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3,87

sur 2839 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mes prémices de jeune lectrice, je les ai offerts à l'âge de 11 ans à la Comtesse de Ségur. Je dois beaucoup à cette grande dame des Lettres : ma passion pour la littérature et le développement quasi exponentiel de mon imagination.

Les Petites Filles Modèles sont le 2ème Segur que j'ai dévoré. A 11 ans, comme il est aisé de s'identifier à Madeleine et à ses amies, comme il est doux de se téléporter dans le monde merveilleux de cette campagne normande qu'est le théâtre de leurs "aventures", comme il est agréable de prendre pour exemple de ligne de conduite l'attitude d'une "petite fille modèle" et de s'exalter devant des sentiments si naturels et pourtant si nouveaux pour une pré-adolescente que sont l'affection filiale, l'amitié, la curiosité et la générosité.

Classique Junior parmi les Classiques Junior, ce petit roman vertueux par son récit et très accessible par son style, devrait, selon moi, être mis entre les mains de tous les lecteurs en bourgeon.
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tssss il y a bien 30 ans que je l'ai lu ce bouquin et j'y repense encore. Ainsi que les malheurs de Sophie. ça se sont des parfums d'enfance inoubliables. du reste, mes 2 filles les ont aussi dans leurs bibliothèques.
C'est toute une époque la Comtesse de Ségur.
Un temps qu'on n'a jamais connu, qu'on ne connaitra plus jamais.
Les bonnes manières, les convenances, les moments de thé. Ce sont vraiment de petits romans qu'il faut avoir lu.
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Encore une fois c'est que du bonheur.
C'est presque une obligation de lire Les petites filles modèles si l'on a aimé Les malheurs de Sophie.
Qu'elles sont gentilles et jolies Camille et Madeleine,une vraie fierté pour leur maman.Toujours sages,polies,généreuses et adorables heureusement qu'elles sont de papier,ça en mettrait presque des complexes.Toujours présentes pour leurs amis,il est salutaire qu'elles soient là car entre Marguerite et Sophie c'est parfois explosif.
D'ailleurs quel plaisir de la retrouver notre petite Sophie,sauf que la voilà affublée d'une affreuse belle-mère qui la maltraite sans arrêt.
De gamine j'avais déjà un goût prononcé pour la castagne et plus d'une fois ce n'est pas l'envie qui m'en a manqué de mettre un coup de boule à cette horrible bonne femme,Madame Fichini. Oui oui je m'emporte toujours quand je lis quelque chose,je suis un peu illuminée sur les bords parfois.
Hormis ce hors-sujet encore un autre classique de la bibliothèque rose à faire découvrir aux enfants,même si ils nous riaient au nez en disant que c'est un livre de vieux.
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Lors des dernières vacances de Pâques, on a raté le seul film familial qui me faisait vraiment de l'oeil, ces "Malheurs de Sophie" version Honoré/Beaupain, le tandem magique des biens aimés et des chansons d'amour, car je n'ai pas réussi que je parvienne à convaincre le fiston particulièrement réticent pour le moment à l'idée de voir les bêtises de cette petite gamine un film pour lui totalement ciblées "fillette"...

Du coup on s'est rabattu avec ma fille sur la nouvelle réédition par le livre de Poche junior des deux livres adaptés par Honoré dans sa version ciné, à savoir les Malheurs de Sophie bien sur, mais aussi des Petites Filles modèles les deux livres les plus connus de la Comtesse de Ségur,

On comprend à la lecture de ces deux livres à quel point ils sont des classiques de la littérature enfantine- que même moi petit garçon ait lu quand j'avais dix ans, car au film des pages on trouve tant d'aventures et de rebondissements i nous gardent en haleine, jusqu'à ce que notre soif du désir de connaître la suite, soit assouvie à la toute dernière page...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La Comtesse de Ségur se positionnait contre les VEO (Violences Éducatives Ordinaires) de son époque. Un des termes récurrents dans ces livres et que l'on retrouve particulièrement développé dans celui-ci est que la violence et la méchanceté envers les enfants les rend "indociles", "méchants", rebelles, menteurs.
Elle l'exprime très bien:
"Elle vivait heureuse chez ses amies; chaque journée passée avec ces enfants modèles la rendait meilleure et développait en elle tous les bons sentiments que l'excessive sévérité de sa belle-mère avait comprimés et presque détruits. "
et elle exprime également la souffrance de Sophie qui dissimule, cache, ment car elle a peur, et elle souffre:
"Je sais que je suis méchante; mais, ajouta-t-elle en fondant en larmes, je suis si malheureuse!"
Il s'agit d'un livre court, facile à lire et intéressant que j'ai beaucoup apprécié.
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Suite des Malheurs de Sophie, Les Petites filles modèles s'attardent sur les deux amies de Sophie : Camille et Madeleine de Fleurville.

Comme le titre le laisse entendre, Camille et Madeleine sont parfaites: gentilles, sages, obéissantes, pieuses (très important pour l'époque) et généreuses.

La Comtesse de Ségur s'attache à démontrer que l'éducation et le rôle des parents jouent un grand rôle dans le comportement des enfants. Quand ses filles font des bêtises(oui, ça arrive quand même de temps en temps), Mme de Fleurville préfère les punir intelligemment en leur expliquant les raisons et en les faisant réfléchir sur leurs actions et comportement, plutôt que de les battre ou les humilier comme la mère et la belle-mère de Sophie. C'est également une mère très présente et impliquée dans l'éducation de ses filles, ce qui était plutôt révolutionnaire pour le XIXe siècle.

Dans ce roman, nous faisons aussi la connaissance de Marguerite de Rosbourg, fillette au caractère bien affirmé qui devient rapidement amie avec Camille et Madeleine. Et nous retrouvons Sophie, dont les malheurs semblent ne pas se finir et qui a toute notre pitié. Certaines scènes sont particulièrement difficiles et dramatiques et on sent que l'auteure y a dépeint une partie de son vécu.

J'aime beaucoup ce roman qui sent bon l'enfance et le temps passé malgré les passages durs qui peuvent effrayer les plus jeunes lecteurs. Malgré le fait qu'elles soient parfaites, on se prend vite d'affection pour Camille et Madeleine et on aimerait être leur amie.
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Les Petites Filles modèles est l'histoire de Camille et Madeleine de Fleurville et de leur jeune amie Marguerite de Rosbourg. Mais on y retrouve également Sophie qui depuis la fin de ses malheurs a connu la perte difficile de ses parents et s'est vu confiée à l'horrible Madame Fichini, marâtre pour qui le fouet est le meilleur des maîtres. Elle incarne la violence et la méchanceté absolue aux yeux des enfants qui la percoivent comme un monstre qui bat et affâme la pauvre Sophie. Pourtant lorsque la Fichini part pour l'Italie, elle confie Sophie à ses voisines et à partir de là la vie sera plus douce. Mais Sophie, et Marguerite ont beaucoup de chemin à parcourir avant de devenir aussi sages que Camille et Madeleine.

Sophie devient alors le personnage central du récit, remettant en question les certitudes de ses trois amies quant aux questions de bien et de mal. Marguerite, plus jeune que les autres fillettes, manque encore de maturité et se laisse facilement emporter par les propos de Sophie. Mais Camille et Madeleine jouent les conciliateurs, les aidant à comprendre leurs erreurs et les réunissant. Leurs altercations illustrent parfaitement l'éducation par l'exemple.

Une fois de plus, la Comtesse de Ségur livre un récit plein de moral et de bon sens, tout en défendant la cause des enfants battus.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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J'ai adoré ce second tome ! Bien que ce soit une suite, il peut parfaitement être lu indépendamment des autres livres.
Ce fut très agréable de retrouver cette ambiance et ces personnages. C'est une lecture qui fait du bien, toujours aussi douce, aussi feel good. Une lecture doudou !

Au début, Sophie m'a un peu manqué tout de même, mais j'ai vite appris à apprécier la compagnie de Camille et Madeleine. Et puis, il y a Marguerite. La petite Marguerite, que j'aime beaucoup depuis longtemps, qui est vraiment adorable. Elle non plus n'a pas changé, elle est exactement comme mes souvenirs ! Ce fut un réel bonheur pour moi de partager un moment à ses côtés ! Elle est trop mignonne et adorable !

C'est une excellente lecture à laquelle je ne trouve pas de point négatif... si ce n'est encore une fois la cruauté envers les animaux, heureusement bien moins présente que dans "Les Malheurs de Sophie" ! Parce que justement Sophie devient bien meilleure au fil de ce tome, on peut voir une grande évolution s'opérer en elle.
J'ai préféré ce livre au premier, même si j'ai adoré "Les Malheurs de Sophie" également, mais j'ai pris énormément de plaisir à lire celui-là, et notamment à lire les moments de réconciliation, qui sont vraiment très touchants !

Il me tarde à présent de retrouver tout ce petit monde dans le troisième volume, et de lire les autres personnages que je n'ai pas encore pu retrouver !
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Ma préférée aura toujours été Camille, la petite fille modèle par excellence, que j'essayai d'imiter seulement. Leurs mésaventures, leurs chamailleries et leurs réconciliations m'ont émue tout le long de mon enfance, et j'y pense encore souvent comme de vieilles copines.
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Madame de Fleurville vit en pleine campagne, dans son château normand, en compagnie de ses deux filles : Camille et Madeleine. Suite à un accident de calèche qui aurait pu être fatal, elles accueillent Madame de Rosbourg et la petite Marguerite. Se dessine un quotidien fait de rires, de jeux, de promenades dans la forêt. Puis, Sophie de Réan revient des Amériques. Sophie est désormais orpheline, et fait régulièrement les frais des méthodes brutales de sa belle-mère. Par sa douceur et son soutien, Madame de Fleurville parviendra-t-elle à faire de Sophie une petite fille modèle ? Car aussi chipie soit-elle, notre héroïne aimerait tellement se montrer aussi sage que ses petites voisines.

Deuxième volet de la trilogie de Fleurville, Les petites filles modèles (1858) conserve pour moi ce doux parfum propre à l'enfance. Petite, je m'identifiais surtout au personnage de Madeleine qui est plus calme que sa soeur, et j'aimais forcément beaucoup Madame de Fleurville tant elle se montre tendre et protectrice envers Sophie qui traverse bien des drames et injustices.

L'ensemble a certes vieilli, oui. On demande à nos petites filles modèles d'être pieuses et charitables (la religion tenait une place très importante à l'époque) ; Camille attrape la petite vérole ; et Sophie, mordue par un chien enragé, reçoit (pour seul et unique soin) un rinçage de la plaie à grande eau ! Ces sujets ne parleront plus aux petits lecteurs d'aujourd'hui. Reste qu'ils s'y retrouveront sur d'autres thématiques telles que la force de l'amitié, l'amour maternel, l'intérêt d'obéir aux adultes afin d'éviter des situations bien embêtantes, ou encore tous ces petits moments si légers qui font le sel de l'enfance.

Comme pour Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles offre une photographie de l'aristocratie du Second Empire. La domesticité et le monde paysan ne sont pas oubliés : la misère du peuple et la place des domestiques sont ici particulièrement illustrées. Cette trilogie n'est donc pas uniquement réservée à un public jeunesse ; il est tout à fait intéressant de s'y pencher avec un regard adulte pour mieux se représenter le quotidien de cette époque.

Autre intérêt, la comtesse De Ségur a sans doute mis beaucoup d'elle-même dans cet écrit. On pourrait imaginer le château de Fleurville comme illustration de son (cher) domaine des Nouettes, lui aussi situé en Normandie. Et que dire de notre petite Sophie qui fait tant face au fouet de Madame Fichini… On sait que la comtesse (née Rostopchine) a vécu une enfance stricte voire très rude en Russie. Lorsqu'il s'agit d'esquisser les portraits de ses petites filles modèles, la comtesse De Ségur ne peut en tout cas pas se montrer plus claire. Elle s'est ainsi inspirée de ses propres petites-filles : Camille et Madeleine de Malaret.

Les petites filles modèles est donc un écrit plus profond, plus engagé, qu'on pourrait le penser au premier abord. La comtesse De Ségur tourne en ridicule le personnage de Madame Fichini, mais fait surtout passer le message que tout acte de violence / maltraitance sur un enfant va avoir un impact très fort sur le développement et la manière dont cet enfant pourra ensuite se construire. Ce regard était peut-être novateur dans cette société de la seconde moitié du XIXe siècle, non ?

Cette lecture reste un coup de coeur dans ma vie de lectrice. Et quel bonheur de retrouver ses dix ans le temps de quelques pages ! J'ai adoré me goinfrer de cassis (en cachette) en compagnie de Sophie ; m'émerveiller face aux préparatifs de la fête des lampions à Fleurville, ou encore m'inquiéter pour Sophie et Marguerite lorsqu'elles manquent de passer la nuit dans la forêt. Je compte bien sûr poursuivre sur ma lancée en ouvrant Les vacances (1859) cet été, un roman où les hommes (qui jusque là se montrent totalement absents) occupent une place plus importante dans l'intrigue.
Lien : https://labibliothequedebene..
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