Deux petites bourgeoises

Pitch : Héloïse et Esther sont toutes les deux nées dans des familles bourgeoises. Tout leur est offert sur un plateau d'argent : l'école privée, les vêtements de marque, les vacances plusieurs fois par an, les cours particuliers ect...et elles trouvent cela absolument normal. Pourtant, tout cela ne préservent pas des épreuves de la vie que sont le divorce, la mort et la maladie.

Mon avis : Je ne m'attendais pas à ça. La construction de ce roman est originale. Faite à la manière d'un documentaire, voir d'un zapping parfois, on est dans la peau d'une enquêtrice qui suit la vie de Héloïse et Esther. Elle met en parallèle les deux chemins de vie et expose les faits marquants qui arrivent à ces amies, jusqu'à ce qu'un malheur arrive à l'une d'elle et met à l'épreuve leur relation. Cette amitié qui paraît basée sur du superficielle s'avère plus solide et sincère qu'on pourrait le croire.

En lectrice gourmande, je suis restée sur ma faim, car j'aime être touchée dans mes émotions. de plus, j'aurai aimé en savoir plus sur les évènements majeurs de leurs vies. Cependant je n'ai pas été déçue et je me suis laissée embarquée par cette façon atypique de raconter une histoire.

Deux amies grandissent et évoluent dans le microcosme (luxem)bourgeois de paris, dans les années 90, à la prestigieuse école alsacienne. Héloïse et Esther se connaissent depuis l'enfance. On pourrait penser qu'elles sont les mêmes, même visage fin, même élégance discrète, même appartement cossu, même école privée. Mais, à bien les observer comme la narratrice enquêtrice, il en va un peu différemment. Les parents d'Esther seraient un peu plus ouverts, peut-être par leurs origines étrangères.

Un écriture ciselée, précise, qui reste plutôt dans l'analytique que le romancier. Les bourgeoises ne sauraient être des stéréotypes. Ces deux-là mènent leurs vies avec conformisme, ambitions, habitude du confort, acceptation de la domination patriarcale mais aussi parfois un sens du sacrifice sans plainte, la lutte contre la maladie, et un sens de l'amitié indéfectible. Colombe Schneck réussit à nous les faire aimer ces deux petites bourgeoises pourries gâtées.

J'ai aimé lire leur progression, leur évolution, guidées par les destinées familiales et les attentes sociales, par leur acceptation des efforts nécessaires, parfois par leur conscience claire. Et puis, il a fallu constater l'étau qui se resserrait, non pas d'abord par la maladie qui touche Héloïse, mais par le machisme de la société et l'absence de lutte féministe.

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Quelle est longue la vie de ces deux petites bourgeoises et pourtant elle ne fait que 147 pages.
Les réflexions sur la bourgeoisie et l'amitié sont bien là mais à peine effleurées et c'est bien dommage.
Celle sur la mort vient plutôt vers la fin du roman et je l'ai trouvée beaucoup plus poussée et intéressante.
Le problème fondamental est que le roman ne raconte rien. Deux vies complètement lisses. Certes, c'est une manière de montrer que toutes les vies se ressemble à la fin, mais c'est insuffisant.
Sincèrement, c'est long.

« Livre léger », rapide à lire mais sympathique. Histoire de deux jeunes « bourgeoises » et amies que l'ont suit de leur enfance à leur âge adulte puis jusqu'à ce que l'une d'entre elles décède. J'ai bien aimé mais je ne le recommande pas forcément, je pense qu'il y a de meilleurs livres à lire en ce moment.

J'ai pris un peu par hasard ce roman à la bibliothèque municipale en pensant lire quelque chose de léger pour la rentrée. La couverture et le titre laissaient présager de la chick lit, et finalement pas du tout. le récit parle d'une enfance facile et protégée, d'une longue amitié, de la condition des femmes (et pas seulement bourgeoises), de notre rapport à la mort, du deuil. Quels choix éditoriaux absurdes ont été imposés à Colombe Schneck ! Je me suis retrouvée dans ces portraits de femmes finalement pas si libérées, avec ces injonctions dont elles n'ont pas su s'affranchir (je précise que j'ai 50 ans mais que je ne suis pas issue de la bourgeoisie). J'ai aimé quand une amie d'Esther lui conseille à la fin du roman de rechercher un homme aux épaules assez larges et aux bras grand ouverts ...un homme capable de générosité et de partage.

Et bah voilà j'ai versé ma larme !
— J'ai tellement aimé cet instant de vie et d'amitié avec toute les vérités que cela implique. Héloïse et Esther, deux filles, deux femmes, deux bourgeoises, d'une sincérité désarmante __
Une amitié qui dure, qui pique, qui jalouse, mais qui tient, parfois sur un fil, mais il est solide ...
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Esther et Héloïse sont deux petites bourgeoises, mais c'est avant tout l'histoire de leur amitié, des bons moments, des vacances, de leur famille, du temps qui passe, et de tout ce qui ne les épargne pas ... car bourgeoises ou pas la vie est cruelle .... C'est le récit de la vie de tout le monde au final : on aime, on pleure , on est malade, on divorce, on fait des enfants, on déménage, on rie, on meurt ....
Un très joli moment de lecture ⭐️
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Un roman bourgeois parisien, écrit pour des bourgeois sans doute. La peinture d'un milieu détestable qui accapare les richesses et entretient un système pour les conserver. La seule évocation de la province se situe à Saint Tropez, aucune référence à la nature. Bien écrit. On reste consterné de constater que seule la maladie laisse entrevoir l'humanité à ce milieu.

Livre simple à lire. On suit l'amitié de 2 amies bourgeoises du début de leur amitié à la fin.
Personnellement j'ai eu du mal à comprendre où voulez nous amener l'écrivaine.
N'etant pas une grande lectrice ce livre est simple à lire. Je l'ai lu jusqu'au bout pour avoir la finalité de l'histoire.

Quelle déception par rapport à « Soeurs de miséricorde » du même auteur !
Ce portrait de deux amies issues de la bourgeoisie est bien superficiel.
Héloïse et Esther sont amies depuis l'âge de 11ans. Quarante années d'amitié qui se termine par la mort «  beaucoup trop jeune » d'Heloise.
Je suis restée sur ma faim sans trop bien comprendre ce que veut démontrer Colombe Schleck ; est-ce une analyse de la bourgeoisie est là c'est un peu cliché ou est ce un roman sur l'amitié est là cela manque totalement d'émotion. J'ai lu beaucoup mieux sur ce sujet…
Bref, ce livre ne me laissera pas un grand souvenir.