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Anton Hur (Traducteur)
EAN : 9781526650863
194 pages
Bloomsbury Publishing (23/06/2022)
3.77/5   24 notes
Résumé :
THE PHENOMENAL KOREAN BESTSELLER TRANSLATED BY INTERNATIONAL BOOKER SHORTLISTEE ANTON HUR PSYCHIATRIST: So how can I help you? ME: I don’t know, I’m – what’s the word – depressed? Do I have to go into detail? Baek Sehee is a successful young social media director at a publishing house when she begins seeing a psychiatrist about her – what to call it? – depression? She feels persistently low, anxious, endlessly self-doubting, but also highly judgemental of others. Sh... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Pas encore traduit en français, il fallait que je mette la main sur le livre "i want to die but i want to eat tteokbokki" de Baek Se-hee après tous les retours que j'en avais eu.

Dans cet ouvrage, Baek Sehee retranscrit ses conversations avec son psychiatre de manière extrêmement honnête et intime. Au travers de ces discussions, l'autrice explore et raconte tous ses états d'esprits, ses sentiments négatifs, son anxiété envahissante, son estime d'elle-même au plus bas, ses idéaux, ses déceptions et son désespoir. Bref, ils discutent de tout ce qu'il lui passe par la tête et qui a un impact sur sa santé mentale. A l'aide de son médecin, elle met des mots sur son mal, la dysthymie, un syndrome de dépression latente permanente. le psychiatre, à l'aide du dialogue, l'encourage à se juger moins durement en changeant de perspective.

Il est intéressant de savoir que ce livre a été publié en Corée en 2018 alors que ce pays n'est pas connu pour son traitement des maladies mentales et sa reconnaissance de la dépression. La publication de son livre a du être extrêmement difficile à l'autrice, se mettre ainsi à nu sans cacher certaines réflexions qui pourraient la faire paraître comme quelqu'un de "mauvais" mais qui n'est en réalité qu'un être humain. C'est en se dévoilant ainsi qu'elle a sans aucun doute aidé ses nombreux lecteurs à poser sur eux et les autres un regard plus bienveillant, plus empathique.

"i want to die but i want to eat tteokbokki" est à la frontière entre le témoignage et la non-fiction. Sans savoir s'il paraîtra un jour en français, je vous encourage à le lire si l'anglais est à votre portée.
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C'est la première fois que je lis un livre en anglais (youhou!) et je pense que je ne pouvais pas tomber sur un meilleure sujet que celui-ci pour me lancer.

Ici l'autrice nous retranscrit une période de sa vie où elle se sent triste et déprimée, ce qui va la pousser à consulter un professionnel, un psychologue avec qui elle va entamer une thérapie en 12 sessions qu'elle a enregistrées et qu'elle nous partage dans ce bouquin.

Chaque chapitre correspond à une session, il s'agit donc en grande partie de dialogues entre l'autrice et son psy. Ils abordent ensemble des sujets tels que la dépression, l'estime de soi, l'anxiété ou la dysthymie. A la fin de chaque chapitre, Baek Sehee revient sur les points de son rendez-vous qui l'ont marqués et qui lui ont permis de prendre du recul sur certaines situations dérangeantes ou comportements malsains de son quotidien.

Ce livre m'a vraiment fait du bien, et m'a vraiment permis de mettre des mots sur des émotions que je pouvais ressentir et que j'avais du mal à analyser.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
And like you said, people are complicated. They may seem perfect on the outside, but they could be doing terrible things in the dark. You can put them on a pedestal and end up being disappointed by them. Instead of being disappointed, try thinking this way: they're living and breathing human beings too. This will make you more generous towards yourself.
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Most people are timid but the self-imposed pressure not to be timid makes you criticise yourself, even though you did speak one out of ten times.
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When you're having a hard time, it's natural to feel like you're having the hardest time in the world. And it's not selfish to feel that way.
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Sometimes the best thing to do with people who would never listen to you in the first place is to avoid them altogether.
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I have this obsessive worry about not inconveniencing others, ever since I began having personal standards.
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