À droite, je vois un patient debout sur sa civière, totalement nu, qui chante en pleurant Au suivant de Jacques Brel, balançant ses bras tel un chef d'orchestre. Mais ses mains ont disparu et ses moignons en mouvement projettent des giclées écarlates partout, alors que des infirmiers tentent en vain de le recoucher.
Théodore lui-même serait bien en peine d’exprimer clairement ses émotions. Les mots confusion, terreur, paranoïa, incrédulité et désespoir peuvent être évoqués.
(Alire, p.231)
C’est une supposition qui ne repose sur aucune logique, une hypothèse dont les assises n’ont rien de scientifique, mais dans un monde où l’irrationnel est maître, quelle autre solution envisagé?
Gang de petits criss d'enfants rois qui ont aucune culture historique! Ils lisent un mot raciste, rien qu'un ostie de mot, et ils réagissent comme s'ils vivaient l'Holocause! Pis si on dit auxfilles qu'elles sont jolies, juste jolies, elles hurlent à l'agression! Calvaire, c'est trop, Théo, c'est crissement trop!
Au début j'ai trouvé l'action très prenante mais au fur et à mesure, l'auteur m'a perdu. Je n'ai pas tout compris !
Le lexique et les tournures de phrases québécois m'a un peu gêné par moments.
Toutes les questions rationnelles me paraissent désormais superflues, presque déplacées. Ce qui n’empêche pas la peur. Parce que c’est bien ce que je ressens, maintenant. Depuis quand exactement, je ne saurais le déterminer avec précision.
(Alire, p.210)