ALCIBIADE : - Alors les petits enfants... Qu'est-ce que vous voudriez que l'on vous fasse comme tour?
LES ENFANTS : - Vous pourriez nous transformer en oiseaux?
HOROUS : - Non, mais si tu le souhaites, je pourrais enlever tous les os de ton corps et les remplacer par des os de pigeons...
ALCIBIADE : - Horous... un peu de poésie.. ce sont des enfants.
ALCIBIADE : - Je vais demander à Kadmion de nous prête deux Vanderbeck pour le voyage.
HOROUS : - Mmh... Je n'ai pas trop confiance en ces oiseaux qui volent naturellement... On ne pourrait pas plutôt jeter un sort de légèreté à un hipplodonte?
ALCIBIADE : - Hein? qu'est-ce qu'on fait là?
HOROUS : - On sert de terreau pour leur potager.
ALCIBIADE : - Il faut absolument sortir d'ici !
HOROUS : - Oui, mais sans la mobilité de nos mains, notre magie est quasiment inexistante. Heureusement, j'ai un plan.
ALCIBIADE : - Un plan? Excellent, je savais que tu serais le compagnon de voyage idéal ! Alors? Qu'est-ce qu'on fait?
HOROUS : - Écoute bien. On va attendre deux ou trois semaines, juste le temps de mourir et de se putréfier... Nos corps étant plus maigres, je nous sors de là grâce à un sort de nécromancie par anticipation.
ALCIBIADE : - Allez, je suis sûr que tu as un autre plan...
HOROUS : - Non
Le problème avec les rêves c'est quand on se réveille.
GOBELIN : - Vous pouvez pas faire attention aux murs, non? Je viens de les repeindre !
HOROUS : - Qui êtes-vous?
GOBELIN : - Je suis l'ancien Roi des Gobelins. Je veux récupérer ma couronne, et le seul moyen, c'est de passer ces foutues épreuves.
HOROUS : - Elle vous a dit que si vous repeigniez le château, elle vous épouserait?
GOBELIN : - Ah non... Ensuite, je dois refaire l'isolation...
- C'est vrai que Biscara voit tout ce que son œil voit, et je suis sûr qu'il doit être à ma recherche depuis des années.
- Tu veux que je te retourne la peau sur l'ensemble du corps pour ne pas être reconnaissable ? Ça ne fait pas très mal.
- Euh ... Non, non. Je ... Je vais plutôt mettre une capuche.
C'est étrange ... plus il me dit qu'il m'aime, et moins je l'aime.
- Ecoute, quand je l'ai connue, j'étais fou d'elle, et elle n'en avait rien à faire de moi. J'avais beau faire plein d'efforts, j'arrivais à rien. Et puis maintenant que j'en ai plus rien à fiche, elle ne me lâche plus.
- Vous voulez dire que je devrais affecter plus de détachement si j'entends parvenir à mes fins ?
- Je veux dire que l'amour, c'est n'importe quoi et qu'il n'y a vraiment pas de quoi pleurer pour ça.
- Ah. Mais pour que j'arrête de pleurer, il faudrait une magie plus forte que la votre. Car je suis malade d'Amour.
- Bin, c'est comme la chiasse, ça se soigne et on s'y connaît très bien. Montrez-la nous la femme, qu'on la rende amoureuse.
La femme que j’aime me repousse à cause de l’œil qui me manque.
Bah.. si ce n’est que ça je peux vous greffer un œil de baleine
Non , je veux être aimé pour moi-même…