elle est au milieu de cette immense toile d'araignée, dont elle tient entre ses mains un certain nombre de fils.

Préparation des personnages

Une cicatrice cache une ancienne blessure, une plaie. Celle évoquée par le titre nous mène directement à Cécilia Rhodes. Mais en creusant un peu, on découvre que c'est aussi celle du Commissaire Artus Milot, et de tous les personnages hantés de cette histoire. Parce que la cicatrice cache aussi des blessures de l'âme. Les âmes innocentes d'une enfant de 7 ans ou d'une jeune femme amoureuse en opposition à celles d'un amant humilié, d'un scénariste manipulé ou d'un policier hanté, lui aussi.

Dégustation

Le mélange de cette intrigue et de cette soupe d'âmes donne un roman de 308 pages qu'il est difficile de refermer une fois entamé.
La cerise sur le gâteau viendra des deux derniers mots du roman. C'est diabolique. On vous aura prévenu …
Lien : http://www.4decouv.com/2011/..
Commenter  J’apprécie          180
Le meilleur Scalese, sans aucun doute ! J'ai été scotché par l'histoire, l'atmosphère, la galerie de personnages fouillés psychologiquement et tordus comme il faut. Un vrai roman noir à la française, comme peu savent en écrire ici. L'auteur soigne son intrigue policière, jusqu'à la dernière ligne où la révélation tombe enfin, et quelle révélation ! Scalese en profite pour dépeindre les milieux de la télé et du cinéma, où les incompétents s'en sortent parfois mieux que les talents, à force de coup bas, d'imposture, de mensonges et de trahisons. Passionnant.
Commenter  J’apprécie          170
J'ai lu presque tous les livres de Laurent SCALESE: le baiser de Jason, l'ombre de Janus, le sang de la mariée... et j'ai à chaque fois passé un excellent moment de lecture. Cet auteur n'a, à mon sens, rien à envier aux auteurs américains.
La cicatrice du diable est différent des précédents. Ce n'est pas un thriller axé sur le monde de la police et ses enquêteurs mais plutôt un polar noir et psychologique. Pas de tueur en série à l'horizon ni de coupable à démasquer (même si un des personnages mène une enquête ) mais plutôt une galerie de personnages aux personnalités diverses, bien amochés, sur le fil et pas loin de basculer du côté obscur...
Laurent SCALESE nous dépeint leur souffrance, leurs failles voire leur dérive avec pour toile de fond l'univers de l'audiovisuel qu'il maîtrise pour l'avoir déjà cotoyé de près.
On évolue dans ce panier de crabes, à la recherche de la vérité, où le profit et la rentabilité sont les maîtres mots au détriment des sentiments.
J'ai dévoré ce livre, c'est réaliste, cruel et sans concessions.
Commenter  J’apprécie          170
Il est noté thriller... je le classerais plutôt polar noir...
Polar, parce que Artus est commissaire. Parce qu'il cherche le coupable du meurtre de Lucy Drax.
Noir, parce qu'il se brise dans sa quête. Parce qu'il est torturé par cette enquête au point de projeter de se substituer à cette Justice qu'il sert pourtant avec vigueur et rage. Parce qu'il ne voit plus rien d'autre que cette obsession, dans son mariage raté, ses insomnies et ses petites pilules colorées.
Noir parce que tous les personnages en scène sont victimes ou bourreaux de leurs propres obsessions ou de leurs propres fantômes.
Laurent Scalese nous dresse le portrait du milieu de la télévision et du cinéma, où tous les corps de métier, ou presque, sont représentés. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce monde n'est pas joli-joli. Tous les a priori négatifs que l'on peut avoir sont présents. Et comme on le sait, l'auteur travaille dans ce milieu et donc, logiquement, on se pose la question de savoir ce qui est de l'ordre du fictif et ce qui relève du véridique.
C'est un environnement sexe, drogue et business qui est ici dénoncé. Ainsi que la qualité médiocre de nombre de productions audiovisuelles par appât du gain, du profit et de l'audimat. C'est le déni de la création artistique dans toute sa richesse, authenticité et originalité. C'est le mépris d'une société imbue de ses superficiels privilèges et en totale dépravation.
Outre cette levée de voile sur ce microcosme, au fil d'une intrigue sans cesse en rebondissements, l'âme de ces divers protagonistes nous enveloppe de souffre, de noirceur et de cruauté, et surtout pas de dentelle. C'est parfois cru et dérangeant, presque insoutenable... On ne peut éprouver de l'empathie pour la plupart... on se réjouit même du sort réservé à certains.
On s'interroge: jusqu'où vont-ils aller pour un rêve de gloire et de reconnaissance? A quoi renoncent-ils?
Certains vont s'apercevoir que la paix de l'âme ne vient jamais dans la vengeance aveugle quand d'autres vont transcender leurs traumatismes passés en infligeant sévices, cruauté, mépris et mort. Certains vont plonger irrémédiablement quand d'autres vont rompre la chaîne du mal.
C'est un roman riche, en thèmes, en réflexions. le seul bémol que j'émettrais, c'est la réaction de soumission beaucoup trop rapide et extrême de Charlie devant l'autorité manipulatrice de Cécilia.
J'ai aimé le portrait de cette femme, j'ai aimé la détester parce que son "âme brisée" ne trompe pas...
J'ai été bluffé par les divers dénouements, l'auteur m'a baladée jusqu'à la fin, et je me suis dit "non, pas déjà...".
En conclusion, un très bon moment de lecture, mais court... trop court...
Commenter  J’apprécie          160
Une fois encore Laurent Scalese nous a plongés dans une intrigue bien intriguante.

Le commissaire Milot enquête sur un suicide et se trouve face à Cécilia Rhodes, la grande productrice. Ce n'est pas la première fois qu'elle apparaît dans une de ses enquêtes. 30 ans plus tôt, une autre de ses scénaristes se serait suicidée et cette affaire tient particulièrement au coeur du commissaire. Au fil du roman, on saura pourquoi.

Le roman est construit comme un scénario avec ces diverses séquences. L'auteur allie ici ses deux passions : l'écriture et le cinéma.

Le personnage principal est Cécilia Rhodes : retorse, manipulatrice dans le boulot comme dans le privé, elle est prête à tout pour se faire un Nom avec un grand N. La question est : a-t-elle été jusqu'au meurtre ?

Artus Milot en est persuadé et le suicide d'un employé de Cécilia lui donne le prétexte de l'affronter de prêt et d'en finir.

Je n'en dirais pas plus mais si vous voulez lire un polar que vous ne lâcherez pas avant de connaître la fin, lisez Laurent Scalese.
Commenter  J’apprécie          160
L'action se déroule à Paris, et nous plonge dans le milieu du cinéma.
Un scénariste se défenestre du bureau de la productrice Cécilia Rhodes. le commissaire Milot, dépêché sur les lieux n'adhère pas à la thèse du suicide, et fait le rapprochement avec une ancienne affaire : la mort des années plus tôt de la scénariste Lucie Drax.
De là s'ensuit une enquête qui entraine les personnages au plus profond de leur passé.
Meurtre ou suicide ?
La vérité est enfouie dans l'histoire de chacun, ressortira-t-elle ?
Un roman noir que l'on lit comme un film.
L'écriture avec ses chapitres courts et ses titres (appartement Artus Milot /intérieur/jour) est telle un scénario.
Quand l'action monte en puissance, j'ai eu l'impression d'entendre les musiques des films noirs américains qui vous font monter l'adrénaline !
Une description implacable du milieu !
Une productrice prête à tout pour réussir, des scénaristes dont elle s'attribue les textes qu'elle jette comme des kleenex, un assistant qu'elle manipule tant professionnellement que sexuellement , un mari qui lui sert de porte monnaie.
Au fond d'elle un lourd secret qui pousse parfois le lecteur à lui trouver des excuses, mais très vite l'action reprend le dessus et nous entrainent vers les baffons.
Un commissaire alcoolique, drogué que son adjointe tente désespérément de sortir de là, qui n'aura de cesse de trouver l'assassin de Lucie Drax. Persuadé de la culpabilité de Cécilia, il la poursuivra sans relâche.
Mais pourquoi s'accrocher à cette affaire, si ce n'est pour se trouver lui-même ?
Un scénariste et écrivain raté, Charlie Kessel, nouvel proie de Cécilia va lui aussi s'enfoncer peu à peu dans ce monde glauque.
Peut-il y avoir une fin qui laisser entrevoir une once de lumière ?
Sombre et oppressant ce roman ne laisse aucun répit au lecteur. le palpitant est mis à rude épreuve.
Lien : http://leschroniquesdhistoir..
Commenter  J’apprécie          160
Et bien, je ne pensais pas arriver à finir ce livre, non pas parce qu'il ne m'a pas plu...mais parce qu' il est assez glauque.
Donc avant toutes choses, âmes sensibles s'abstenir, de nombreux passages peuvent rebuter (meurtres gratuits, petites tortures en tout genre, sexe dérangeant...)
Sur fond d'une enquête de meurtre, déguiser en suicide, on découvre la face cachée et déroutante de la production cinématographique, toute sa perversité ainsi que la noirceur de l'être humain.
Je ne connaissais pas du tout Laurent Scalese, et je ne suis pas du tout déçue, livre bouclé en un peu moins de 2 jours, même si certains passages m'ont remués.
Très agréable à lire, avec cette façon de découper l'histoire, en changeant de protagoniste, de passer à un autre moment et un autre endroit, de chapitre en chapitre.
Procédé d'autant plus présent à la fin du livre, coupant cours à un moment critique de l'histoire et nous laissant sur notre faim.

A lire et à decouvrir pour ceux qui aiment ce genre de romans.
Commenter  J’apprécie          141
Mon avis : C'est le troisième livre que je lis de Laurent Scalèse et j'aime beaucoup cet auteur de thriller français. "Le baiser de Jason" et "Des pas sous la cendre" furent une agréable découverte. Il me tardait de replonger dans un de ses livres, j'ai jeté mon dévolu sur "La cicatrice du diable" et bien m'en a pris car j'ai passé un très bon moment.

Cécila Rhodes, productrice de cinéma est une femme détestée dans sa profession, promotion canapé, mariage programmé c'est un véritable requin jusqu'au jour où un jeune scénariste se jette par la fenêtre de son bureau. Harcelée par le commissaire Milot, les ennuis commencent pour Cécila, tout ira de mal en pis.

On évolue dans le milieu du cinéma et l'auteur en fait un portrait plutôt impitoyable, grinçant, beaucoup de machination ... Une gueguerre sans merci entre les auteurs, les scénaristes, je me demande jusqu'à quel point l'auteur à approfondit le sujet. La jalousie, l'envie sont les fils conducteurs de ce thriller.

Laurent Scalése ne fait pas dans la dentelle avec ses personnages. Cécilia Rhodes est une femme acariâtre, frustrée, méchante et antipathique au possible. Elle est opportuniste et finalement bon nombre des ses amis/ennemis gravitent autour d'elle. Quant au commissaire Milot c'est un homme drogué, alcoolique, à la dérive, il fait de cette enquête une quête personnelle.

Un bon thriller avec de l'action, du rythme et des dialogues, je ne me suis jamais ennuyée.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
Commenter  J’apprécie          140
Un beau matin, un scénariste entre dans le bureau de Cécilia Rhodes, directrice d'une société de production, pour se défenestrer sous son regard impavide. C'est que Rhodes, véritable succube, presse ses collaborateurs comme des citrons, s'accapare leur travail et les pousse à bout. Peut-être même fait-elle plus que ça. C'est en tout cas ce que soupçonne le commissaire Artus Milot, persuadé que Cécilia Rhodes a tué, il y a plus de vingt ans, la talentueuse scénariste Lucie Drax.

Voilà donc pour le début de l'histoire. Car, bien entendu, ce n'est qu'un début. Bien vite d'autres personnages vont venir se greffer à l'intrigue : Kino, le secrétaire de Cécilia Rhodes, Charlie Kessel, l'écrivain en mal de lecteurs qui se trouve happé par Rhodes qui lui propose d'écrire un scénario, Leslie la coéquipière et maîtresse de Milot, Hudelot le flic fasciste et nécrophile, Willy Tampa le régisseur au coeur brisé…
Autant de personnages dont on se doute bien qu'ils vont tous être amenés à se croiser ou à se heurter à un moment donné et qui, tous, portent un poids : le poids d'un drame ancien, d'une vie ratée, d'un amour déçu… Seulement, et c'est là un des grands problèmes de ce roman, leurs actions, déterminées par ces poids apparaissent souvent complètement démesurées en regard du préjudice ou du traumatisme qu'ils estiment avoir subi. Il n'y a alors que deux solutions envisageables : soit Laurent Scalese a décidé de ne créer que des personnages de psychopathes, soit il n'a pas réussit à les peindre d'une manière suffisamment convaincante pour expliquer leurs comportements.
Charlie Kessel est sans doute celui pour lequel ce défaut se fait le plus ressentir. Écrivain raté, il vit aux crochets de sa compagne qui a de plus en plus de mal à le supporter. Contacté par Cécilia Rhodes, il pense que ses problèmes touchent à leur fin, si ce n'est qu'il continue de négliger son amie pour se consacrer entièrement à l'écriture d'un scénario sous la houlette de la tyrannique productrice. Voyant son travail dénigré, il se met à assassiner un homme pour savoir ce que l'on ressent dans ce genre de moment et balance le chat de sa copine dans le sèche-linge. En l'espace de quelques jours, l'écrivain un peu fat est devenu un serial-killer en puissance. Comme ça.
Et l'on a l'impression que l'auteur lui-même peine à expliquer cette transformation brutale : « Tandis qu'il rabattait le couvercle, le sang-froid avec lequel il avait abattu Bale et tué Linus lui apparut monstrueux. Comment avait-il pu changer à ce point en si peu de temps ? Les événements des dernières semaines avaient-ils réveillé en lui des pulsions meurtrières en sommeil ? Il chassa de son esprit ce maudit sentiment de culpabilité puis quitta le sous-sol » (p.182 de l'édition Pocket).
C'est un peu vite expédié et, malheureusement, il en sera de même pour la plupart des personnages, y compris pour Cécilia Rhodes qui est sans doute le plus fouillé d'entre eux mais dont on peine à comprendre le comportement jusqu'à la toute fin du livre, après le énième rebondissement final, tant toutes les explications visant à justifier sa manière d'être semblent bien courtes. À moins bien sûr – et l'on est tenté de le voir ainsi – que Cécilia soit une incarnation du mal absolu. le titre du livre est d'ailleurs éloquent puisque La cicatrice du diable, c'est bien entendu la cicatrice que porte Cécilia. le mal absolu donc, mais entouré d'un paquet de seconds couteaux qui ne sont pas piqués des vers eux non plus et qui se révèlent vraiment dans le dernier tiers du livre.
La suite sur le blog.
Lien : http://encoredunoir.over-blo..
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (118) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}