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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour celui qui connait Istanbul, l'histoire est captivante parce qu'elle nous parle de la scission bien présente en Turquie entre musulmans et laïques. Un gouffre qui se creuse de plus en plus et fait tomber l'héritage d'Atatürk aux oubliettes. Et cette dérive est palpable de jour en jour.
Elif Shafak a le courage et le mérite de s'attaquer à un sujet houleux. Chapeau !
Même, si à mon gout, la trame est un peu trop tirée en longueur, j'ai beaucoup apprécié ce livre.
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Et bien zut, arrivée à la moitié de ce roman, je vais finalement renoncer à poursuivre.

L'histoire avait tout pour me plaire dans son résumé, mais tout comme dans "10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange" de la même auteure, je ne croche finalement pas au style d'écriture, au rythme du roman. J'y trouve top de diversions, des longueurs qui n'apportent rien, surtout depuis l'arrivée de Peri à Oxford.

Dommage, peut-être que c'est une question de timing dans mon choix de lecture, mais au final pour moi un bon roman, c'est un roman dans lequel j'ai hâte de me replonger dès que j'ai un moment de libre. Et celui-ci n'en fait pas partie.
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Voici un livre qui ne passera pas à la postérité.
Le style d'abord. Alerte, parfois percutant, il est celui, banal, d'un journaliste plus que d'un véritable auteur. On lit certes les pages avec intérêt, mais le vocabulaire est pauvre, peu relevé et tombe parfois dans des facilités inattendues : un langage basique, des tournures parlées, la langue de tous les jours jusque dans ses variantes tel le verlan : « C'est zabir » lit-on à un endroit.
Le sujet ensuite. Raconter l'histoire de trois femmes marquées par une même culture et étudier leur parcours aurait pu se révéler profond. Mais ce n'est pas le cas. Et de fait Elif Shafak ne réussit pas un roman choral qui aurait rendu compte des strates qui composent une société, des courants souterrains qui la parcourent, se croisent et s'évitent. L'opposition sur le plan religieux entre mari et femme est trop facile, mais reste de surface. le livre reste superficiel. Mais cela s'explique par un dernier aspect.
La structure enfin. Jouant avec les époques, le livre alterne passé (fin du siècle dernier) et présent (début de ce siècle), occident et orient (Oxford et Istamboul). A l'intérieur d'un même chapitre, comme par une composition en abîme, on replonge dans un passé plus lointain avant de reprendre air. La fin du livre déconcerte. On y perçoit ce qui aurait pu devenir un autre roman, avec la vie menée par Azur, universitaire en disgrâce. Les dernières pages ne sont pas satisfaisantes : qui sont ces intrus armés ? que veulent-ils ? pourquoi Peri, l'héroïne, choisit-elle de sortir de sa cachette au risque de sa vie ? Ajoutons-y le titre qui ne correspond pas vraiment au contenu et dont la valeur symbolique est trop évidente et donc trop simple : le refus de l'islam, le choix de l'islam et le doute.

Résumons-nous : un écrivain surfait, un livre de trop car formaté pour plaire à un public contemporain, surtout féminin.
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