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sur 202 notes
Ma lecture du Coeur des Louves fut assez particulière. J'ai d'abord été enchantée par la découverte de cette magnifique écriture. Je m'arrêtais presque à chaque page pour relire certaines phrases. Puis je me suis laissée emporter par cette histoire et surtout par l'envie de découvrir les secrets derrière chaque vie. Et je peux dire que j'ai vraiment apprécié ma lecture jusqu'à la moitié du livre, avant que les émotions de colère et de haine soient de plus en présentes (et pesantes pour moi). J'étais assez attachée aux personnages et j'avais envie de comprendre leur histoire, donc j'ai pu continuer un peu plus mais à deux cent pages de la fin, je me suis retrouvée complètement bloquée par ce qui se dégageait de cette histoire tellement dure et sombre. Je n'arrivais plus à suivre Célia et ce n'est que l'envie d'éclairer tous les mystères qui m'a poussé, plus d'un mois après l'avoir mis en pause, à le terminer.

Au fond, je ne regrette pas ma découverte car il y a vraiment une énergie unique et une beauté dans les mots de l'auteur qui m'ont beaucoup parlé, mais la colère est vraiment au coeur de ce récit et cela m'a sorti de ma lecture. Ça devenait trop pesant pour moi.
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Le coeur des louves

Ce roman est captivant.

J'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans. Puis au fil des pages, au fur et à mesure que le fil du récit se déroulait mes idées étaient plus claires.
L'histoire se déroule dans un petit village où la vie et les secrets des autres sont un passe-temps pour les villageois.
Il est question ici de non-dits, de secrets bien gardés et c'est de ces secrets tout au fond des vallées isolées que naissent les légendes. de celles que l'on raconte aux enfants pour ne pas qu'ils s'éloignent trop sur les sentiers.
Il plane sur ces montagnes un vent de mystère et le chamanisme est touché du doigt.

Une belle découverte malgré un début de lecture difficile.
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Elle sentait la bestialité au fond d'elle, un besoin puissant de crier qui elle était à la face du monde. de faire se répercuter sur la montagne et dans le village un écho de ce qui avait été et qui se rejouait en elle.

Célia revient pour les vacances dans ce petit village du sud où vit sa grand-mère, Tina, dite aussi « la sorcière ».

Célia va connaître les secrets du village. Savoir comment les hommes et leur violence ont tordu le destin des femmes de sa famille. Comment elles ressentent dans leur coeur, dans leur chair, cette colère qui en découle, comme un poison qui court dans l'arbre et le transforme peu à peu.

Dans ce village il y a les légendes, qui revivent à travers les générations en même temps que les abominations se perpétuent. Les mêmes guerres, les mêmes haines, les mêmes tourments rejoués à l'infini par des êtres peuplés de tourments hérités.

Les abominations nourrissent ces légendes, qui ne disent pas que des mensonges. Elles reposent sur une part de vérité, servent à expliquer ce que l'on ne comprend pas. Par exemple les meurtres de fillettes autour du village, à l'époque où y vit Tina.

Mais cela ne peut qu'être l'oeuvre d'une bête sauvage, se disent-ils, aucun homme ne pourrait être aussi féroce et bestial...

Il y a la montagne, un plateau et le « lac noir », que parcourront Tina puis plus tard Célia. Des allés retours entre la vie non désirée, celle du village, empoisonnée de superstitions mais aussi de secrets, et puis la vie où l'accalmie, la protection semble possible, celle de la montagne.

Tina est considérée comme une sorcière, mais pourquoi ? Quel secret relie les gens du village ?

Il y a dans ce récit l'émancipation, l'amitié entre Célia et Alice, la découverte des secrets qui aident à grandir. Car rien n'est plus étouffant qu'un non dit.

C'est en revêtant la peau de la louve que Célia va s'exprimer à son tour. Elle va passer par cette animalité pour apprivoiser ce qui couve en elle. Si dans ce livre les hommes sont dépeint comme brutaux par essence, on n'autorise en revanche les femmes à s'exprimer que si elles ont des allures de folles et d'animal. Pour Célia, avoir une peau de louve sur soi c'est porter une bestialité revendiquée et une puissance, celle là même dont les hommes abusent. Mais c'est aussi un cri de colère. L'envie légitime de dire que l'on existe et que l'on ne veut pas subir.
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Le coeur des louves est selon moi loin d'être un roman de jeunesse. On est immergé dans une monde ambivalent. Les vies entremêlées des protagonistes fait émerger des situations étonnantes et aussi dures. J'ai mis un peu de temps pour arriver au bout de ce roman. C'est une lecture qui m'a toutefois marqué. Lors de la lecture je tanguais l'ambiance réaliste et le côté fantasque de ce roman qui est inclassable. Sommes toutes l'intrigue est au rendez-vous et le dénouement dans les 100 dernières pages aussi.
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Le coeur des louves de Stéphane Servant.
@editions_du_rouergue_litte (2013)
@bmdegrenoble

Comment remercier, le ou la bibliothécaire qui a déposé sur ma route ce roman.

Premières phrases : "C'était au soir de la Saint-Jean. Partout dans la vallée de petits feux piquaient la nuit de jaune. Je suis entrée dans le village au son d'une veille romance. "

Dans ce village reculé, l'atmosphère qui règne dans ces rues est empli de regards fuyants, de mots marmonnés et de vieilles rancoeurs.
Les secrets suintent à travers les murs, les rumeurs bruyantes rebondissent sur les toits et la forêt concentre toutes les angoisses.
Certains savent, d'autres imaginent.
Vaille que vaille, la vie poursuit son cours et de toute façon Tina n'est plus là, et ce n'est certainement pas depuis sa tombe qu'elle parlera.
Contraintes et forcées de revenir vivre dans ce village, Catherine et Célia, fille et petite-fille de Tina, devrons se fondre sans bruits et sans vagues dans ce décor oppressant.
C'est mal connaitre Célia, adolescente révoltée, qui n'a de cesse d'essayer de comprendre pourquoi les villageois détestaient à ce point Tina ? Pourquoi crachaient-ils au passage de sa grand-mère mais ne pouvait se passer d'elle ?
Elle trouvera certaines clés, demandera des comptes, et ne lâchera rien tant que la lumière ne sera pas faite.
Mais pour percer le secret, elle devra devenir louve.

Il se dégage de ce roman une énergie incroyable, l'auteur nous emporte dans une nature sauvage, que l'homme tente de dompter.
Je suis encore dans cette foret, l'atmosphère autour de moi est toujours oppressant, je suis sur les pas de Célia, je la regarde marcher aux frontières de la folie, j'essaie tant bien que mal de réunir les pièces du puzzle. A la fin des chapitres je réalise soudain que mon souffle s'est fait plus rapide que mon coeur bat plus vite !!!
Viens à moi alors cette question :
Et si l'animal n'était pas celui désigné par la nature ?

Emma aime :
-L'omniprésence de la nature
-Le besoin de comprendre
-Etre louve
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Je continue mon exploration Stéphane Servant et franchement j'ai été ravie de cette nouvelle lecture ! Un roman intense qui pulse. Une écriture étonnante, qui nous cueille autant qu'elle nous émerveille par le style, une pépite ce livre.
J'ai tout aimé, le début qui commence de manière assez banale mais où on voit tout de suite la force de l'écriture et la beauté de la mise en mots et puis tout ce qui se met en place au fur et à mesure. Il y a un souffle dans ce livre, que l'on sent tout au long de la lecture et qui nous porte. En voilà un livre féministe qui ne se dit pas !
Un vrai roman d'initiation et en même temps un roman de femmes. Fortes, qui grandissent en même temps que nous dans cette lecture.
Je ne saurais faire la liste de tout ce que j'ai aimé tant elle est grande, et surtout, ce qui surpasse tout ça, ce qui nous reste du livre au fond de coeur.
Une lecture coup de poing, qui est aussi bonne dans la narration qu'elle développe (entière, finement ciselée, amenée peu à peu et avec un crescendo calé au millimètre près, et le reste. Cette respiration qui traverse le livre, ce coeur des louves qui résonne en nous.
Je l'ai pris au CDI du collège, je ne sais pas vraiment si je pourrais le proposer à mes 3emes, mais une chose est sûre : je vais aller l'acheter pour le prêter autour de moi !!
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Alors, pour commencer, je dirais que je ne vois pas le fantastique annoncé par la 4ème et par l'éditeur dans ce roman. Si vous cherchez un roman fantastique, passez votre chemin. Ensuite, je dirais aussi que je ne comprends pas vraiment la place de ce roman dans la collection Doado du Rouergue ; sur le site de l'éditeur, il est noté qu'il est destiné aux grands ados (+ de 15 ans), mais j'entends vraiment le choix de l'avoir passé en littérature générale dans sa version poche. J'ai avancé dans ma lecture en me disant que les personnes de la BDP qui l'avaient mis en rayon ado ne l'avaient potentiellement pas lu mais s'étaient arrêtées à la collection pour le mettre au secteur jeunesse. Sans qu'il soit complètement improbable qu'un ado choisisse de le lire, je crois qu'il aurait mérité sa place dans un rayon adulte (est-ce que ça viendrait de l'idée qu'à partir du moment où on a un personnage principal adolescent, le roman doit se classer en jeunesse /ado ?).

Bref ! Nous arrivons au village avec Célia, un peu paumés, comme elle, tous seuls. Elle vient réinvestir la maison héritée de sa grand-mère suite à des problèmes financiers, et sa mère doit la rejoindre un peu plus tard avec un camion de déménagement. Mais l'accueil du village semble conditionné par de vieilles légendes, inconnues de la jeune fille. Elle sera rapidement confrontée à l'antipathie des habitants et à une violence tantôt dissimulée, tantôt flagrante. Petit-à-petit, dans les pas de sa grand-mère, dans l'amitié d'Alice (anagramme de Célia d'ailleurs), dans la dissonance et l'adversité face aux habitants, dans l'absence de sa mère, Célia lève le voile sur une vieille histoire si pesante que tout un village en porte encore les stigmates.

Dans mon souvenir, le style de Stéphane Servant n'était pas aussi riche de détails. Dans le Coeur des louves, tout est disséqué à l'extrême : les souvenirs, les émotions, les descriptions… Ce qui peut en un sens amener beaucoup de poésie et d'introspection, mais aussi alourdir un peu le récit. Les cent dernières pages sont généreuses en termes d'actions et de révélations, mais le démarrage reste un peu long. Je n'irais peut-être pas jusqu'à dire « longuet » non plus, parce que cette minutie permet d'en apprendre énormément des personnages et de s'investir profondément dans l'intrigue. Mais je peux voir aussi que certains lecteurs s'y sont perdus, ce que je comprends tout à fait. Dans ses romans suivants, l'auteur fait l'économie de ce perfectionnisme, ce qui, je pense, permet une immersion plus simple du lecteur au coeur de l'intrigue sans la charger pour autant.

Encore une fois, j'ai retrouvé dans ce roman l'engagement sans faille de l'auteur. Récemment, je lis surtout des romans écrits par des femmes, et je suis souvent déçue des hommes qui écrivent des personnages féminins (il y a plein de choses qui ne s'inventent pas quand on est allié féministe). Ici, Stéphane Servant a su, je trouve, saisir parfaitement la psychologie d'une jeune femme face au sexisme ordinaire mais aussi extraordinaire : les personnages les plus développés sont des femmes, et à chaque réaction de l'une d'elles, j'ai oublié qu'elles s'exprimaient sous la plume d'un homme. L'auteur semble particulièrement touché par la condition féminine et la violence des hommes. Dans ce roman, il pousse la cruauté de ces derniers à la démesure, du petit garçon au vieil homme, en considérant pour chacun ses motivations, son histoire, son environnement. Et le tout fonctionne si bien qu'il en devient terrifiant. Les personnages féminins aussi sont d'une intensité rare : ballottées par leur histoire, celle de leurs aïeules, elles sont vraies de leur folie, elles incarnent leurs traumatismes. Et il se dégage d'elles une force que seuls celles et ceux qui ont vécu des événements similaires peuvent connaître. Je suis donc, une fois de plus, soufflée par la sensibilité et la lucidité de Stéphane Servant face à des problématiques que je n'aurais jamais crues crédibles dans la voix d'un homme.

L'engagement féministe de l'auteur n'est pas le seul qui se dégage de cet incroyable volume. Comme dans Sirius, ou Félines, on ressent aussi son attachement profond pour la Nature dans son ensemble. Les environnements du village, la forêt, la montagne, le lac, la grotte semblent être des personnages à part entière eux aussi. Forts de descriptions précises et riches, ils sont intrinsèquement liés aux humains, indissociables de leurs destins. Les animaux ont également une grande place dans le récit. le chien du vieux Tonio, les loups, et surtout les louves ont la part belle. Sont démêlées les questions de nature /culture, l'absence de notion de bien ou de mal, l'attachement et la loyauté des animaux. Il s'agit donc d'une Nature que les hommes cherchent à dompter, par le massacre des loups, la scierie, mais aussi avec laquelle les femmes savent vivre, dont elles connaissent les ressources et au coeur de laquelle elles se laissent danser avec les loups.

Ode à notre animalité, plaidoyer pour la figure de l'Étranger, fable écologique et sociale, le Coeur des louves m'apparaît comme un chef d'oeuvre. Il a parfois été dur à lire, parce que j'avais peur de la folie des hommes, mais souvent j'ai été curieuse de la suite, mise en appétit par des personnages et des paysages délicieusement construits. Je ne saurais trop que conseiller cette lecture. J'espère que sa sortie en poche lui procurera un nouveau souffle !
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Enfin parvenue au terme de ce livre après plus de 3 mois à essayer péniblement de l'avancer...

Je voulais lire "Sirius" du même auteur qui m'avait été conseillé mais comme il n'était pas disponible à la médiathèque, j'ai essayé "Le coeur des louves", intriguée par le résumé.

Le début du livre m'a bien avec l'arrivée de Clelia dans ce petit village mystérieux et la description des premiers personnages. J'ai également tout de suite apprécié le style d'écriture de l'auteur, bref l'aventure commençait bien !

Je ne sais pas quand j'ai commencé à m'engluer dans l'histoire et à décrocher peu à peu... Toujours est-il que j'ai fini par me perdre au milieu des personnages et de la narration à plusieurs voix et à ressentir des belles longueurs dans la narration. Heureusement sur la fin, le rythme de l'histoire c'est de nouveau accéléré et les zones d'ombres à s'éclaircir.

Bref, je suis passée a côté du livre et j'ai bien cru ne jamais parvenir à le finir. A voir si je trouve la motivation de lire "Sirius" une autre fois !
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Célia vient prendre possession de la maison de sa grand-mère, décédée depuis peu. Une aïeule à la lourde réputation dans le village : un peu sorcière, un peu louve, mais surtout réceptacle des secrets. En attendant l'arrivée de sa mère, une célèbre écrivaine, Célia va apprendre à vivre au rythme du village : la rudesse des hommes, du paysage, des conditions de vie, les femmes qui se taisent et baissent la tête, les ragots, les malédictions, la peur et la haine de l'Autre. Mais la famille de Célia est une dynastie de femmes fortes, de louves, qui ne veulent pas se laisser dompter par le passé, les sombres secrets des origines, par les hommes et leur faiblesse.

Un village reclus, enfermé dans son histoire, où tout le monde se connaît ou croit se connaître, où chacun vit dans le passé car l'avenir n'existe pas. Où les hommes dominent, en apparence, car ce sont les femmes qui possèdent la clé des mystères et des secrets. Les femmes, justement. Ce roman est une véritable déclaration d'amour et d'admiration à la Femme. La femme, que l'homme contraint et plie, mais qui jamais ne rompt. La femme, que tout le village maudit, mais qui en est la véritable colonne vertébrale. La femme, qui donne la vie, la garde malgré tout, mais la reprend aussi. La femme, maîtresse, gardienne, soutien, bouc-émissaire, mais surtout louve, qui hurle sa rage et son désir de liberté face à l'homme qui salit, qui tue, qui bat.

J'ai été véritablement bouleversée par le coeur des louves, par sa violence, sa force, tant dans le récit que dans l'écriture. Les personnages à visages multiples, la folie, la soif qui s'en dégagent, la beauté brutale de la Nature, les histoires de famille lourdes de secrets qui pourrissent le coeur et l'âme de ceux qui ignorent et de ceux qui savent.

Un roman classé dans une collection pour ados... Mais vu la puissance du sujet et la manière dont il est traité, je ne pense pas qu'il puisse s'adresser à des collégiens, ou alors à ceux qui pourraient avoir la maturité pour en comprendre la psychologie. Je conseillerais cette lecture à des jeunes à partir de 16/17 ans, voire à des adultes. Mais je la conseille fortement...
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Je ressors déçue de cette lecture. Pourtant, au début, tout était bien parti ! J'ai beaucoup aimé le début, avec l'arrivée de Célia, dans la vieille maison de sa grand-mère. Cette maison pleine de souvenir qu'elle évoque, peu à peu. Elle pense aussi à sa mère, qui doit arriver et qui est complétement déphasée depuis son divorce, perdant l'inspiration pour ses romans et l'envie de s'occuper de sa fille.

Face au comportement des gens du village à leurs arrivées et vu ce qu'ils disent de sa défunte grand-mère, Célia s'interroge. Pourquoi ? Pourquoi sa grand-mère traine derrière elle une si sinistre réputation ?

A ce moment-là, j'imaginais l'enquête démarrer, même doucement mais non. Rien ne se passe. Célia va au lycée, Célia retrouve son amie d'enfance Alice qui n'apporte rien au récit si ce n'est des longueurs infinies !

La grosse moitié du roman se compose de Célia et Alice, passant du temps ensemble, à se droguer et à courir nues dans les forêts. Quand elle ne fait pas cela, Célia se heurte davantage à sa mère, qui agit toujours de manière indifférente avec elle, ou avec les gens du village.
Il faut attendre littéralement la moitié du livre pour qu'enfin, Célia découvre un peu plus le passé de sa grand-mère.

Heureusement (Parce que sinon, j'aurai arrêté ma lecture depuis bien longtemps), le lecteur en sait déjà un peu plus sur le passé de cette étrange grand-mère grâce à des chapitres centré sur elle, alors qu'elle avait 20 ans. Ceux-ci sont tellement plus intéressants mais, hélas, toujours trop court…

Les révélations finales, quasi toutes contenues dans les chapitres du point de vue de la grand-mère sont parvenues à m'étonner et me toucher. C'était tout à fait inattendu et cela a pu relever un peu mon avis qui était franchement négatif jusqu'alors.

Il y a tout de même de bonnes choses dans ce roman. Déjà, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture. Les phrases sont courtes ce qui leur donne un aspect tranchant qui correspond énormément à l'ambiance générale du livre. Cette ambiance est très particulière, à la fois réaliste et fantastique, froide comme les montagnes et mystérieuse comme les forêts qui l'entourent. C'est vraiment quelque chose de très particulier et cela a su me faire accrocher à ma lecture, bien que l'histoire ne m'intéressait pas vraiment.

Les femmes tiennent une place importante dans ce récit, déjà parce que les personnages principaux sont toutes des femmes, et que le message du livre est clairement destiné et porté par elles. Leurs histoires sont assez violentes par moment.

En bref, c'est un roman non pas pour les ados de manière générale mais plutôt pour les jeunes adultes/grands ados, avec des thèmes qui vont au-delà du simple secret de famille.

Lien : https://elsiedansleslivres.w..
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