Félines

J'ai adoré le livre Félines car il y a de l'action et de l'émotion. Ce livre parle de sujets très sérieux comme le harcèlement, les différences, la maltraitance et l'inégalité entre les hommes et les femmes. A travers l'histoire de Louise et des félines l'auteur nous fait comprendre que malgré nos différences nous sommes tous semblables d'une manière ou d'une autre. le comportement des partisans de la Ligue est horrible, ils discriminent et maltraitent des innocentes et au final ce sont eux les monstres. le courage de Louise m'a impressionnée car malgré tout ce qu'elle a subi elle continue à avancer la tête haute.
Emma.

Un livre dans la lignée de le Pouvoir, de Naomi Alderman, ou de L'Année de grâce, de Kim Ligget, où les jeunes filles devenues adolescentes acquièrent des pouvoirs et des attributs qui font trembler et énervent les hommes. Un livre accessible aux réfractaires des lectures fantastiques (les pouvoirs restent relativement réalistes et crédibles). Un livre qu'il faut lire, qui donne envie de crier ALLEZ LES FELINES !

Je ne vais y aller par quatre chemins : ce n'est clairement pas ma lecture préférée de l'auteur. Et pourtant, ceux qui me connaissent savent combien j'apprécie l'écrivain, mais là vraiment je n'ai pas accroché. Est-ce parce que cette lecture tombait mal ; faisant un terrible écho à l'actualité avec les Talibans qui reprennent le pouvoir en Afghanistan et toutes ses femmes qui s'apprêtent à subir des horreurs ? Ou parce qu'après des mois de confinement – pas confinement, répressions ou lois stupides, cette lecture n'a rien fait pour me remonter le moral ? Difficile à dire. Ce que je sais, c'est que ce que je préfère chez l'auteur c'est son écriture poétique, sa capacité à me faire rêver même dans les dystopies comme Sirius, et ici s'il m'a avec brio angoissée, je n'ai pas retrouvé cette petite flamme, la petite tournure de phrases qui en dit plus long que les mots.

Quoique les thèmes abordés soient très intéressants, je les ai trouvé trop nombreux. Je n'aime pas trop quand les auteurs veulent parler de tout et finissent fatalement par ne parler vraiment de rien, faute d'espace disponible. Ici, il est question de guerres, des migrations, du racisme, de l'intolérance, de religion, de politique, de handicap, etc. Heureusement, Stéphane Servant centre son histoire autour du féminisme, les autres thèmatiques finissant par graviter autour de ce sujet principal. Mais là encore, si je salue vraiment le fait qu'un homme parle de féminisme, car ce n'est pas qu'une histoire de femme, je suis toujours dubitative quand il le font avec une voix féminine. Si l'histoire avait été raconté via les yeux d'un personnage masculin, j'aurai été moins génée je pense. C'est idiot me direz-vous ? Certainement, mais toute la bonne volonté du monde, ne permettra jamais à un homme de savoir vraiment quel effet cela fait quand on marche seule la nuit… le côté hyperémotif des félines a terminé de contrarier mon appréciation de l'histoire en se superposant à l'image que les opposants voudraient donner au féminisme : des femmes hystériques et violentes qui pour la plupart voudraient faire disparaître les hommes de la surface de la planète…

Pour autant, Félines n'est pas un mauvais roman et je suis sûre qu'il a trouvé et trouvera son public, car il est bien écrit, se lit rapidement et surtout, il porte un message. Il faut s'affirmer et s'accepter tel qu'on est, sans vouloir rentrer dans un moule, et cela ne nécessite aucune violence.


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Ce roman fantastique est aux couleurs du féminisme actuel, en nous présentant Louise R., à travers son entretien avec l'auteur. Son histoire se passe dans un futur proche. Louise est confrontée à une mutation d'origine inconnue, lui faisant pousser peu à peu des poils partout sur le corps et la métamorphosant en « Féline ». A travers le récit de Louise, c'est aussi l'histoire de toutes celles faisant parti du mouvement « Félines », dont elle est la pionnière. L'histoire des filles de ce mouvement permet de nous présenter et de nous mettre en scène l'exclusion sociale engendrée par leurs différences, le suicide, le harcèlement scolaire et bien d'autres sujets. Cela permet ainsi de poser la question des rapports hommes/femmes dans la société, et d'aborder le sujet du féminisme.

Ce livre m'a plu, en se rapprochant de la réalité, je l'ai trouvé émouvant, étonnant, surprenant et très intéressant. Il fait beaucoup réfléchir sur la société actuelle. En effet, l'auteur semble la critiquer à travers l'importance accordée aux différenciations physiques.

Je le recommande à tous les types de lecteurs, que vous aimiez les aventures, les histoires vraies ou bien la science-fiction. Ce roman est vraiment sympathique à lire, et il est assez facile de rentrer dans l'intrigue qui est très prenante.

Un livre qui fait réfléchir !
Ce roman de Stéphane Servant aborde l'adolescence, ses choix, ses doutes, la différence et le féminisme.

Louise, une adolescente, va au lycée.
Depuis quelques temps, un mystérieux gène fait pousser de la fourrure sur le corps des jeunes filles.
Louise se croit à l'abri, quand elle découvre de la fourrure sur son ventre et son dos.
la situation s'aggrave à son lycée, et les "félines" sont obligées de se cacher.
Comment Louise va-t-elle s'en sortir ?

J'ai apprécié le thème du livre, qui est passionnant, et le combat mené par les félines.
Je trouve ce roman violent psychologiquement et émotionnellement, certaines scènes et l'histoire sont assez dures, même si le livre reste abordable par des adolescents.
Dans ce livre, on peut voir l'étendue du pouvoir des femmes quand elles se soutiennent les unes les autres.
En lisant ce roman, j'ai éprouvé de la colère et de l'injustice, car les félines subissent des maltraitances, et cela m'a révolté.
Félines est un livre que je conseille à toutes.

Louise

J'ai entendu beaucoup de bien sur ce roman mais je dois avouer qu'il ne me tentait pas plus que ça. Ces derniers temps les livres féministes sont à la mode et j'avais peur que celui-ci profite de la vague comme beaucoup le font malheureusement.

Mais au final, mes craintes n'étaient pas fondées. Je l'ai dévoré en 24h à peine. Je ne m'attendais pas à ce que ce récit m'embarque comme ça. D'autant que je ne me suis pas vraiment attachée à Louise et ses proches, la narration sous la forme d'un témoignage romancé n'aidant probablement pas. Je l'ai trouvé un peu froide.

Mais je ne peux nier que certains événements m'ont révoltée, m'ont fait vivre cette histoire comme si je la vivais et m'ont glacée le sang par moment tellement ils sont criants de vérité alors que c'est un livre fantastique. J'ai donc au final beaucoup aimé… même si j'ai quelques réserves concernant l'escalade de l'animosité envers les Félines. Je ne dis pas qu'elle ne m'a pas semblé crédible, au contraire car je sais que les hommes peuvent devenir rapidement intolérants et bêtes si leur meneur est suffisamment doué, mais j'ai trouvé que c'était beaucoup trop rapide.

Je le recommande quand même, la plume étant d'ailleurs particulièrement immersive. Et puis c'est un one-shot, fait plutôt rare en SFFF.

Louise fait partie des premières adolescentes touchées par une étrange mutation, qui les dote d'une apparence et de capacités similaires aux félins. Ce phénomène se répand rapidement au monde entier et fracture la société en deux camps : d'un côté, les « Félines », acceptées pour ce qu'elles sont par une minorité ; de l'autre, la Ligue de la Lumière et ses partisans, convaincus qu'il s'agit d'une punition divine qui nécessite des jeunes filles qu'elles retrouvent « le droit chemin ». Louise et ses « soeurs » vont devoir se battre au péril de leur vie, pour conserver le droit d'être considérées comme des êtres humains... Voire comme l'avenir de l'humanité.

À travers le témoignage fictif de Louise, dont il aurait recueilli la parole, Stéphane Servant se fait passeur d'idées. « Félines », c'est au-delà du récit d'anticipation, de la dystopie, une réflexion sur la manière dont nous réagissons en tant que groupe social face à ce qui nous est différent, inconnu ou étrange. C'est un appel à l'acceptation de soi et des autres, dans toute leur diversité, que l'auteur lance aux nouvelles générations - à commencer sans doute par sa fille, à qui il dédicace le livre et qu'il met également en scène.
On retrouve donc dans cette histoire un parallèle avec les luttes contre toutes les formes de discrimination (de genre, sexuelle, raciale, religieuse...) qui font notre Histoire, au risque d'en faire un peu trop.
Pour autant, ce roman m'a touchée parce qu'on y sent la volonté d'un père de préparer sa fille à se faire une idée du monde, et du rôle qu'elle peut y jouer avec les autres, qui soit la plus juste possible, à l'instar de Louise. D'autant que le récit est très bien mené et le style irréprochable !

Un roman pour grand ado étonnant sur le rejet de la différence.
Des jeunes filles, dans le monde entier, voient leur pilosité se développer de façon extraordinaire. Elles se mettent à ressembler davantage à des bêtes qu'à des humaines.
Je m'attendais à un livre de fantasy, c'est au contraire très réaliste. On est vraiment sur la compréhension des mécanismes psychologiques qui peuvent amener à rejeter toute une partie de la population. C'est bien écrit, j'étais curieuse de savoir comment les personnages allaient évoluer mais je ne suis pas totalement conquise pour autant.

Cela faisait longtemps que j'entendais parler de Stéphane Servant. J'ai donc été ravie de le voir passé dans les finalistes du PLIB2020.

Je l'ai assez vite lu, assez intriguée par le résumé et cette magnifique couverture!

Je dois dire que le livre est excellent, qu'il porte des messages fabuleux, que Stéphane Servant est incroyable d'avoir posé tout ça sur papier mais qu'en fait, je suis quand même passée à côté, à mon plus grand regret.

La plume est belle, travaillée, fluide. Elle nous emporte sur les traces de Louise, une tmeurtrie qui fait de son mieux pour avancer. Un mystérieux écrivain raconte sa vie et c'est ainsi que nous débarquons dans une petite ville sans prétention, qui ne s'attendait pas, comme le reste du monde, à voir leurs vies se faire bousculer de la sorte.

Le racisme, le sexisme, le paraître, les différences, les religions, le viol.. la liste est longue, et Stéphane Servant traite de tous ces sujets avec beaucoup de finesse. Cela fait tellement froid dans le dos. Car tout est vrai, tout existe malgré que dans ce livre, ils soient mis en avant via un aspect plutôt fantastique. 

La pression monte crescendo. L'auteur plante son décors et ensuite, c'est une sinistre suite d'événements qui prennent place pour permettre à l'horreur de s'installer.

Comment réagirions-nous dans le même cas? Ou même dans une version différente? Comment réagissons-nous actuellement, dans la vrai vie, face aux différences, aux autres, à tout ce qui apparaît dans ce livre?

Des questions bien intéressantes et difficiles à répondre. Je trouve vraiment génial de pouvoir présenter ce genre d'ouvrage aux adolescents, bien que même un adulte puisse en tirer quelque chose.

Malheureusement, j'ai eu cette impression que l'auteur a voulu parler de trop de choses. J'ai trouvé que l'intrigue était un peu écrasée par le flots d'idées qui se déversaient sur les pages. Encore une fois, j'insiste, tout ce que l'auteur met dans son roman est incroyable mais... peut-être qu'il y avait trop. En tout cas pour moi, pour que je puisse m'installer dans ma lecture. Là, je n'ai pas pu. 

Je ne pourrais jamais dire que je n'ai pas aimé ce livre, tout comme je le conseillerai volontiers autour de moi. Pour autant, le dosage entre ce qui passe à travers le roman et l'intrigue même n'a pas été confortable pour moi. C'est un peu confus et je m'en excuse! 

Dans tous les cas, une lecture qui a soulevé bien des questions et qui m'est restée longtemps en tête!



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Louise pensait qu'elle en avait fini avec les drames: l'accident de voiture qui lui a pris sa mère et lui a laissé tant de cicatrices lui ont fait revoir ses priorités. Fini le temps où, avec ses anciennes amies, elle jouait de son apparence et se moquait des autres élèves. Fini la superficialité et la popularité. Louise, désormais, n'apprécie plus que la compagnie des livres et celle de Tom, un autre bibliophile sensible et attentionné.
Malheureusement, un évènement en apparence isolé va à nouveau bouleverser son quotidien. L'une de ses camarades de classe est retrouvée cachée dans un vestiaire de la piscine, dotée de poils, de griffes et de crocs. Une photo de l'adolescente tourne bientôt sur les réseaux sociaux, et on comprend vite qu'elle n'est pas la seule à se métamorphoser. A changer. A muter.
Petit à petit, toutes les adolescentes deviennent des « Félines », Louise compris.

Le témoignage de Louise nous apporte un éclairage très personnel, et en même temps, très globale sur leur situation. D'abord honteuses et préoccupées du regard d'autrui, Louise et ses semblables en viennent à accepter pleinement leur nouvelle apparence.
Une compréhension qu'est loin d'avoir le grand public puisque cette mutation est vue comme une maladie, quelque chose qu'il faut contrôler, maîtriser avant qu'il ne soit trop tard.
Au départ, il n'y a « que » les insultes. Puis, vient le temps des agressions et, enfin, celui des lois injustes dictées par la peur de l'autre. Obligées de porter des aubes intégrales et une pièce d'identité accrochée de façon visible à leurs vêtements, les félines sont ainsi cachées de la population mais repérées des autorités. Seulement, le marquage ne suffit bientôt plus…

Tout est parfaitement crédible dans cette histoire fantastique : le recours à la religion pour stigmatiser un groupe, la montée des intégrismes dans les deux groupes, ordinaires ou mutants, la création de lois arbitraires, la censure des médias. Des procédés connus, à l'actualité brûlante.

L'auteur met l'accent sur ce qui nous lie, sur ce qui nous manque. La solidarité et l'entraide, le lien à la nature regagnée par ces jeunes mutantes, l'affirmation de soi, l'éveil politique et la lutte pour une cause plus grande que nous. C'est tout cela Félines, un roman puissant et militant qui donne envie de se battre pour un monde plus juste.