J'ai acquis «
le Poison d'amour » d'
Eric Emmanuel Schmitt en pensant qu'il s'agissait de l'ouvrage «
L'élixir d'amour » dont la couverture est quasiment la même… En effet, j'avais entendu d'excellentes critiques sur «
L'élixir d'amour » et souhaitais découvrir au plus vite ce livre… C'est en lisant les premières pages de mon acquisition que je me suis rendue compte que cela n'avait rien à voir avec ce que j'avais lu sur internet… « Tant pis » me suis-je dit. « Cela doit être aussi bien ! » Malheureusement, mon optimisme a vite déchanté…
Il s'agit d'un court roman (qui se lit bien trop rapidement) mettant en scène un groupe de quatre amies : Julia, Anouchka, Colombe et Raphaëlle. Ces demoiselles vont découvrir ce qu'est l'Amour… Pour le meilleur comme pour le pire ! Discutant entre elles (avec douceur ou en se querellant) et couchant leurs états d'âme dans leur journal, les jeunes filles vont aborder le thème des Garçons et du couple, mais aussi des changements psychologiques et physiques auxquels on assiste lorsque l'on grandit. Ah, l'adolescence… Une période si fragile et délicate où l'on se pose milles et une questions sur soi ou sur autrui… Lentement, l'intrigue évolue en tournant autour de la mise en scène de la pièce de « Roméo et Juliette », un classique lorsque l'on parle d'Amour… La fin de l'ouvrage sera-t-elle aussi tragique ?
Malheureusement, je n'ai pas nécessairement reconnu la plume de l'auteur. J'avais été conquise par d'autres de ses romans, mais pas celui-ci. J'ai trouvé l'écriture simple, fluette et avec une certaine naïveté. Était-ce pour s'adapter à la jeunesse des protagonistes ? L'amitié légère et insouciante des quatre adolescentes va être mise à rude épreuve, puis va conduire au drame. A vrai dire, c'est ce qui m'a le plus plu… Certes, je trouvais le dénouement décevant et attendu, mais le début du roman ne m'avait vraiment pas plu en raison de la naïveté des personnages qui me donnaient plutôt l'impression d'avoir douze ou treize ans...
Je pense que j'oublierai vite «
le Poison d'amour » qui, à mes yeux, n'est malheureusement pas aussi bien que les autres chefs d'oeuvres du talentueux
Eric Emmanuel Schmitt. E. C.