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EAN : 9782380759051
192 pages
Kennes Editions (14/06/2023)
4.16/5   153 notes
Résumé :
« Ce que j’affectionne par-dessus tout, c’est d’aller à la découverte des traces et des indices, de tous ces éléments qui permettent de donner une dernière fois la parole aux morts et de les écouter dans ce qu’ils ont à dire. » C’est par ces mots que le docteur Philippe Boxho, médecin légiste depuis plus de trente ans, introduit son nouvel ouvrage, dans lequel, une fois encore, assassinats et meurtres se succèdent sans relâche.

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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Deuxième roman que je lis de cet auteur-médecin légiste.
J'avais vu une interview sur son métier et sa manière de raconter comment son métier aide à résoudre les enquêtes et ça m'avait bien plu.
On part donc sur des affaires concrètes mais dont l'auteur a changé les noms et un peu romancé, comme il dit, les histoires.

Même s'il explique toujours l'utilité de mettre une combinaison ou tous les gestes qu'il fait lors d'une autopsie, il tâche de nous expliquer, dans ses deux romans, tous les cas qu'il a pu rencontrer dans son métier. Les cas blancs et les cold cases inclus.
Il ne revient pas sur son premier roman sauf pour nous dire, de nous référer au premier pour tel ou tel cas qu'il a déjà expliqué.
Tout est simple à comprendre car il est un bon narrateur.

Ce roman m'a paru un peu plus glauque que le premier. Plus de putréfaction... je ne sais pas comment il fait pour passer à table ensuite !

On peut faire des pauses entre chaque enquête, puisque chaque chapitre est une enquête.
Il vaut peut-être mieux en fait, procéder comme ça. ^^
Lire un thriller est une chose, lire ces romans en est une autre.
Chapeau Monsieur et même Messieurs les médecins légistes pour votre travail.
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14.04.2024 #019ème

Au hasard des réseaux sociaux, j'étais tombée sur plusieurs petites interviews de @philippeboxho @dr.philippeboxho pour la promo de son livre «Entretien avec un cadavre», par l'animateur TV Guillaume Pley et j'avais bien aimé les anecdotes et la façon de raconter de ce médecin légiste assez charismatique donc j'ai cherché l'ouvrage.

C'est un métier bien particulier, médecin avant tout, il fait parler les corps et leur donne l'occasion ultime d'expliquer leur départ…

C'est une chose de lire des romans policiers ou de regarder des séries TV (les Experts dont il parle à plusieurs reprises) et c'en est une autre de lire toutes ces « histoires » basées sur des hommes ou des femmes qui pourraient être vous ou moi, des personnes lambda.

On sent le profond respect qu'il porte envers la personne décédée. C'est un travail consciencieux réalisé en amont par les enquêteurs, les relevés d'indices par les hommes de laboratoire sur une scène de crime, suicide ou mort suspecte, puis son examen général sur place avec un rituel (tenue portée, relevé de température, observations, premiers constats etc) avant l'examen plus appronfondi avec son assistant en laboratoire et les dissections précises et très ordonnées au centre médico légal. Presque une routine...

30 ans qu'il oeuvre pour découvrir sur chaque dossier où on le convoque si il s'agit d'une mort naturelle, accidentelle ou criminelle, il a de l'expérience, il doit arriver à des déductions, demander de l'aide auprès d'experts quand il y a besoin, l'expression « faire parler un corps » est réel avec l'étude approfondie des coups, lésions, traces pour arriver à des « suggestions » car il y a parfois des « cas non élucidés » comme on dit, des meurtriers non attrapés, des doutes sur les circonstances...

Difficile de dire que c'est « agréable » à lire car morbide, mais ses raisonnements, ses anecdotes et les cas exposés sont intéressants. Un langage simple et un certain humour ou second degré qui fait mouche. Il arriverait presque à nous faire croire que c'est un métier comme un autre.

A découvrir chapître par chapitre pour ne pas tomber dans l'overdose de cadavres...

Je lirai le précédant livre.
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J'ai vu le Dr. Philippe Boxho un jour au journal de 13h, et j'ai tout de suite voulu découvrir son livre ! Ma panne de lecture ne m'a pas aidée, mais je semble enfin sortie de cette mauvaise passe, ce qui m'a permis de terminer ce titre édité chez Kennes éditions.

Et quel titre ! Comme "il ne se passe jamais rien en Belgique", je me demandais en quoi un médecin légiste pouvait nous être utile dans notre plat pays... si j'avais su ! 🤣

Il s'en passe des choses, même si ce n'est pas autant médiatisé que dans les séries américaines. Parce que oui, mes références sont évidemment les séries policières.

Dans ce livre, Monsieur Boxho nous relate 17 affaires. Un chapitre = une affaire. Ce qui est captivant, c'est qu'il découvre les corps quand ils sont déjà morts, mais il nous relate toujours les derniers instants des victimes, c'est comme si on lisait des petites nouvelles. Il nous parle de son travail, de toutes les personnes qui interviennent dans une enquête. Il nous relate des affaires résolues, comme des non résolues, et ça peut arriver qu'un dénouement nous surprenne.

Le vocabulaire est, certes, scientifique, mais toujours bien expliqué, et même réexpliqué au fil des chapitres (pour les gens qui n'ont pas de mémoire comme moi, c'est parfait !).

Bref, j'ai trouvé ce livre incroyablement intéressant ! C'est dingue tout ce qu'un cadavre peut révéler... Je le recommande vivement !
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Découvert lors d'une interview, j'ai aimé le style de ce médecin légiste et cela m'a poussée à découvrir son dernier livre.

Si vous l'avez déjà entendu, vous retrouverez le même style de discours, à la fois précis, méthodique mais aussi avec une pointe d'humour, pince sans rire.
Loin des séries américaines, nous découvrons, à travers des histoires notables, le quotidien de ce médecin. Sans être glauque mais tout en étant vrai.
Chaque chapitre raconte une histoire ou plusieurs petites regroupées sur un même thème.
Le livre se lit facilement et rapidement. Et on se surprend à aimer cela !
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Le deuxième volume des souvenirs de Philippe Boxho, charismatique médecin légiste de Liège, est similaire au premier. Une série d'anecdotes surprenantes et d'explications sur ce travail bien particulier. C'est intéressant, conté avec humour sans pour autant se moquer des cas qu'il a rencontrés, un peu gore q...uand même (mais j'aime assez cela :) ). Un bémol, toutefois, un certain nombre de phrases de vieux ronchon "c'était mieux avant, ouin ouin", un tantinet irritantes...
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'héroïne. Voilà une drogue qui fait des dégâts monstrueux et provoque des morts par centaines de milliers. Et dire qu'elle a été créée par l'industrie pharmaceutique! C'est en 1897 que la firme Bayer, celle qui a commercialisé l'aspirine, a synthétisé l'héroïne en partant de la morphine. Elle était destinée à combattre la douleur à un point tel qu'on ne la sentirait plus et que les soldats, sur les champs de bataille, pourraient continuer à combattre malgré les plaies et les blessures, faisant d'eux des héros, d'où son nom, "héroïne". L'héroïne était donc destinée à créer des héros. Un comble de cynisme quand on voit les loques humaines que deviennent la plupart des toxicomanes à l'héroïne. Des problèmes de dépendance sont rapidement arrivés et, dès la fin de la Première Guerre mondiale, son usage thérapeutique a été contesté puis l'héroïne a carrément été supprimée de la pharmacopée. Un échec retentissant qui fait toujours ses effets aujourd'hui.
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"Errare humanun est, perseverare diabolicum " est une phrase que tout le monde connaît, qui a faussement été attribué à Seneque et qui signifie "L'erreur est humaine, persévérer est diabolique "
J'ajouterai que reconnaître son erreur est surhumain mais indispensable dans notre métier.
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Il n'empêche qu'on s'habitue à l'odeur, à condition de ne pas sortir de la pièce.
L'odeur est captée par des récepteurs olfactifs qui se trouvent au sommet des narines. Ces récepteurs captent l'odeur puis en sont saturés, et n'en captent plus alors que les variations. C'est ce qui fait que, messieurs, vous ne sentez plus votre after-shave quelques minutes après l'avoir mis tandis qu'une personne qui vous croise durant la journée le sentira et pourra vous en faire compliment et pour vous, mesdames, il en va de même avec votre parfum qui ne peut donc être enivrant que pendant les quelques premières minutes d'une rencontre.
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Leur belle amitié s'était poursuivie en humanités, lorsque ce mot avait encore un sens, à une époque où ces études étaient l'occasion de se cultiver, où les cours d'histoire n'étaient pas des cours d'étude du milieu, où on était capable d'écrire sans faute en sortant de primaires, où les pédagogues n'existaient pas encore.
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Ces pantoufles sans fermeture postérieure sont les plus grandes pourvoyeuses de chutes dans les escaliers, car elles ne tiennent pas sur le pied. Je ne compte plus les chutes, parfois mortelles, dues à ce type de pantoufles.
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