Cycle Anders Sorsele, tome 3 : L'héritage du serpent

Il me tardait de commencer ce roman, parce qu'en plus d'une très belle couverture, le résumé m'intriguait beaucoup. Et au final, j'en ressors assez mitigée… Si j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure, je n'ai pas su m'attacher aux personnages, au caractère trop changeant…

Le début de ce premier tome commence avec la rencontre d'une jeune fille qui se sent mal dans sa peau. Ses parents ne s'intéressent pas à elle, deux de ses frères lui font vivre des misères. Il n'y a que son troisième frère qui lui accorde un tant soit peu de son temps. Mais voilà, elle ressent pour lui des sentiments autres que fraternels. Elle est amoureuse de lui et voit d'un mauvais oeil son rapprochement avec des filles qui le courtisent.

Mais un jour, tout va basculer. Elle va faire la rencontre du fils du seigneur qui va la brutaliser, la souiller avant de l'enlever et de l'emmener dans son château. Là-bas, elle fera la rencontre d'un personnage assez particulier qui lui propose de ce venger de cet être infâme en lui volant sa vie, sa notoriété et de récupérer ses richesses. Avide de pouvoir se venger, elle ne va pas beaucoup réfléchir et acceptera cette offre contre l'immortalité qu'il lui propose. Mais tout ne va pas se passer comme elle le pensait…

Malheureusement pour moi, à partir du moment où sa vie change, j'ai un peu décroché. Si j'ai beaucoup aimé le début, où je me suis attachée à cette fille dont on ne connait pas le prénom, j'ai fini par comprendre qu'entre elle et moi l'Entente serait difficile. À partir de l'instant où sa condition change, son comportement aussi. Elle devient hautaine, méchante, imbue de sa personne et parle très mal à ceux qui veulent l'aider. Elle n'a non plus aucun remord à tuer les gens qui la dérange et en prend même un certain plaisir.

En plus de cela, j'ai trouvé les personnages secondaires peu intéressants mais surtout… changeants. de personnes fortes, elles passent en deux lignes à des personnes qui supplient, qui se jettent aux pieds de cette jeune fille (d'ailleurs, ça m'a beaucoup agacé, ça), qui se plient à tous ses désirs et qui du coup, n'ont plus de personnalité et c'est bien dommage.

Cependant, concernant l'intrigue, je l'ai trouvée assez originale pour continuer et finir ce premier tome. Comme je le disais plus haut, la plume de l'auteure est très belle et très fluide. Elle applique avec justesse le dialogue de cette époque, même si c'est vrai que parfois, les dialogues en ressortaient un peu pompeux à mon goût. Néanmoins, tout s'enchaîne bien, et s'il y a pourtant des passages qui peuvent traîner en longueur, on a pas le temps de s'ennuyer pour autant. Je ne sais pas si je lirai la suite, parce que je trouve que ce tome se suffit à lui-même avec une vraie fin, mais j'ai aimé suivre cette histoire, malgré tous ces points négatifs qui m'ont dérangée.

En résumé, un premier tome pas hyper transcendant, avec des personnages très agaçants dont certains qui perdent clairement de leur personnalité au fil du récit, tandis que d'autres prennent leur nouvelle condition un peu trop pour acquis et qui regardent les autres de haut. Malgré cela, la plume permet un bon voyage et surtout, l'intrigue est bien menée.

Justine P.
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Il s'agit du troisième et dernier tome du cycle Sorsele, que je viens de terminer à l'instant. Je vous avoue que je ne sais pas par où commencer. On retrouve notre vampire où on l'a laissé, à savoir en Enfer, et on le suit à travers une nouvelle voie, celle d'une possible rédemption. Ce tome conclut la saga avec brio, il répond à toutes les questions qu'on a pu se poser, il nous surprend avec des révélations auxquelles on ne s'attendait pas, et met surtout l'accent sur le fait que l'humain peut-être un démon pire que ceux qu'on trouve en Enfer. Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteure nous révèle dans ce tome, je me demande si je suis vraiment naïve ou si c'est elle qui brille par sa maîtrise de l'intrigue. Elle bousille à nouveau tous nos repères, nous donne aussi une leçon: on ne peut jamais être certain de rien et le mal peut se cacher sous les dehors les plus avenants.
Toujours est-il que, si la conclusion de l'histoire d'Enimia en elle-même avait quelque chose de décevant (c'est mon côté macabre) l'épilogue a tout brillamment rattrapé. Et quel épilogue, franchement… du génie.
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