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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Autant le Donjon Monster "Jean Jean la Terreur" m'avait paru un peu plat, autant ce Donjon Zénith est très bon.
Quiproquo, tentacules, ceinture maléfique et grosses bastons. le tout agrémenté d'un duo de héros végétariens cocasses et attachants.
La présentation du Donjon dans les premières planches est excellente. du coup, la fin me parait un peu faiblarde à côté (mais surement qu'il s'agit là d'une ouverture ou d'un renvoi à un autre tome de ce donjon-ci).
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Donjon, c'est une BD d'heroic fantasy plutôt singulière. Certes on retrouve des codes propres au genre comme un univers médiéval et des batailles même les personnages ne sont pas les héros ni les méchants qu'on imagine, tous sont assez bêtes et maladroits. A commencer par le personnage principal, Herbert, un canard qui se voit obliger de se faire passer pour un puissant barbare et d'aller combattre des monstres qui veulent attaquer le donjon. Dans sa mission, il est accompagné de Marvin, un dragon végétarien.
Le duo de dessinateurs Sfar / Trondheim réussissent le pari de créer une BD de fantasy qui plaira aux amateurs au tant qu'aux novices du genre. Ici il n'y a pas de roi, de reine ni de grandes guerres menées, mais seulement la défense du Donjon racontée avec beaucoup d'humour et de dérision.
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bienvenue dans la série Donjon, coordonnée parSfar et Trondheim et réalisée par plusieurs dessinateurs.

le donjon accueille des aventuriers de tout poil, avides de gloire et surtout de richesses. attirés par ses trésors, ils se font massacrer par les monstres que le maître du donjon a recueilli par le passé (et c'est le sujet des albums qui racontent sa genèse. on y trouve donc des trolls, des soectres, des vampires, des nains tueurs, mais aussi Marvin un féroce guerrier dragon…. et un canard. ce canard est loin d'être redoutable à ce stade du récit, mais il se forgera un destin avec son ami Marvin. en attendant, le voici envoyé en mission périlleuse suite à un malentendu qu'il a lui même provoqué pour cacher une boulette. recette scénaristique qui reviendra plusieurs fois, tout comme l'auberge de zautamaxime, la ville des lapins xénophobes, etc.
c'est aussi dans cette aventure qu'Herbert le canard acquière sa ceinture magique si difficile à employer et son épée encore plus récalcitrante. créatures absurdes aux comportements incohérents, scénarios truffés de chausses trappes et d'humour, cet album augure bien d'une série inoubliable et pose les bases d'une légende de la bande dessinée.
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Le mélange des codes est omniprésent sans pour autant trop perturbé les puristes. Par contre, sachez tout de suite que vous ne trouverez pas de fille à moitié nue avec une énorme poitrine. D'ailleurs, il n'y en a pas du tout. Comme ça, le problème est résolu. Par contre, nous avons un anti-héros, Herbert de Vaucanson qui prend la place d'un barbare hyper-doué, le prince sans principauté Ababakar Octopuce qui foule de sa sandale les tombeaux des rois. Quel non! Comme ce dernier a perdu la tête dans un combat, le canard n'avait pas tellement d'alternative que prendre sa place. Par conséquent, il porte une ceinture avec une grande épée. Elle n'est pas ordinaire. D'une part, elle parle et ose toute impertinence. D'autre part, pour pouvoir s'en servir il faut réaliser trois hauts faits comme tuer un méchant d'un coup de poing. Donc pendant une attaque, le pauvre gars a juste ces jambes pour courir et son bec pour convaincre. Par chance, avant qu'on l'envoie en mission, on a mis son coeur dans un bocal. Ainsi il n'aura guère le choix de revenir. Au final, c'est un sacré atout, car il ne peut pas mourir. Pratique quand on doit affronter des méchants très puissants. Des formes de poulpes volants avec une veste pourpre et une cagoule pointu ayant une queue fourchue.

Le palmipède ne pourrait s'en sortir sans l'aide du crocodile volant Marvin. Lui adore tuer des adversaires qui veulent l'ennuyer. Et en plus, il a un savoir faire de haute qualité. Par exemple, quand on l'enchaîne à une table pour lui couper les bras, il est ravie. Ses membres peuvent se déplacer tout seul et se recoller à lui. C'est totalement loufoque et tellement drôle. On s'amuse tout le temps. Les personnages sont attachants avec leur attitudes farfelues et saugrenues. Les bédéastes aiment aussi la langue pour jouer avec elle et d'elle. Ainsi c'est normal de trouver des expressions d'un autre temps ou de différents statuts sociaux, "le pouvoir que nous représentons ne tolère pas l'outrecuidance.", "pfff... une peccadille" ou "Mais qu'est-ce que c'est que cette chienlit??". Sans oublier les jeux de mots ou autres amusements textuels : "Bon, il faut vite que je dégote une autre idée, sinon ils vont me laquer tout cru..." dit le canard.

Quand on arrive à la fin, le sourire ne nous quitte pas. On est cueilli par la drôlerie, la finesse, le brio, l'humour et le talent sans borne Joann Sfar et Lewis Trondheim. Et c'est toujours pareils avec eux, on ne sait pas où l'on va au début et après, on ne veut que poursuivre avec eux. La lecture débute dans un donjon pour y terminer. Un cercle ingénieux qui nous rappelle la base du départ de l'aventure. D'autant plus que nous allons vivre de nouvelles choses dans ce lieu bien particulier avec un maître particulier. L'aspect anthropomorphique ne surprend nullement surtout si nous connaissons les créatifs. Cela permet de jouer avec le nom des espèces par exemple. On s'émerveille toujours de leur aptitude créative sans limite, sans tabou et sans limite. Impossible de ne pas avoir envie de découvrir sans cesse leur production.
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Je découvre fort tard l'univers des Donjons. J'ai commencé par la lecture de Donjon Zénith pour voir ce que cela donnait. A vrai dire, ce qui me rebutait, c'était de ne pas savoir dans quel sens lire cette oeuvre qui s'étale sur différents spin-off avec des numéros négatifs. Bref, on s'y perd. Ce désordre n'est pas rassurant pour le lecteur.

J'avoue que j'aime le style de Sfar et de Trondheim pour avoir approché quelques unes de leurs oeuvres tout récemment. L'humour fait mouche. Je suis assez impressionné par le nombre de trouvailles très intéressantes parsemées au fil de la lecture. C'est toujours une joie pour moi que de découvrir des innovations techniques dans l'art de produire une bonne bande dessinée. La qualité est incontestablement au rendez-vous notamment dans les dialogues et même dans le découpage des planches. J'aime réellement à commencer par cette belle complicité entre les personnages de Herbert et de Marvin.

Maintenant, j'ai vraiment envie de me pencher sur l'univers particulier mais passionnant des Donjons. Finalement, Donjon Zénith est une bonne introduction.
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Si je connaissais la série de nom, je ne m'y était jamais intéressé plus que ça, jusqu'à récemment où au cours de la même semaine, j'ai entendu plusieurs personnes en dire le plus grand bien.
Sans doute le signe qu'il était temps que je m'y mette ?

Me voila donc sur le premier tome de la série, un tome qui sans être parfait est très sympathique. Les personnages sont intéressants à suivre, l'humour est omniprésent et on passe un très bon moment.
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Voici donc la fameuse série Donjon, épisode 1, coeur de canard !
de la fantasy burlesque, de l'épopée barjo, des aventures aussi barrées que désopilantes ... !

Alors, comment résumer de façon un peu censée ?
Il y a un donjon. Ce donjon est convoité, très convoité .
"Les aventuriers du monde entier viennent dans ce donjon pour se mesurer à mes monstres en quête de richesses et d'expériences. "
Et justement, voilà deux encapuchonnés ! Il va falloir mener une petite enquête avant que d'autres ne reviennent en grand nombre.
"Marvin... Trouve dans nos prisons un barbare sans peur ... "
Herbert le canard censé ramener le vilain barbare au gardien, va avoir l'idée farfelue de le remplacer car celui-ci vient malencontreusement d'être trucider. Aïe, aïe, aïe, la mission va être difficile à accomplir tant notre canard est froussard, et piètre guerrier.

Une histoire complètement loufoque qui vous fera passer un très bon moment, à condition de se laisser porter par l'univers des auteurs, un univers de fantasy dans l'esprit du célèbre jeu de rôle Donjons et dragons.
Pour ma part, j'ai plongé la tête la première et j'ai pris un bon bain de bonne humeur. L'univers est assez riche pour vous immerger dans l'histoire. Et une fois dedans, on sourit beaucoup. Chaque planche regorge de trouvailles. C'est vraiment immersif et dépaysant, très très loin de notre dure réalité. Cela fait un bien fou ! Un bon bain de jouvence !

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J'étais tranquillement chez moi lorsque Jamik est venu à l'improviste. Quelques BD sous le bras et alors que mon café était sur la table, il a déposé le tout d'un coup, provoquant un tremblement de terre proportionnel à la qualité de la série selon lui.
Cette série ? Donjon de Trondheim et Sfar.
Un premier tome vraiment sympathique, alliant références, humour mais surtout il en ressort un potentiel qui se confirmera par la suite (débuté en 1998, la série compte aujourd'hui plus de 50 tomes et est encore en cours).
C'est le début d'une expérience de lecture et je sens que je vais prendre du plaisir.
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Les bonnes bandes-dessinées d'humour sont à mon sens celles avec lesquelles on se sent aussitôt à l'aise, familier. Les blagues font mouche, l'ambiance nous conforte dans une certaine connivence chaleureuse, et on suivrait les personnages dans n'importe quelle aventure. Mais dans le même temps, les meilleures du genre sont celles qui, par-delà cet accueil en toute camaraderie, vous laisse présager d'une profondeur plus riche qu'il n'y parait. Donjon rempli assez adroitement ces deux critères.

Les blagues et jeux de mots sont toujours justes et ne sombrent pas dans la référence cryptique, malgré la tentation de ne pas parler qu'aux fans de D&D. le caractère absurde de certaines situations n'est jamais exagéré. Il y a une forme de cynisme décomplexé qui habite chaque personnage, sans pour autant dévaloriser les enjeux du récit.
Pour ce qui est du dessin, ça concorde parfaitement. Un style assez cartoon, mais loin d'être simpliste, avec des jeux visuels parfois très plaisants.

Cependant, l'univers de la série a l'air assez tentaculaire. Je ne peux pas donner un blanc seing pour la totalité. Nous verrons ce qui suit.
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Il aura fallu attendre le dixième anniversaire de la série Donjon et son pack promotionnel pour que je franchisse finalement le pas. Il faut dire qu'au milieu des six séries parallèles et des dizaines d'albums, il n'est pas évident pour le néophyte de s'y retrouver. Attaquer cet univers créé par Joann Sfar et Lewis Trondheim par la saga centrale contant l'apogée du donjon et par le premier album édité semble néanmoins être une bonne approche.

Dès les premières pages le lecteur se retrouve au milieu d'une galerie de monstres et de personnages impressionnante et attachante, et découvre l'amitié naissante entre un dragon (Marvin) et un canard (Herbert).

Ce dernier rempli d'ailleurs à merveille son rôle d'anti-héros par excellence. Les dialogues sont très bons, les situations imprévisibles et l'univers de plus en plus riche. Je ne suis pas trop fan d'héroïc fantasy à la base, mais quand c'est fait de manière originale et intelligente comme ici, alors pourquoi pas.
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