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Un voyage en Turquie
Liste créée par palamede le 26/06/2014
19 livres.

La Turquie, notre voisine européenne éloignée, possède une littérature qui mérite le détour.



1. Mon nom est Rouge
Orhan Pamuk
3.85★ (1921)

Du fond du coeur noir d'un puits, la victime d'un horrible assassinat pose la première pierre d'une histoire aux multiples personnages et rebondissements. Il neige, en cet hiver 1591 sur la ville d'Istanbul, et le froid n'empêche pas les complots et les meurtres. Pour quelles raisons précipite-t-on un miniaturiste de la cour du Sultan dans le gouffre de la mort ? Sa mort a-t-elle un rapport avec cette équipe de peintre bien décidés à aiguiser leur pinceau dans une lutte picturale opposant classique et moderne, Orient et Occident, et mêlant à leurs pigments le sang ? Le Noir, de retour à Istanbul après un long exil, arrivera-t-il à conquérir enfin la belle Shékuré et à calmer les larmes acides de son coeur. Par le biais d'un récit mariant les genres - intrigue policière, conte philosophique, récit d'aventures et histoire de coeur -, Orhan Pamuk fait pourtant de Mon nom est Rouge un objet d'une rare unité. Utilisant la multitude de voix que lui autorisent son talent et son imagination - êtres vivants ou morts, objets inanimés - Pamuk propose l'exposé d'une thèse sur la représentation et le pouvoir de l'image, sujet ô combien moderne. Ses pensées, qu'il convient de retourner plusieurs fois dans sa tête, ne gâchent en rien le plaisir d'une lecture compulsive pour un récit fulgurant et beau. Alors vous, amoureux des belles lettres, des récits piqués de cristaux d'humanité, soiffards d'une imagination toujours en quête de son ombre et des masques qui la composent, chercheurs d'une intelligence vouée à l'action romanesque, après vous être embarqués sur le tapis magique du romancier turc, ils vous sera impossible de ne pas le considérer comme un écrivain majeur.
2. La Bâtarde d'Istanbul
Elif Shafak
3.93★ (2232)

Chez les Kazanci, Turcs d'Istanbul, les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l'amour et parlent avec les djinn, tandis que les hommes s'envolent trop tôt - pour l'au-delà ou pour l'Amérique, comme l'oncle Mustafa. Chez les Tchakhmakhchian, Arméniens émigrés aux Etats-Unis dans les années 20, quel que soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. Le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé Mustafa suscitent l'indignation générale. Quand, à l'âge de vingt et un ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d'où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père. L'amitié naissante d'Armanoush Tchakhmakhchian et de la jeune Asya Kazanci, la " bâtarde ", va faire voler en éclats les secrets les mieux gardés. Avec ses intrigues à foison, ses personnages pour le moins extravagants et l'humour corrosif qui le traverse, La Bâtarde d'Istanbul pose une question essentielle : que sait-on vraiment de ses origines ? Enchevêtrant la comédie au drame et le passé au présent, Elif Shafak dresse un portrait saisissant de la Turquie contemporaine, de ses contradictions et de ses blessures.
3. La rose retrouvée
Serdar Özkan
3.56★ (128)

Diane vient de perdre sa mère. Avant de disparaître, cette dernière lui a laissé une lettre lui révélant que son père n'était pas mort, comme elle l'avait toujours cru, mais s'était enfui en compagnie de Marie, sa soeur jumelle. Sa quête pour retrouver cette soeur mènera Diane de San Francisco à une roseraie d'Istanbul, où une femme mystérieuse l'initiera au langage des roses avant de la mettre sur la piste de Marie.Conte philosophique, La Rose retrouvée mêle mythologie occidentale et mysticisme oriental, en même temps qu'il entraîne Diane à la découverte de sa propre vérité.
4. Mèmed le mince
Yachar Kemal
4.13★ (334)

Abdi, l'agha d'un petit village niché sur un plateau des contreforts du Taurus, en Turquie, n'a d'autre politique que l'oppression et l'asservissement. Affamant ses gens, brimant ceux qui tentent de s'élever contre son pouvoir dictatorial, il choisit comme bouc émissaire le jeune Mèmed, dit le mince, qui tente par tous les moyens de résister. Apprenant qu'Abdi souhaite marier son neveu à celle qu'il aime depuis toujours, Hatché, Mèmed le Mince décide de fuir le village avec sa bien-aimée. Mais l'agha, humilié, se lance à la poursuite du couple... Yachar Kemal s'engouffre avec bonheur dans cette tradition du conte oral pour nous donner à lire l'épopée lyrique d'un héros en lutte pour la justice et la liberté contre un oppresseur sanguinaire et implacable. Mèmed le Mince est un valeureux comme il en existe peu. Il est le porte-drapeau d'un Yachar Kemal qui profite des exploits de ce Robin des Bois d'une autre Europe pour construire un manifeste social, un roman de la révolte. --Hector Chavez
5. Paysages humains
Nâzim Hikmet
4.04★ (39)

Paysages humains est considéré comme le chef-d'oeuvre de Nâzim Hikmet. Composé pendant la seconde guerre mondiale alors que l'auteur est emprisonné à Brousse, ce grand poème épique décrit le peuple turc à travers plusieurs dizaines de milliers de vers. Des milliers de personnages y défilent, appartenant aussi bien au présent qu'au passé, transformant le poème en une sorte de roman en vers.
6. Parole perdue
Oya Baydar
3.83★ (71)

Omer, célèbre romancier en panne d'écriture, se lance sur les routes anatoliennes à la recherche de sa vérité et de celle du peuple kurde. Il s'éloigne ainsi de son épouse Elif, la scientifique de renom, elle aussi en plein questionnement : pourquoi leur fils a-t-il décidé de fuir ses parents et un monde à feu et à sang pour la tranquillité d'une île norvégienne ? En quoi la génération militante a-t-elle failli ?
7. Pluie d'été
Ahmet-Hamdi Tanpinar
3.69★ (35)

En 1942, à Istanbul, un homme découvre dans son jardin une jeune femme. Sous la pluie, telle une apparition, elle est immobile près d'un arbre. L'homme est écrivain, demeuré seul pour les vacances, cette créature ne tarde pas à le troubler. Elle semble connaître les lieux, le jardin, les arbres, elle se confie puis dans l'instant se reprend. Elle évoque des souvenirs d'enfance, semble avoir d'étranges visions, puis elle disparaît pour, dit-elle, rejoindre son mari. Fasciné par la beauté de l'inconnue, Sabri tente pourtant d'échapper au désir. Mais quelques jours plus tard, elle réapparaît dans le jardin. Cette fois, c'est une promenade sur les rives du Bosphore qui conduira Sabri aux portes de l'infidélité...
8. Le bâtiment de pierre
Asli Erdogan
3.73★ (130)

Au coeur de l'onirisme, à la frontière du visible et de l'invisible, entre mémoire, rêve et cris, une femme se souvient du Bâtiment de pierre. Dans cette prison, des militants politiques, des intellectuels récalcitrants à la censure, des gosses des rues - petits voleurs de misère - se retrouvaient pris au piège. De ce monde de terreur véritable, la narratrice de ce récit est pourtant revenue et sa voix, en une étrange élégie, se fait l'écho d'un ange, un homme qui s'est éteint dans cette prison en lui laissant ses yeux. Ce livre est un chant dont la partition poétique autorise le motif en lui donnant parfois une douceur paradoxalement inconcevable. Un texte rare sur l?un des non-dits de la vie en Turquie.
9. Les filles d'Allah
Nedim Gürsel
3.38★ (84)

Un homme se penche sur son enfance. Après le décès de son père et le départ de sa mère, il est élevé par ses grands-parents. Le grand-père, propriétaire terrien, juriste, mutilé de guerre et musulman d'une grande piété, s'efforce de lui inculquer les principes de l'islam tandis que sa grand-mère lui conte inlassablement des légendes issues de la tradition turque. Il se crée ainsi son propre imaginaire, hanté par le bien et le mal et les épisodes de la vie de Mahomet. Devenu adulte, il trouve, parmi les papiers de son grand-père décédé, un carnet de notes prises en Arabie pendant la Première Guerre mondiale, où celui-ci raconte comment il a dû combattre d'autres musulmans et défendre la ville sainte de Médine contre les Arabes insurgés et alliés des Anglais. Dans ce magnifique roman pour une bonne part autobiographique, scandé en une sorte de contre-chant par les monologues des filles d'Allah, idoles des Mecquois et des bédouins avant l'islam, Nedim Gürsel fait un retour sur les sources de sa pensée et de son écriture, s'interroge sur la foi et sur la Turquie moderne née de la dépouille meurtrie de l'empire ottoman.
10. Les averses d'automne
Tuna Kiremitçi
4.06★ (32)

Rosella Galante vit à Genève. À la recherche de quelqu?un à qui raconter son histoire, elle passeune annonce dans un journal : « Recherche personne parlant le turc. Rétribution convenable.Expérience non requise. Non fumeur de préférence. » La jeune Pelin y répond et un pacte estconclu : en échange de l?argent dont elle a besoin, l?étudiante lui fera la conversation en turc, afinde l?aider à raviver sa mémoire. À mesure que leur dialogue progresse et qu?elles se confient mutuellement leurs secrets, un lien se forge entre la vieille dame cultivée et facétieuse et la jeune fille réservée et curieuse. La fuite de l?Allemagne nazie, la découverte d?Istanbul et d?un amant pour l?une, l?abandon de sa mère, des conflits avec son père, un mystérieux inconnu qui la surveille pour l?autre, sont alors l?occasion d?égrener amours déçues, chagrins et doutes et de se découvrir plus d?un point commun. Avec originalité et mélancolie, Tuna Kiremitçi confronte les tragédies de la vie ordinaire à celles de l?histoire, et offre dans Les Averses d?automne une brillante conversation, entre deux femmes, deux générations, deux points de vue sur la vie.
11. Jour d'obscurité
Leylâ Erbil
4.00★ (9)

Dans les années quatre-vingt, Neslihan, romancière installée à Istanbul, mariée et mère de deux enfants, se trouve brusquement confrontée à la perte de mémoire de sa mère. Assaillie par la maladie d'Alzeihmer la vieille dame doit être placée dans une clinique. Dès l'ouverture de ce livre poétique et joyeux, Neslihan lui rend visite dans un ancien hôtel particulier peuplé de personnages habités par un imaginaire mouvementé. Attachée au rythme souvent exaltant de ses amours comme à celui de son quotidien d'écrivain et à ses rendez-vous avec son groupe d'artistes et intellectuels de gauche, Neslihan aborde les instants auprès de sa mère comme autant de fragiles passerelles lancées vers le passé révolu de son pays et les histoires effacées de sa ville, des moments précieux et violents suspendus dans un monde intemporel et fantasmé, une irréalité immobile et douloureusement onirique.
12. Loin des bras
Metin Arditi
3.71★ (358)

L'Institut Alderson, pensionnat suisse pour gosses de riches, traverse des jours difficiles et pourrait changer de propriétaire. Aussi le petit cénacle des professeurs vit-il des jours angoissés. Ici chacun panse une blessure ou dissimule un secret : un deuil, le vice du jeu, le déshonneur d'avoir été "collabo", la lâcheté déguisée en pacifisme, l'opprobre antisémite, des amours "contre nature", le sentiment d'avoir été abandonné... Dans ce refuge de solitudes et de destins brisés, la paroi des silences se fendille peu à peu, laissant à nu des êtres qui doutent autant d'aimer les autres que de s'aimer eux-mêmes. En courts chapitres extrêmement prenants, Metin Arditi raconte ces quelques mois de crise. Il pousse chacun de ses personnages à assumer ses faiblesses. Metin Arditi est un conteur hors pair et son roman est de ceux qui captivent. Le théâtre, la danse, la littérature nourrissent un récit bondissant, aux ramifications multiples, qui pourtant jamais ne s'écarte de sa magistrale orchestration.
13. Histoire de la littérature turque du XIXe siècle
Ahmet-Hamdi Tanpinar
En un XIXe siècle affaibli par ses défaites militaires, rongé de l'intérieur par les autonomismes locaux, miné sur le plan économique par l'échange inégal avec les grandes puissances européennes, l'Empire ottoman réagit vigoureusement par une série de réformes institutionnelles (les Tanzimat), doublée d'un mouvement de renouveau culturel. C'est ce mouvement qui est étudié ici sous tous ses aspects, de la naissance de la presse à la modernisation de l'enseignement, de la transformation des genres littéraires traditionnels à l'adoption et l'adaptation des apports littéraires européens comme le théâtre et le roman. Des chapitres substantiels sont consacrés aux pères fondateurs de la littérature turque contemporaine, partagés entre les grands courants idéologiques de l'époque. En matière de littérature comparée, les lecteurs trouveront aussi des développements éclairants sur la proximité des poétiques classiques ottomane, arabe et persane, ainsi que sur l'influence considérable exercée en Turquie par la littérature française. Tanpinar a entrepris la rédaction de son livre à l'occasion du centenaire du rescrit impérial des Tanzimat. Conçu à la fois comme un essai critique et comme un ouvrage de référence à l'usage des étudiants et des chercheurs, le livre ne sera publié qu'en 1949, et il connaîtra depuis lors plusieurs rééditions dont la plus rigoureuse, établie par Abdullah Uçman, a servi de base à cette traduction.
14. Félidés
Akif Pirinçci
3.66★ (89)

Pourquoi une race parfaite de chats ne dominerait-elle pas le monde humain ? Telle est la question qui fait dresser les oreilles de Francis, chat surdoué, virtuose de l'ordinateur, lorsqu'il se trouve plongé dans l'horreur quotidienne de meurtres sanguinolents perpétrés par et sur ses congénères. Elu meilleur roman policier de l'année 90 en Allemagne, Félidés est, d'après Le Canard enchaîné, " un chat-d'oeuvre ".
15. Tu écraseras le serpent
Yachar Kemal
3.57★ (99)

Un homme est tué par l'amant de sa femme. Le meurtrier est abattu à son tour. Mais cette vengeance ne suffit pas à la mère de la victime : la femme qui a provoqué le drame, qui en a peut-être été l'instigatrice, n'a pas été punie, et elle a hérité au surplus des champs de son mari qui était riche. La vieille femme cherche en vain à chasser sa bru du village ; elle rêve de sa mort. Ses fils sont des faibles, ils n'ont pas le courage de tuer cette belle-soeur trop belle. Ils ont peur de la prison. Alors, la mère se choisit un autre justicier : son petit-fils. Il lui faudra du temps pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons pour persuader l'enfant - et la population du village - que le mort ne connaîtra pas la paix dans sa tombe tant qu'il n'aura pas été vengé. Et tout le monde finira par y croire. L'histoire est celle d'un meurtre patiemment préparé, d'une conspiration inspirée autant par l'intérêt que par la tradition de l'honneur à venger et du " rachat " du sang versé.
16. Le samovar
Sait Faik Abasiyanik
4.33★ (17)

Suggéré par Adenolia. Les éditions Bleu autour ont entrepris de publier l'ensemble de l'oeuvre de Sait Faik (1906-1954) qui, à l'instar de son ami Orhan Veli * (1914-1950) dans le domaine de la poésie, a révolutionné la littérature turque. Avant lui, souligne Enis Batur dans sa préface, la rhétorique régnait sur notre prose. Or, ce maître de la nouvelle l'a dépouillée de ses enjolivements et boursouflures, usant d'une phrase courte et pure, qui, telle le dard de la raie, pique le lecteur là où il ne s'y attend pas. Et peu d'écrivains dans le monde ont, comme lui, bâti une oeuvre d'une telle finesse en s'attachant à des trajectoires de vie ordinaires, marginales, celles qu'il croisait entre les îles et au détour des rues d'Istanbul.
17. La vie hors du temps : Voyage sur les traces de Kafka, Svevo et Pavese
Tezer Özlü
4.05★ (18)

Suggéré par nadejda. Après Les nuits froides de l'enfance, son premier roman troublant et plein d'éclats (Le Monde), voici l'autre ?uvre majeure de l'écrivaine turque Tezer Ozlü, qu'elle a composée en allemand, la langue de l'exil, quatre ans avant sa mort. Dans La Vie hors du temps, elle a les mêmes mots, simples, le même style, déstructuré, pour dire le chaos qui l'habite à Berlin, puis son voyage à travers l'Europe sur les traces de Kafka, Svevo et, surtout, Pavese, ses frères d'âme disparus. Un voyage au bout de la littérature qui l'affranchit, de la liberté qu'elle recouvre, de l'amour physique qui la transporte. Elle est crue, gaie, grave. Elle note : J'adore les rails. Ils représentent la liberté. Le mouvement. Le fait de ne pas devoir s'adapter. Les rails sont une sorte d'infini. Un infini terrestre .
18. Les nuits froides de l'enfance
Tezer Özlü
4.00★ (19)

Suggéré par nadejda. Ce roman nous apporte la joyeuse nouvelle de la délivrance de l'individu, dont il traduit le monde intérieur. Échappant à toute référence littéraire ou psychanalytique, Tezer Özlü exprime ce qu'elle a "tamisé" de son existence. Elle crée un langage épuré et un style déstructuré pour dire l'enfance froide, l'exil en Allemagne et au pays de Léo Ferré, le coma des électrochocs, la violence politique. «L'un après l'autre, plusieurs de nos amis sont morts. Ils avaient quarante ans tout au plus. Avec eux, nous avons enterré l'espoir et la nostalgie d'une vie meilleure. La vie meilleure n'est pas ailleurs, elle est ici.» Cette vie, contrairement à une Sylvia Plath qui y renonce, Tezer Özlü l'embrasse : «Le séisme qui saisit deux êtres enlacés est l'essence du monde.»
19. La maison du Bosphore
Pinar Selek
3.45★ (79)

Une idée de Miriam. À Yedikule, un des plus anciens quartiers d’Istanbul, quatre jeunes épris de liberté cherchent leur place dans une société figée depuis le coup d’État de septembre 1980. La condition des femmes et des minorités, les conventions sociales, l’oppression politique: tout leur pèse. Sema la rêveuse voudrait entrer à l’université. Salih l’apprenti menuisier cherche à perpétuer son art là où il a grandi tandis qu’Hasan le musicien aimerait faire vivre le sien sur les routes du monde. Seule Elif opte pour la voie périlleuse de la révolution. Quatre parcours, mais une même devise : Il nous reste un demi-espoir… Hommage à une ville et à ses communautés, réflexion sur l’appartenance, leçon d’humanité, ce premier roman de Pinar Selek est celui de toute une génération qui cherche sa voie entre la Turquie d’hier et celle de demain.
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