AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 580 notes
Je n'ai pas eu l'impression de lire une grande pièce de philosophie, ni d'apprendre beaucoup en lisant ce petit livre ; Michel Serres a au moins le mérite, dans un monde où tout va très vite, de poser le débat, de mettre à plat ce qui change et qui s'accélère, ce qui fait que la génération montante apprend, travaille et vit de manière bien différente de ses aînés. On pense un bon moment, on se dit souvent "oui, c'est vrai", on se rassure peut-être... mais n'attendez pas une solution au monde de demain dans cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          20
La petite Poucette , c'est cette nouvelle génération qui possède tous le savoir a portée de pouce grâce au nouvelles technologies . de ce fait quel sens donne t'on aujourd'hui à l'enseignement donné dans les écoles. Face à ça changement majeur d'accès au savoir doit suivre un changement majeur dans la pédagogie que se soit dans la manière de faire comme dans les contenus enseignés.
La société étant gouverné par des dinosaures qui ont du mal à accepter mais aussi a anticiper ce changement. Pour bien faire, il faudrait revoir le système de gouvernement, les lois, le système économique.
Ce court texte est très intéressant. C'est une belle analyse de notre société en changement, mais un changement tellement rapide grâce notamment aux nouvelles technologies que l'organisation même de cette société à du mal à suivre.
On y trouve cependant peu de solutions concrètes, mais ce livre ouvre la voie pour un changement favorable. Les dinosaures se laisseront ils faire ?
Commenter  J’apprécie          20
J'ai lu cet essai quand j'ai commencé à donner des cours à la fac et cela m'a bien aidé à comprendre certains comportements d'élèves avec qui je n'avais parfois qu'un an d'écart.
La construction intellectuelle et culturelle est complètement chamboulée par l'apparition de nouveaux supports, le rapport au temps tronqué pour accéder à certaines sources et il y a pléthores de sources..
Un ouvrage qui m'a été salutaire pour éviter un ethnocentrisme générationnel ou plutôt éducatif et culturel!
Commenter  J’apprécie          20
« Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents ! »
Michel Serres.

Après avoir été littéralement subjugué par la conférence de Michel Serres qu'il a donné à l'INRIA en 2007 à l'occasion des 40 ans de cet institut, j'ai souhaité lire son ouvrage relatif au sujet. J'ai été en effet assez déçu par son contenu, bien moins intéressant que ce qu'il est capable de raconter en conférence. Finalement, pour peut-être ne pas perdre le lecteur, il s'en tient à des généralités et ne développe pas beaucoup le propos qu'il maîtrise pourtant parfaitement bien à l'oral. Cela m'a donné l'impression d'un ouvrage assez fade.

Alors, je peux comprendre que le lecteur, n'ayant pas écouté les conférences, trouve que l'auteur est furieusement naïf. Certes, Michel Serres est naïf, mais résolument optimiste. Il ne me semble pas que Michel Serres prétende que les élèves d'aujourd'hui n'ont pas besoin de professeurs ; il dit juste que l'enseignement doit s'adapter à son temps et aux moyens techniques qui lui sont proposés. Vous imaginez-vous si l'école n'avait pas évolué depuis que l'écriture, l'imprimerie existent ? En serions-nous encore à apprendre par coeur des pages entières ?

Non, l'enseignement a changé, s'est adapté et continuera d'évoluer. Il évolue peut-être trop lentement par rapport au bond que nous a fait faire l'arrivée du numérique, mais de toute façon,quiconque aura beau freiner des quatre fers, finira par suivre malgré lui.

Il est évidemment important d'apprendre aux enfants à capitaliser, trier les données dont nous abreuve le Web pour en tirer une information juste. Mais si les enfants ne savent pas le faire ? Les adultes savent-ils mieux qu'eux ? En étons si sûr ?

Je propose de partager quelques liens :
Conférence à l'INRIA :https://interstices.info/jcms/c_33030/les-nouvelles-technologies-revolution-culturelle-et-cognitive

Pourquoi et comment le monde devient numérique : http://www.college-de-france.fr/site/gerard-berry/inaugural-lecture-2008-01-17-18h00.htm

Les inversions mentales de l'informatique, clefs de la révolution numérique : http://www.vivreensemble.lecese.fr/archives2011/vod/ColloqueCESE-8.mp4
Commenter  J’apprécie          20
Ecrire autant de sottises en si peu de pages était une gageure, Michel Serre l'a relevée haut la main
Paradoxalement, cet ouvrage fait l'éloge de l'ignorance.
Dès les premières pages, je n'étais pas d'accord avec sa théorie : si les jeunes bavardent dans le brouhaha des classes c'est parce que le savoir, ils l'ont déjà, enfin, ils l'ont à leur portée, accessible, grâce à internet.
Ce que Michel Serre se garde bien d'aborder sérieusement : est-ce qu'il y a spontanément l'envie du savoir ? Que Michel Serre me permette d'en douter et je ne parle pas de la "science" du copier-coller.
Michel Serre semble penser que le virtuel ne demande la mort de personne, en opposition au précédent siècle mortifère.
Quelle naïveté !
Et la haine, l'appel au meurtre, le fanatisme qui courent sur le WEB et qui ont d'autant plus de succès que le WEB anonyme déshumanise l'autre, c'est un fantasme ?
Et il continue en nous assénant qu'en consultant le bon site, tout un chacun peut en savoir autant que l'expert, le maître, le directeur, le journaliste.
Chic, on va en faire des économies : plus d'école à partir du collège, plus d'université. Chacun devant son ordinateur, d'après cette fameuse (ou fumeuse) présomption de compétence.
Quelle tristesse...
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre résume bien notre (les adolescents) nouveau passe temps pour les nouvelles technologies, le téléphone et internet directement implantés en nous. Impossible d'être sans ce petit rectangle lumineux plus de 24h pour la plupart des personnes aujourd'hui. Ce qui m'a plu dans ce livre c'est que même si Michel Serres est d'un certain âge, et avec une certaine éducation, son analyse sur les petits poucets et les petites poucettes est très ouverte et compréhensive de l'évolution de la société.

Ce qui m'a aussi plu dans le livre c'est la question de savoir si petite poucette peut penser par elle-même. Question qu'on peut aussi se poser, car même si avec internet on a tout et n'importe quoi, certains sites nous attirent plus que d'autres et on ne cherche pas à aller plus loin que ce qu'il y a par exemple sur Wikipédia.
La technologie est un énorme avantage quand on sait comment bien s'en servir.
Commenter  J’apprécie          23
Petite Poucette est un essai écrit par l'académicien de l'académie française, Michel Serres. Ici, il parle de nouvelle génération et même sur l'avenir, comment la technologie va changer notre compréhension du monde.

Il y a trois parties dans cet essai, d'abord il explique son concept de « petite poucette », comment on a toute l'information qu'on veut dans notre pouce, en cherchant sur notre téléphone ou tablette. Il tente d'attribuer un surnom positif à la nouvelle génération. Puis, il parle l'impact sur les écoles dans la deuxième partie et puis sur la société dans la troisième partie.

L'essai a été écrit en 2012, lorsque les réseaux sociaux n'en étaient qu'à leurs balbutiements, et avant que le monde a été menacé par le « fake news » (fausse nouvelles) et la propagande en utilisant l'internet. J'ai trouvé qu'il était un peu prématuré de sa part de parler de « fin du savoir », compte tenu de ce qui s'est passé par la suite avec l'utilisation des médias sociaux. Les gens ont encore besoin de « savoir » comment identifier les informations correctes et comment vérifier la fiabilité des informations.

J'ai souvent l'impression que l'ancienne génération (normalement les gens qui ont plus de 60 ans) n'ont pas un point de vue positive des nouvelle technologies, et dans ce cas, j'ai trouvé la position de l'auteur rafraichissant. Mais parfois il infantilise trop les jeunes, et vais donner cet exemple :

« Ils (les jeunes) sont formatés par la publicité : comment peut-on leur apprendre que le mot « relais », en langue française, s'écrit « ais » alors qu'il est affiché dans toutes les gares « ay » ? Comment peut-on leur apprendre le système métrique quand, le plus sottement du monde, la SNCF leur fourgue des S'Miles ? » - page 14

Tout d'abord, les enfants sont assez capable pour comprendre que « Relay » qu'ils trouvent aux gares est un nom de marque et pas un mot de dictionnaire. Également, S'Miles est un programme de fidélité de SNCF et il n'y a aucun affichage de distance en « miles » par SNCF aux gares ou ailleurs. J'étais enfant dans un moment également et je n'ai jamais confondu la stratégie utilisé par les entreprises dans leur publicités avec la langue.

Je n'ai pas eu de révélation en lisant cet essai, c'est absolument normal que chaque fois qu'on a une nouvelle technologie, notre société change partout, notre façon de travailler, la pédagogie, etc. Toute a changé avec l'invention de téléphone, également avec les améliorations dans les transports en commun, etc. L'internet ou l'écran dans lequel on peut avoir toute l'information avec notre « pouce » n'est pas une exception du tout.

Pour conclure, c'était un effort sincère de la part de l'auteur pour présenter une vision positive de la technologie et de la jeune génération. Mais en ce qui concerne les informations sur l'internet, il a parlé trop tôt (en 2012) et en ce qui concerne la jeune génération, il a parfois été positif à leur égard et à d'autres moments, tout au long de l'essai, il les a traités comme des personnes trop naïves qui ne peuvent rien faire sans « conseils ». Alors, j'attribuerai une note de deux sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
Commenter  J’apprécie          11
Un exercice de style superficiel et décevant.

Michel Serres, dans ce court essai, évoque et analyse l'évolution des comportements des jeunes générations au contact de ce qu'il est désormais convenu d'appeler les nouvelles technologies de l'information. Malheureusement, l'ensemble est emprunt de naïveté, a assez mal vieilli -- il a été publié en 2012 et je l'ai lu en 2020 -- et manque de profondeur.

S'il semble tout à fait normal, et même souhaitable que les philosophes s'emparent de ce genre de sujets, force est de constater, malheureusement, que leur grande complexité en rend la maîtrise délicate.
Commenter  J’apprécie          10
Pesé et jugé trop léger,
Condamné car profus, diffus, confus. Bavardage et verbiage sont les deux mamelles d'écrivains à court d'idées qui se sentent obligés de pondre un livre par an pour qu'on parle d'eux.
Rejeté pour ses propos qui se veulent aimables, mais qui sont contestables et se révèlent non valables.
Opuscule superficiel et très décevant par un style inutilement compliqué (inversions des sujets, chiasmes artificiels...).
Seul petit mérite : emploi de mots rares et à forte connotation littéraire, tels que lallation, sérendipité, simplexe...
Commenter  J’apprécie          12
Un indispensable sur votre table de chevet!
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1665) Voir plus



Quiz Voir plus

Michel Serres nous manque déjà...

Certains les nomment génération Y ou "digital natives", les jeunes, (nouvelles ?), générations nous battent à plate couture devant un écran. Moi j'ai préféré les désigner sous le terme générique de ........?........

petite poucette
les pouces en or
petit poucet
poucez vous de là

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thème : Michel SerresCréer un quiz sur ce livre

{* *}