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4,05

sur 10288 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Guernesey : une île que beaucoup d'aficionados de la lecture connaissent surtout parce que Victor Hugo s'y est exilé.
Du moins, en ce qui me concerne, je sais que si on me demandais de développer je passerai très rapidement pour une ignorante.

Avoir choisi cette île pour parler de ce qui s'y est passé pendant la Seconde Guerre mondiale m'a donc paru une bonne façon de sortir des sentiers battus. Il en va de même pour le choix de la forme épistolaire. Un choix d'écriture qui permet de lire ce roman très facilement.

Malheureusement, le Cercle Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates est un succès de librairie qui gardera tous ces secrets pour moi !
Autant j'ai trouvé la première partie "instructive", autant j'avais hâte d'en finir avec la seconde.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à leur histoire à cause du ton parfois trop doucereux et parfois trop surfait qu'a utilisé l'auteure. Et ce qui m'a vraiment le plus ennuyé - pour ne pas dire plus .. - ce sont toutes les intrigues secondaires !! les petites histoires de coeurs et les personnages caricaturaux qui m'ont donné l'impression de lire une chronique de potins d'après-guerre !!

Les idées de bases étaient bonnes et originales pour certaines, mais le fond ne m'a vraiment pas transportée.
Toutefois, je tiens à remercier mon amie Malivriothèque sans qui je n'aurais sans doute pas lu ce roman ! ::wink::
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A ce stade, quand on ajoute une 710e critique à un bilan entendu et coulé dans le béton du succès littéraire, il est de bon ton de s'épancher sur "pourquoi y vais-je de mes 2 cents"... car une 710è critique noyée au milieu de la prose des babéliotes, cela vaut à peine 2 cents...

Je n'ai pas le sentiment d'avoir traîné à lire ce roman épistolaire. Et pourtant, quand je l'ai commencé la semaine dernière, le tableau de chasse ne comptait que 707 critiques. Deux en une semaine. Et on passe allègrement de 9900 lecteurs (et quelques miettes) à 10017...

Un bref coup d'oeil m'a montré que les misérables comptaient 120 critiques et que le Vieil Homme et la Mer, 149... pour respectivement 14022 et 5944 lecteurs...

Comme il fait bon être un succès de librairie, un livre "que tout le monde s'arrache", un peu comme le dentifrice dans une BD de Sprirou et Fantasio. Même si dans 3 ou 5 ans, ce livre retombe dans un oubli relatif (chose acquise, à mon avis), il restera cet engouement "de mode".

Et cet appétit, cette curiosité, j'y ai succombé également. Je voulais aussi percer les mystères de ce cercle littéraire qui s'enfile des tourtes aux épluchures de patates...

Et alors? Et alors? Hè, hè, Zorro n'est pas arrivé. Pas pour moi.

Le malheur a voulu d'une part que je connaisse bien la période d'occupation nazie des Îles anglo-normandes. Cette occupation n'est qu'effleurée par les auteures. En 400 pages, on n'a pas énormément de choses concrètes, profondes, détaillées. Superficiel, c'est le mot. Si une oeuvre littéraire avait des cheveux, celle-ci serait "blonde". Sans même parler des approximations dans certains détails de l'île.

D'autre part, le malheur se prolonge... j'ai lu un autre roman épistolaire simultanément... et pas des moindres: Inconnu à cette adresse, de Kressmann Taylor. C'est un peu comme si on comparait une tourte d'épluchures des patates à un châteaubriand, fondant et moëlleux. Dans le chef d'oeuvre de Kressmann Taylor, avec une chute digne des meilleures nouvelles, le parler est vrai, le style, les expressions, les convenances... autant de détails qui ne m'ont pas convaincu dans les lettres de Juliet à Sidney, et consorts.

J'ai retrouvé dans le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ue forme d'esprit commun au film La Vie est Belle. Je ne peux pas vraiment l'expliquer, cette insouciance, cette superficialité... cela m'a gêné.

Je lis des critiques où il est question de secrets enfouis et patiemment découverts par l'héroïne... il n'y a rien de tel, même avec la meilleure volonté du monde.

Ce livre contient pourtant des dizaines de pistes. Celle avec Oscar Wilde, par exemple. Rémy, les camps, l'occupation nazie, les petites compromissions, les tahisons, les histoires de famille... tout cela n'est qu'effleuré. Et (au risque de me répéter) le livre atteint quand même les 400 pages...

J'en viens à me dire que la forme 100% épistolaire n'est sans doute pas le meilleur choix. Un mélange des deux aurait été plus judicieux, de manière à dynamiser le tout, à le tonifier. Sans compter que toutes les lettres ne sont pas là, contrairement au roman de Kressmann Taylor. Dès lors, les notes d'Isola qui concluent le Cercle littéraire tombent comme un cheveu dans la soupe (de navets...?).

Au final... je n'ai pas cru aux personnages, ou à peine. J'ai souri, un peu, je ne me suis pas pris d'amitié pour Kit, je n'ai pas pleuré sur Rémy... Je suis passé à côté.

Ce n'est que mon ressenti de lecture... Et pourtant ! Cette mise en abyme du livre où une auteure cherche un sujet, alors que le livre s'écrit sous ses yeux, au gré des lettres échangées, c'est une idée intéressante, même si elle n'est pas totalement originale. Mais, en ce qui me concerne, la clé du flop est fournie aux alentours de la page 308, quand Sydney dit à Juliet qu'elle n'écrit pas un roman mais additionne les anecdotes, les historiettes, et qu'il manque un fil conducteur, une trame, un récit, quelque chose qui emporte le lecteur... Il a raison, et sa critique s'applique tout à fait au Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, à mon avis. Cela papillonne, mais cela ne développe rien de puissant.
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"Les écrivains ont intérêt à vivre au cœur des terres ou près d'une décharge publique, s'ils veulent réussir à travailler un peu. Ou à se montrer plus persévérant que moi" (page 257, éditions 10-18) qui n'ai point goûté la subtilité de cette tourte aux épluchures de patates.

"A ma mort je veux léguer tout mon argent à la Croix-Rouge. Je leur ai écrit pour les prévenir." (page 232) Pas seulement pour le magot, mais aussi pour ce qui l'accompagnera indissociablement. Je veux parler de ce roman de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows que l'on dit épistolaire et qui a eu l'heur de plaire. Sauf à moi.

"Alors j'ai ravalé ma douleur et j'ai pris son satané bouquin. Et voilà ce que je veux dire, ce soir, devant vous tous" (page 265) apprenez-moi votre plaisir à vous délecter de ces propos décousus.

"Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal" (page 21) que je n'aurai pas été. Et pour ne pas déprimer de ma solitude dans le concert de louanges, "mon unique argument est que la lecture vous empêche de devenir gaga" (page 52). C'est pour ça que je continuerai.

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Juste après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Juliet, auteur à succès, cherche une nouvelle idée de roman. Elle reçoit un jour la lettre d'un admirateur inconnu de son travail, qui vit sur l'île de Guernesey, longtemps elle aussi occupée par les Allemands. Au fur et à mesure de leurs échanges, Juliet va découvrir que cette personne et un petit groupe d'amis font partie du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. Intriguée, elle souhaite en savoir plus sur ce cercle, ces gens, l'île et son occupation. Au fil des lettres, Juliet apprend comment une femme a su tenir tête à l'ennemi en inventant un mensonge devenu aujourd'hui réalité. Fascinée, la jeune femme ne pourra qu'aller à la rencontre de ces personnes...

J'ai bien aimé la première partie du récit, bien qu'il s'essouffle assez vite. On ne peut pas spécialement parler d'un style ou d'une écriture particulière chez Mary Ann Shaffer, dont c'est l'unique roman publié. On est dans un registre assez plat. Peu de reliefs en perspective, même pas au niveau de l'action.
Il est intéressant au début de comprendre comment s'est formé le cercle, et les lettres des habitants de Guernesey regorgent d'anecdotes relatives à la vie pendant la guerre et surtout l'occupation. Mais contrairement à ce qui est voulu, les personnages ne sont pas vraiment attachants. Pourquoi ? Ils sont tous emprunts de bienveillance, tout le monde est beau, tout le monde est gentil, tout le monde raconte son histoire et veut faire plaisir. D'ailleurs, pour faire croire que cette interprétation n'est pas vraie, l'auteur insère trois-quatre pauvres lettres d'une femme considérée comme puritaine, la vraie Miss Cancan du coin, sauf que c'est tellement léger par rapport au débordement de bonne humeur et d'amour des autres que ça ne suffit pas. Pire : à la lecture on n'y pense plus.
Etrangement, Sophie, présentée comme la meilleure amie de Juliet, reçoit quantité de lettres, répond vraisemblablement à sa copine, mais on ne lit jamais ses mots. Je n'ai pas compris cette ellipse qui est à mes yeux une erreur grave. Où est dans ce cas l'intérêt de nous dire que c'est sa meilleure amie ?? J'ai ri quand à la fin Juliet écrit une lettre à Sidney (son éditeur et le frère de Sophie) pour lui expliquer un fait troublant qu'elle ne souhaite pourtant pas raconter à Sophie pour ne pas la perturber pendant sa grossesse. Oui, mais de toute façon on ne l'entend jamais sa copine, alors on s'en fiche !
L'histoire d'amour développée est ridicule, complètement nunuche. Comme l'héroïne d'ailleurs. Elle ne sert à rien, on n'en a rien à faire, nous tout ce qu'on veut c'est qu'on nous parle du cercle. Mais à force, et surtout à partir de la deuxième partie, on n'entend plus trop parler du cercle. On assiste plus à la vie sur l'île. Juliet tombe complètement amoureuse du coin, d'un mec et d'une petite fille qu'elle veut adopter au bout de trois mois alors que la fillette a déjà une famille qui l'a recueillie.
On est dans un idéalisme pathétique, absolument pas crédible. Dommage, la forme épistolaire était un choix judicieux car inhabituel.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Bon, ben là faudra qu'on m'explique comment un "roman épistolaire", avec des échanges de lettres de plusieurs dizaines de personnages, d'appartenances sociales, de plus, des plus diverses (écrivain, fermiers...) écrivent tous avec le même style littéraire basique / plan-plan / (cucul tant qu'à faire) / insipide / fadasse.... (liste malheureusement non exhaustive).
Est-ce que vous avez déjà reçu 2 longues lettres, même de 2 personnes très proches "socialement", que vous pourriez "confondre" ?! Or, là, toutes les lettres sont de même (mauvais) acabit ! C'en est tellement déconcertant que j'ai été incapable de me fondre dans cette histoire ! Suffit-il de changer les signatures au bas des différentes lettres pour justement "faire croire" au lecteur que c'est un autre personnage qui s'exprime ?!
Quid de la diversité des individualités, au-delà des simples éléments factuels relatés dans ces lettres ?!
Quand on est incapable de changer de style selon le personnage qui est censé s'exprimer, pourquoi ne pas tout bonnement écrire un simple "roman", avec une seule narration ?!
Ou alors les auteur(e)s estimaient que le "fond" était suffisamment riche pour que l'on passe outre cet énoooorme handicap ? Certes, l'histoire n'est pas aussi inintéressante que sa forme, mais non, pour moi, pas au point d'arriver à m'y plonger ; d'ailleurs je m'y suis souvent ennuyée... (Je ne pense pas que cela soit utile que je vous serve quelques éléments de l'histoire, les centaines de critiques de ce site pourront assouvir votre curiosité !)
Quant aux personnages, je les ai presque tous trouvés cucul la praline (oui, aussi "cucul" que "leur style" !)
Les bonnes notes de Babelio m'avaient justement donné envie de tenter cette lecture plutôt légère, mais, sans parler de "déception" puisque je n'en attendais pas grand chose, je suis restée à quai, le "voyage" évoqué dans le livre s'est fait sans moi, tant pis pour moi...
En tout cas, c'est très perturbant de lire un livre dont le titre comprend l'adjectif "littéraire", alors qu'il n'y a justement que ce titre, original, qui pourrait s'en approcher !
Car pour son contenu, je ne garderai du titre que les "épluchures".....
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Bof, bof...Je m'attendais à un roman frais, croustillant, aussi savoureux qu'une tarte sortie du four, mais le style épistolaire a rendu la lecture sans réelle saveur.
Certes, les personnages sont attachants, emprunts d'une grande humanité. Mais le style épistolaire ne met pas en évidence la diversité de ces personnages : un ton littéraire identique pour tous les correspondants, de la journaliste au fermier.
Et surtout, l'intrigue s'épuise vite, le rythme élevé des correspondances rend ce roman léger, trop léger...dommage. Sans compter la fin, comment dire, absurde à mon goût.
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Livre conseillé et prêté par ma mère. On a parfois les mêmes goûts mais j'aurais dû me méfier quand elle m'a dit "tu verras, c'est de la littérature douce".
Ce n'est vraiment pas mon type de livre. Un peu praloche, un peu anecdotique, un peu ennuyant en somme pour moi... Je comprends l'engouement qu'il a suscité mais je ne rentre pas dans ce type de mécanique. Tant pis (la prochaine fois je me méfierai). :-)
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en 1946, Juliet, écrivain, cherche un sujet pour son nouveau roman; au départ d'une lettre , trouvée, celle-ci va lui fournir la matière, et en arrive à ce cercle littéraire des épluchures de patates, pourquoi ce titre : parce que les membres de ce cercle, venaient pendant la guerre, alors que le couvre feu exigeait d'être rentré, ils venaient manger du cochon et une tourte aux épluchures de patates,
perso, je ne suis pas arrivée à lire tout d'un trait, mais un peu comme le courrier que l'on reçoit, par morceaux, mais ces lettres sont à la fois, tristes, gaies, drôles, etcc..... c'est un bon délassement
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Roman épistolaire qui a reçu un très grand accueil public. J'avoue que j'ai du mal à comprendre cet engouement. Ce roman n'a pas beaucoup d'intérêt. Une histoire gentillette, une réflexion sur la littérature assez superficielle et pas très originale, des personnages sans grands intérêts, et un style d'écriture assez plat. En refermant le livre, je me suis demandé pourquoi l'auteur aidé de sa nièce a t-elle éprouvée le besoin, l'envie de publier et partager ce texte. Bref un moment de lecture pas désagréable mais dont il ne restera pas grand chose.
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Très intriguée par le titre de ce roman, je m'étais lancée malgré un format épistolaire que je n'affectionne pas franchement.

D'ailleurs, c'est effectivement ce qui m'a posé problème dans ma lecture. Avec toutes ces lettres, on ne connait les personnages presque que par leur voix propre (sauf Elizabeth) et j'ai souvent eu du mal à situer exactement quel personnage était qui... D'autant plus qu'on distingue peu de différences entre leurs façons d'écrires, hormis peut-être Juliet dont les mots sont plus empreints d'humour.

Ces petits désagréments passés outre, ça reste un roman agréable et sympathique à lire. L'intrigue est originale et malgré un contexte d'après-guerre lourd et difficile, c'est une lecture fraîche et optimiste.
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