AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Little sister (54)

Qui aurait cru que j'aurais à me battre contre des musulmans, moi qui, en tant que révolutionnaire [espagnol], ai toujours défendu la cause palestinienne, pris le parti des peuples opprimés par les empires coloniaux, combattu le racisme pour ce qu'il était, une énième forme d'oppression ? Me voilà, comme tout le monde, pris dans une guerre dont je ne veux pas parce qu'elle nous divise au lieu de nous unir, mais que nous devons mener parce que les véritables fascistes, ce sont les fondamentalistes islamistes désormais.
Dire que j'ai passé clandestinement des moudjahidin afghans au Maroc à une époque, et que mon père a aidé le FLN pendant la guerre d'Algérie ! Ceux-là se battaient contre l'occupant ! Les mollahs d'aujourd'hui exterminent leur propre peuple. On ne sait même pas ce qu'ils veulent.
Si mes compagnons de lutte, ceux qui sont morts sans voir la fin du franquisme, voyaient ce que sont devenus les pays qu'ils ont aidé à se soulever, ils se retourneraient dans leur tombe.
(p. 140-141)
Commenter  J’apprécie          220
Dans les affaires de terrorisme, sache-le, les membres de la famille sont considérés comme des suspects potentiels, pas comme des victimes. C'est terrible, c'est injuste, mais c'est ainsi.
Commenter  J’apprécie          170
C'est difficile d'en vouloir à un grand frère qu'on aime, difficile aussi d'aimer un frère à qui on en veut autant
Commenter  J’apprécie          140
Quand on est enfant, on grandit à ses côtés en se disant que c'est pour toujours, qu'il sera tout le temps là pour vous, qu'il viendra vous chercher à la sortie de l'école même quand on aura quitté les bancs de l'école depuis belle lurette, qu'il continuera encore longtemps à vous défendre. Et puis, en vieillissant, on comprend qu'on ne vivra pas avec lui, ni comme lui, mais on continue à partager ce qu'il y a de plus précieux, de plus beau, ce qui nous a fondé : l'enfance. Quelque chose nous unit, un lien indestructible...
Commenter  J’apprécie          100
Après la tourmente, ce fut une absence assourdissante. Mes parents et moi ressemblions à trois naufragés sur un canot de sauvetage au milieu d'un océan privé de courant et de vent. Incertains qu'il fût mort ou vivant, ignorant s'il reviendrait ou pas. On a appris par le Ministère des Affaires étrangères que la photo avait été prise en Algérie, dans le sud du pays. Le groupe appartenait à la nébuleuse d'al-Qaïda. Il s'est ensuite fondu dans le non moins nébuleux Etat Islamique. Les gens du Ministère nous ont laissé peu d'espoir de revoir Ivan un jour.
« Quand ils sont allés aussi loin, ils ne reviennent pas. S'ils doivent décrocher, c'est avant. »
(p. 27-28)
Commenter  J’apprécie          90
Pour moi, il était surtout un traître à ceux qui l'avaient aimé, et un lâche qui refusait de s'expliquer auprès de ses parents et de sa soeur. Qui nous abandonnait en semant le malheur derrière lui...
Commenter  J’apprécie          80
" Davantage que ses mots, c'est son regard qui me fait froid dans le dos. Il n'y a au fond de ses yeux plus rien d'humain au sens où nous l'entendons, plus de sentiments, mais pire que tout, plus de doute. "
Commenter  J’apprécie          50
Les flics tout ce qui les intéresse, c’est de montrer à la presse la fermeté dont ils font preuve envers les terroristes. Les otages, ils ne s’en foutent pas mal. Surtout si ce sont des ressortissants étrangers.
-Bah, arrêtez ! c’était peut-être vrai de votre temps, mas les choses ont changé. On n’est plus sous Franco.
-Mon Dieu, que tu es naïf ! Franco est mort, certes, mais le franquisme n’a pas disparu avec lui. Les hauts fonctionnaires de la police étaient déjà flics sous Franco.
Commenter  J’apprécie          50
Mon frère était officiellement un terroriste.
Pour moi, il était surtout un traître à ceux qui l'avaient toujours aimé, et un lâche qui refusait de s'expliquer auprès de ses parents et de sa sœur. Qui nous abandonnait en semant le malheur derrière lui.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis incapable de penser sereinement : j'ai très peur pour elle, et en même temps j'ai le sentiment irréel que rien de tragique ne peut se passer. Tant que je cours, tant que j'agis, rien de mal ne peut lui arriver.
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (613) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Little Sister

    Comment s'appelle la fille?

    Alisia
    Lena
    Apolline
    Sarah

    11 questions
    39 lecteurs ont répondu
    Thème : Little sister de Benoît SéveracCréer un quiz sur ce livre

    {* *}