La Bâtarde d'Istanbul

Tu sais , le mot fin n'apparaît jamais quand tu termines un livre. Ce n'est pas comme au cinéma. Quand je referme un roman, je n'ai pas l'impression d'avoir terminé quoi que ce soi, si bien que j'ai besoin d'en ouvrir un autre.

Je ne peux pas changer la direction du vent, mais je peux ajuster mes voiles pour toujours atteindre ma destination.

Tu sais, le mot FIN n'apparaît jamais quand tu termines un livre. Ce n'est pas comme au cinéma. Quand je referme un roman, je n'ai pas l'impression d'avoir terminé quoi que ce soit, si bien que j'ai besoin d'en ouvrir un autre.

Les histoires de familles s'entremêlent de telle sorte que des événements survenus il y a plusieurs générations peuvent influer sur le présent. Le passé n'est jamais mort et enterré.

Trois mois et demi d'enfer au cours desquels elle avait lutté, pleuré, supplié et refusé d'admettre que son mariage touchait à sa fin, qu'une union pouvait se révéler une folie éphémère, un miroir aux alouettes, au lieu de l'engagement à vie auquel on aspirait. Difficile d'apprécier l'ironie de la chose quand c'est l'autre qui y met un terme. Et comme la dégradation est un long processus, on se prend à compter sur le temps pour améliorer la situation, on garde espoir jusqu'à ce qu'on finisse par comprendre que ce n'est pas l'espoir d'un mieux qui nous porte, mais celui que la souffrance s'arrête enfin et que chacun puisse poursuivre son chemin.

- Armanoush se demandait si tu pourrais lui lire les tarots...
- Pour quoi faire ? Dis-lui qu'elle est belle, intelligente et promise à un avenir brillant. Seules les jeunes femmes sans avenir ont besoin de connaître leur destinée.
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Ses vingt-quatre années d'enseignement l'avaient rendue maîtresse dans l'art d'apporter des réponses, mais elle était incapable de poser une question

- [...] Istanbul n'est pas une ville. Elle ressemble à une ville, mais en réalité, c'est un navire.

Marcher dans Istanbul signifiait se laisser porter par la foule.

𝙻𝚎𝚜 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚏𝚊𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚜’𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎𝚖𝚎̂𝚕𝚎𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚝𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚜𝚘𝚛𝚝𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚎́𝚟𝚎́𝚗𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚜𝚞𝚛𝚟𝚎𝚗𝚞𝚜 𝚒𝚕 𝚢 𝚊 𝚙𝚕𝚞𝚜𝚒𝚎𝚞𝚛𝚜 𝚐𝚎́𝚗𝚎́𝚛𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 𝚙𝚎𝚞𝚟𝚎𝚗𝚝 𝚒𝚗𝚏𝚕𝚞𝚎𝚛 𝚜𝚞𝚛 𝚕𝚎 𝚙𝚛𝚎́𝚜𝚎𝚗𝚝. 𝙻𝚎 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚎́ 𝚗’𝚎𝚜𝚝 𝚓𝚊𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚖𝚘𝚛𝚝 𝚎𝚝 𝚎𝚗𝚝𝚎𝚛𝚛𝚎́.