Il y a des manga que l'on n'aimerait pas avoir lu, celui ci en fait partie. L'histoire de Junko Furuta, kidnappée, séquestrée, violée plus d'une centaine de fois et torturée avec une cruauté qui dépasse l'imagination a tout pour faire passer un mauvais moment. Ce qui a le plus bouleversé les parents de la victime et la population à cette époque c'est le laxisme hors du commun avec lequel la justice a épargné les adolescents car ils étaient tous mineurs au moment des faits et donc inaptes à êtres condamnés comme des adultes. Ils n'ont fait preuve d'aucun remord et ne furent pas condamnés pour meurtres mais pour violence ayant entraînée la mort, sans parler des parents d'un des bourreaux qui savaient que la fille était retenue dans la maison. Quand on s'intéresse à cette affaire sur internet on peut lire en détails tous les sévices qu'on lui a infligé jour après jour, cela va d'une ampoule enfoncée dans le vagin pour la brûler à des lacérations sur tout le corps.... avec des images à la clef pour renforcer tout le sordide de cette histoire. Elle a d'abord était un jouet sexuel pour assouvir les pulsions malsaines adolescentes, puis est devenue l'objet d'expériences proches de la vivisection humaine, avant d'être le vieux jouet cassé dont on cherche à se débarrasser sans laisser de trace. Dans
17-sai le mangaka offre une fin alternative, loin d'être aussi morbide que le véritable épilogue... mais pas moins dramatique. Une question subsiste toujours dans les mémoires: pourquoi personne n'a-t-il rien fait pour lui venir en aide ?