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Certains textes du XIXe siècle vieillissent moins bien que d'autres…
Et pour ma part, la majorité des histoires de la Comtesse de Ségur en sont de bons exemples.
Généralement c'est l'histoire d'enfants qui prennent de mauvaises décisions car ils n'écoutent pas les adultes… Il leur arrive donc de grands malheurs et ils se mettent dans le pétrin! C'est pourquoi à la fin ils regrettent de ne pas avoir écouter les adultes, donc les enfants s'excusent et deviennent de gentils petits enfants sages pour le reste de leurs jours!
Une vieille mentalité qui voulait que les contes et les histoires servent à terroriser / éduquer les enfants. Une mentalité qui n'est plus guère populaire en ce XXIe siècle où l'on souhaite divertir les enfants plutôt que de les traumatisés.
Bref, malgré l'adaptation de ce roman en bande dessinée, le récit n'est pas très actuel et ne touchera certainement pas de nouveaux acteurs.
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"Je reste auprès de ceux que j'aime" leitmotiv de Dorothy dans le Magicien d'Oz, pourrait être aussi celui d'Innocent et Simplicie, nos deux nigauds. C'est une lecture d'enfance, donc forcément j'ai une sympathie particulière pour ce récit, qui me semblait à l'époque à la fois drôle (Boginski et Cozrgbrlewski) et un peu bizarre (ces deux enfants bretons montant seuls à la capitale !). Heureusement tout termine bien, papa et maman avaient raison, la luzerne n'est pas plus verte ailleurs et les enfants se corrigeront de leurs méchants défauts.
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En vacances dans ma belle-famille, j'ai cherché quelques lectures pour m'occuper. Je suis "tombée" sur une édition de 1931 de ce livre de la Comtesse de Ségur. Je ne l'avais jamais lu, je me suis dit, pourquoi pas.

Et me voici à la découverte d'Innocent et Simplicie (quels "beaux" prénoms !!!!).
Bon, je ne sais pas si j'ai aimé cette histoire. C'est trop caricatural pour être plaisant. Deux enfants insupportables et capricieux, naïfs et nigauds, oui, en cela, le titre ne nous a pas trompé, mais c'est vraiment trop !

Je garde un sentiment d'agitation, de cri, de brusquerie, bien loin de l'univers de "François le bossu" qui reste mon préféré. Même si Paolo, est bien agité lui aussi !

Je l'ai lu jusqu'au bout en me demandant, si j'aurais apprécié cette histoire en la lisant enfant ?!
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Toujours un bon roman de la Comtesse de Ségur suivant la recette habituelle: bon sentiments, morale, et retournement de caractère.
Cette fois-ci ce sont deux enfants qui veulent aller à Paris, la grande ville, et tannent leurs parents pour y aller. le début du roman résume parfaitement ce qui va se passer par la suite:

-Savez-vous, chère amie, dit enfin M. Gargilier, que j'ai presque envie de donner une leçon, cruelle peut-être, mais nécessaire, à cette petite sotte de Simplicie et à ce benêt d'Innocent ?
- Quoi ? que voulez-vous faire ? répondit Mme Gargilier avec effroi.
- Tout bonnement contenter leur désir d'aller passer l'hiver à Paris.

La Comtesse fait toujours passer son message: elle est contre les violences physiques et croit en la vertu de l'exemplarité et bien sûr... avec l'aide de Dieu.

Le roman se lit rapidement et facilement, il accueille aussi deux personnages polonais adorables (bien que parlant un français un peu spécial).

On sent toujours certaines valeurs (pieuses) et arrangements ("Moi pas savoir") datés.
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Un livre qui se moque des provinciaux qui préfèrent Paris à la campagne. On y trouve la dénonciation des violences entre jeunes dans les pensionnats et un portrait étrange, grotesque et humain de la personnalité de la tante Bombeck. Personnellement j'ai trouvé la charge caricaturale trop forte et je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour les deux héros.
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Mon roman préféré de la Comtesse de Ségur. Bien sûr, il est daté, bien sûr, il faut le lire dans le contexte de l'époque, mais ce livre qui dénote un peu dans l'oeuvre de la Comtesse car il se déroule principalement à Paris, m'a toujours amusée. Apportant sa propre réponse à l'expression « l'herbe est toujours plus verte ailleurs », les deux nigauds raconte les péripéties de Simplicie et Innocent, deux campagnards extrêmement naïfs qui tannent leurs parents pour aller mener la belle vie à Paris...
Étant donné qu'il ne faut pas spoiler, je me contenterai de partager avec vous une autre expression qui, à mon sens, colle parfaitement au roman et vous donne une idée de ce qui attend ce frère et cette soeur dans la capitale que la Comtesse de Ségur ne pouvait souffrir : « Méfie-toi de ce que tu veux. »
Personnellement, j'ai toujours aimé Paris (la ville).
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Pour la bonne cause (challenge solidaire), j'ai relu la comtesse de Ségur !
"L'herbe est plus verte dans le pré d'à coté"
Au 19e siècle, 2 enfants d'une famille bourgeoise provinciale tannent tellement leurs parents pour aller à Paris que leur père cède et les y envoie accompagnés de leur bonne. Mais c'est un drôle de séjour qui les attend, bien loin de ce qu'ils attendais.
Cette lecture ne me laissera aucun souvenirs à terme, mais je m'attendais à pire.
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Si actuellement les Réseaux Sociaux sont souvent et malheureusement utilisés par certains jeunes comme moyen de moqueries et d'acharnement sur d'autres jeunes plus fragiles.
La Comtesse de Ségur est surtout connue pour « les Malheurs de Sophie, et les Petites filles modèles » mais ses autres romans donnent un éclairage sur la vie au 19eme siècle .
La vie au pensionnat que décrit la Comtesse de Ségur dans son roman « Les Deux Nigauds » montre un petit chef de clans qui mène et martyrise d'autres pensionnaires .
Résumé : Innocent et Simplicité Gargilier, âgés de 14 et 12 ans, vivent avec leurs parents à la campagne mais cela ne leur convient pas, car ils rêvent de la vie à Paris.
Lassé de leurs supplications continuelles leur Père cède à leur demande.
Il est entendu qu'Innocent ira en pension et que sa soeur sera confiée à Mme Bonbeck, sa tante. Prudence la bonne des enfants, doit les accompagner. Mais la vie à Paris ne correspond nullement aux rêves que les enfants avaient fait.
Simplicité par ses tenues ridicules s'attire les moqueries des autres petites filles lors de ses visites chez ses amies. Pour Innocent sa vie en pension devient très vite un cauchemar il est le souffre-douleur de ses camarades.
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Il me faut mettre quelques livres dans des cartons, je n'ai plus assez de place sur les étagères et la nouvelle génération de ratons ne semble pas du tout intéressée par la Comtesse de Ségur (il faut dire que le côté moralisateur en est un peu daté et que je ne lui ai pas fait une grande publicité non plus…). Toujours est-il que je n'avais jamais lu cet opus, le dernier que je me suis acheté quand j'étais enfant et que ce genre de livre était sur le point de ne plus être de mon âge. Avant de l'enfermer dans une boîte pour un petit moment, j'ai eu envie d'enfin le lire, j'aurais ainsi moins de remord de le mettre au garage (quelle hérésie...).
Ce n'est pas le meilleur livre de la Comtesse, tout est dans la dédicace à son petit-fils. C'est même, je crois, la meilleure partie du livre ! le reste est beaucoup trop prévisible, plein de clichés et sonne finalement faux. Je suis d'accord avec la Comtesse qui préfère la vie calme de la campagne à la frénésie de la campagne, mais pas au prix d'une telle caricature. le livre ira donc rejoindre ma collection dans le garage, et je lirai peut-être d'autres Comtesse de Ségur en cachette sur ma liseuse, de temps à autre, parce qu'il y en quelques-uns qui ne sont pas mal, et que ça fait du bien de temps en temps de se faire un petit plaisir.
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Les deux nigauds a été édité pour la première fois aux éditions Hachette dans la collection La Bibliothèque rose en 1862. C'est certainement une des oeuvres de la Comtesse de Ségur les plus comiques, avec Les malheurs de Sophie, tout en véhiculant une forte morale. Comme chaque roman de la comtesse de Ségur, ce roman est adressé à un de ses petits-enfants. Celui-ci est dédicacé à son petit-fils Armand Fresneau qui vit en Bretagne. «Reste toujours brave et loyal Breton, et garde-toi bien de devenir un Parisien frivole, moqueur, vain et inconstant. »
L'aspect comique marque particulièrement ce texte, les scènes burlesques s'y multiplient. Les personnages ont des noms amusants, qui prêtent déjà à rire. Les deux nigauds sont risibles tant ils sont ridicules, ils se pensent supérieurs, mieux habillés que tout le monde. Imbus de leurs personnes, ils sont incapables de voir qu'ils sont la risée de tous, ils ne savent pas se comporter en société et en paient le prix fort. Mais même lorsqu'ils vivent le pire, on a encore des difficultés à les plaindre. Enfants trop gâtés par des parents trop laxistes, la leçon finira par porter ses fruits, mais à quel prix ! Car ce roman est avant tout une leçon de vie, la Comtesse de Ségur, très attachée à la campagne, ne conçoit pas le tumulte de la vie parisienne. Elle cherche à démontrer que la vie à Paris n'a rien de féérique, mais qu'au contraire, c'est un endroit où il ne fait pas bon vivre.
Dans Les deux nigauds, Sophie Rostopchine cherche aussi à dénoncer l'enfance maltraitée, sujet autobiographique, qu'elle a traité dans plusieurs de ses romans dont Les malheurs de Sophie. Finalement, la morale de ce texte est sans doute que tout le monde peut changer. Ces deux méchants enfants égoïstes des premières pages deviennent de gentils enfants dévoués et aimants. La bonté chrétienne de la Comtesse de Ségur l'a une fois de plus emporté sur la méchanceté.
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