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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un virus a frappé l'humanité. Des millions de morts, mais aussi des millions se retrouvent « enfermés » dans leur corps.
Ce sont les « hadens ».
Conscients, mais incapables de se mouvoir, ils peuvent grâce à de fulgurants progrès technologiques littéralement s'incarner dans des robots humanoïdes.
D'autres les intégrateurs peuvent servir temporairement de « véhicule » à des Hadens.
On suit un haden du FBI, dans une enquête qui justement semble en impliquer.
L'enquête est ardue : qui était vraiment présent sur les lieux du meurtre ?

Le roman est rondement mené. le récit est même un peu court.
Mais en ne multipliant pas à l'excès les personnages, l'auteur garde l'intrigue resserrée.
C'est palpitant. C'est rapide et l'univers est très intéressant.
L'enquête contient ce qu'il faut de chausse-trappes.

D'une façon très judicieuse, après l'histoire principale, on trouve des récits, des témoignages sur la maladie et son impact sur la société. Cela donne vraiment de la profondeur à l'univers.

Un polar de science-fiction très prenant et très actuel dans ces thèmes. Je le recommande.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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J'ai adoré ce monde imaginaire où des hommes se retrouvent enfermés dans leur propre corps. Les chercheurs trouvent une parade grâce au développement de systèmes neuronaux et l'utilisation de transports personnels appelés cispés, des robots en somme. J'ai beaucoup aimé cet univers et j'ai été un peu déçu qu'il n'est pas été plus poussé. L'histoire se passe sur une semaine environ et du coup ne permet pas de développer ce monde. J'aurai aimé que la deuxième partie du livre soit intégrée au reste du roman mais je comprends l'idée, polar sous thème de science fiction. Un bon moment de lecture.
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Lisez, de préférence, « Libération : Une histoire orale du syndrome d'Haden » (en fin de volume) AVANT le roman lui-même. C'est d'ailleurs la volonté de l'auteur. Lu après, ça perd beaucoup de son intérêt.

Le roman m'a rappelé la série avortée Almost Human. Si vous aimez l'un, vous aimerez probablement l'autre.
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Un bon thriller, original pour moi qui n'ai pas une grande culture SF.
J'ai commencé par Libération qui se trouve à la suite du 1er récit, comme conseillé dans une critique récente, et je ne le regrette pas !!! C'est bien plus simple d'avoir en tête la chronologie et les faits importants qui cadrent le contexte du monde dans lequel l'auteur nous embarque pour ensuite se laisser aller dans l'intrigue du récit principal.
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Pour résumer, les Enfermés est un roman de science-fiction / uchronie / policier à l'univers solide, très engagé et d'une redoutable intelligence. Tout ce à quoi Scalzi nous a habitué, en somme. Si j'ai regretté le côté classique de l'intrigue en elle-même, je me suis régalée avec son contenu et sa narration à forte portée signifiante. Je recommande donc volontiers ce texte, tout comme chaque roman de Scalzi lu jusqu'ici !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Un virus très virulent : Quatre cents millions de morts, quarante millions de personnes handicapées. Un monde à genoux. 25 ans plus tard, un progrès scientifique majeur menant à une transhumanité posant quelques questions à nos sociétés. Et d'ailleurs, voulons nous faire société ?

Un divertissement critique mené tambour battant.

Sur les recommandations avisées de Pyjam et de charloo, j'ai commencé ma lecture par la seconde partie « Libération : Une histoire orale du syndrome d'Haden ».
Cette partie rend hommage et est conçue comme le roman World War Z : Une histoire orale de la guerre des zombies. Une pluralité d'intervenants relate l'apparition, la découverte et les conséquences du virus sur le monde.
Commencer par la fin est logique au vue de la conclusion de cette partie, le récit Les enfermés pouvant être une des histoires contées par un journaliste. Et cela permet de mieux comprendre le roman.
Ce livre dans le livre est mon vrai coup de coeur

John Scalzi y dénonce la mainmise de l'accès aux soins par les grandes multinationales pharmaceutiques, de l'égoïsme des politiques, les discriminations envers les minorités, l'éthique bafouée (les essais sur les prisonniers)
L'auteur nous narre la bêtise humaine dans toute sa splendeur, faisant que le monde créé est tout à fait plausible.

Comme déjà dit par Apophis, le livre m'a fait penser à la série Real humans (que je vous conseille fortement si vous avez aimé les réflexions de l'auteur).

Quelques bémols selon moi sur le récit Les enfermés : certaines explications cassant le rythme du récit; une enquête un peu légère, des personnages assez binaires. Rien de très grave.

Au final, ce roman comporte une pincée d'humour, des interrogations pertinentes sur l'éthique autour de l'homme augmentée, agrémentés d'un regard sociétal égalitaire et inclusif sur les minorités, quel qu'elles soient (handicap, ethniques, de genre, le désir d'enfant et la parentalité chez les personnes handicapées...). Une réflexion sur la surveillance des communications.
Un bon divertissement qui permet de poser quelques réflexions sur la société. C'est assez rare pour se laisser tenter.

Un ebook à 11€ sans Drm, merci aux éditions L'atalante de jouer le jeu du numérique.
Lien : http://lechiencritique.blogs..
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Un one-shot à l'univers recherché, un plaisir de lecture !

J'ai trouvé que ce livre est assez éloigné des autres romans de l'auteur que j'ai pu tester jusqu'ici, surtout parce qu'il ne possède pas l'humour qui était vraiment très présent dans les autres. Ce n'est pas un mauvais point je précise, parce que l'humour on peut totalement passer à coté (comme ça a été mon cas sur Redshirts par exemple).

Nous somme ici vraiment dans un livre d'enquête, le tout dans un univers de science fiction.
Les enfermés m'ont fait penser au premier tome du cycle de Takeshi Kovacs, ou le corps d'une personne peut être "habitée" par un autre ce qui pose toujours plein de complications dans les enquêtes policières.
Après c'est vraiment le principe qui se rapproche, en dehors de ça les deux livres n'ont pas vraiment de points communs.

L'univers est vraiment recherché, à tel point que certaines fois j'avoue que j'ai du relire certains passages parce que je n'avais pas vraiment compris les explications scientifiques, elles n'étaient pas claires dans mon esprit, ce qui m'empêchais de comprendre le moment en question de l'enquête. Mais heureusement quand je parle de "certaines fois" c'est maximum deux, le reste du temps l'intrigue est vraiment bien menée et simple à comprendre.
En fait on est dans une enquête ou on avance de découverte technique en indice, le coté humain est très présent. Par contre il n'y a pas de retournements de situation du genre qui laisse le lecteur sidéré ou nous surprennent de façon brutale, c'est un point que j'ai un peu reproché à la fin, j'aurais aimé être surprise et que ça fasse moins linéaire dans l'ensemble.

J'ai bien aimé les références geek, par exemple le fait qu'on appelle les "transports robots" des Cispés (en référence à star wars), il y a plein de clin d'oeils tout du long qui sont vraiment très sympa !
J'ai aussi adoré le problème de fond du roman : la santé doit-t-elle être d'état ou privée.
C'est un thème qui est très d'actualité en se moment aux USA avec l'Obamacare, et donc il représente un bon sujet sur lequel se pencher, très sérieux. Faut-il laisser les enfermés qui n'ont pas moyen de se payer des transports (humains ou robot) sombrer dans une situation inhumaine en quelque sorte; ou mercantile ou leur esprit deviendrait un produit de consommation, ils seraient assommés de publicité pour se payer une vie .
Cette interrogation est vraiment au centre de l'intrigue ce qui fait de ce livre en plus d'un policier une bonne critique de la société que pourrait devenir notre monde.

Au final si je devais lui trouver un défaut je dirais que ce qui m'a manqué c'était une intrigue policière un peu moins linéaire, bien que ça soit compensé par un monde très recherché, et très poussé qui m'a fait passer un très bon moment !

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Quelle imagination! Un virus qui se répend comme une trainée de poudre à travers le mondre et qui change radicalement la société! John Scalzi est-il un auteur de science-fiction ou un visionnaire?

Le roman se situe bien des années après le début de l'infection. Pas d'hystérie collective ou de peur du virus (ça serait trop banal), le monde vit avec. La société se divise en 3 groupes: les enfermés, prisonniers de leur corps mais libre d'évoluer dans un monde virtuel ou de prendre les commandes par l'esprits d'un robot humanoïde, les intégrateurs pouvant mettre leur corps à disposition des premiers et ceux que la maladie n'a pas transformés.

C'est dans ce monde nouveau que l'on suit un enquête du FBI passionnante mené par l'agent Shane, un enfermé et l'agent Vann, ancienne intégrateur. Beaucoup de belles trouvailles dans ce roman autour de ce nouveau monde. Pouvoir prendre possession d'un robot au 4 coins du pays est pratique pour mener l'enquête, autant que de ne pas pouvoir mourir en cas d'accident. Sur fond de tension sociale et économique, l'intrigue est bien tissée.

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Le monde n'est plus comme on le connaît. Une terrible maladie a modifié une partie de la population. Pas de zombies, mais des personnes enfermées dans leur corps. Elles doivent utiliser le corps d'un robot ou d'une autre personne pour se déplacer.

Un meurtre est à déplore dans cette nouvelle communauté. Notre héros, lui aussi "Haden", mène l'enquête.

Un mélange SF-policier très intéressant et intelligent. La question de la population handicapée est abordée ici à travers cette histoire. Comment les intégrer, comment ne pas les voir différent...
Lien : http://blondes-and-litterair..
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D'un abord assez facile et léger à la limite de l'ironie "Scalzi" soulève cependant bien des questions intéressantes. de plus après le COVID sa vision d'une épidémie résonne avec une grande actualité, à tel point que dans la nouvelle "Libération - Une histoire orale du syndrome d'enfermement" qui clôt le roman on a vraiment l'impression au moins pendant les 20 premières pages que c'est de cela qu'il parle . d'ailleurs le roman lui même commence ainsi : "Le syndrome de Haden est le nom donné à un ensemble de conditions médicales, physiques et mentales à long terme initialement propagées par la Grande Grippe, la pandémie mondiale de type grippal qui a causé la mort de plus de quatre cents millions de personnes à travers le monde". Les effets de cette maladie sont différents dans leur deuxième stade. Voici la deuxième phrase :Les décès sont survenus soit en raison des premiers symptômes, similaires à ceux d'une grippe, soit au cours du deuxième stade, qui impliquait une inflammation du cerveau et de la colonne vertébrale similaire à la méningite, ou encore en raison de complications survenant au troisième stade de la maladie, qui entraînaient généralement une paralysie totale du système nerveux volontaire, entraînant un « effet de verrouillage »; Les gens restant absolument paralysés mais tout à fait conscients dans leur corps.

Sur ce vient se greffer une histoire policière avec enquête. La SF policière état ,je le dis juste au passage un genre qui m'a toujours beaucoup plu.
L'histoire est racontée à la première personne par "Chris Shane" le détective du FBI chargé des affaires impliquant les Hadens et Haden lui-même. Cela commence par un meurtre très particulier car le suspect est un soi-disant intégrateur. Il s'agit d'un type de personne très rare car il a été atteint du syndrome de Haden mais au lieu d'être enfermé à l'intérieur, la conséquence est qu'il peut héberger la conscience d'une autre personne.
Ce choix permet à l'auteur d'introduire d'emblée le lecteur dans le monde complexe du Haden, constitué de corps immobilisés et d'esprits libres de se déplacer n'importe où grâce aux réseaux de neurones. L'auteur réussit à mêler les informations sur le scénario qu'il a imaginé avec la conduite de l'enquête (qui m'a parue quand même un peu légère).
L'exploration des conséquences du syndrome de Haden et la culture développée parmi les personnes touchées sont ce qui, à mon avis, rend fait de ce roman une réussite.
Le style employé donne le sentiment que l'on lit un classique de années 50 de science-fiction actualisée sur les thèmes de la réalité virtuelle, de la mise en ligne numérique, avec un oeil sur les politiques liées aux nouvelles technologies.
A noter : John Scalzi a évité de définir le sexe de Chris (la langue anglaise a une neutralité qui le permet), élément important pour comprendre comment son identité est influencée par le fait qu'il se déplace physiquement à travers le monde à l'aide de divers robots. Pour cette raison, le livre audio américain est sorti en deux versions : une lue par l'acteur Wil Wheaton et une lue par l'actrice Amber Benson.

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