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4,19

sur 1204 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un très bon roman de fantasy.
L'histoire apparait d'abord assez classique, ce qui permet de facilement rentrer dedans. Puis l'autrice parvient à insuffler de l'originalité dans ses personnages, leurs personnalités et leurs relations, et renverse certains codes. le roman est long et riche, mais rythmé par des révélations qui maintiennent en haleine.
Ce roman ne révolutionne pas le genre mais apporte un peu de nouveauté bienvenue.
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On m'avait dit tant de bien de ce livre que je suis déçue de ne pas l'avoir tant aimé que ça.

J'ai trouvé l'intrigue très classique : le réveil inéluctable d'un ennemi puissant et ancestral dont cette première partie présente les signes avant-coureurs. En fait c'est la mise en place que j'ai trouvée trop longue.
Le cadre est intéressant : ce reinaume dont les 36 reines successives n'ont eu qu'une fille à chaque fois, cette légende fondatrice trop belle pour être vraie, cette religion d'état sur fond de vertus...j'aurai voulu qu'on se focalise là-dessus mais malheureusement, ce ne fut pas le cas, même si les intrigues secondaires avaient un lien avec ce qui ce passait dans le reinaume.

Il y a de nombreux protagonistes agissant chacun de leur côté, dans des régions géographiques différentes. Cela a dilué mon attention de lectrice qui essayait de suivre plusieurs enjeux, plusieurs intrigues en même temps. de plus, je me suis attachée à certains personnages et moins à d'autres et donc mon envie de lire était moindre quand je "quittais" mes préférés : Ead et Loth.

Bref, beaucoup d'éléments intéressants mais la sauce n'a pas pris avec moi. Je reste mitigée et peu enthousiaste à lire la suite. On verra...

A partir de 15-16 ans
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Qui n'a pas entendu parler de ce roman paru fin 2019 ? Il a fait beaucoup parlé de lui à sa sortie. J'ai laissé la vague passer pour enfin me décider à le lire. Je ne compte plus les avis dithyrambiques sur ce roman, je m'attendais à beaucoup et j'ai été bien déçue.

Je vais parler de la chose qui m'a le plus gêné dans ce roman, les longueurs. J'ai trouvé qu'une bonne partie du roman ne servait pas à l'histoire. J'avais entendu dire que les 300 premières pages étaient les plus compliquées et qu'après ça allait mieux. J'ai beaucoup aimé les 400 premières pages (environ). J'ai beaucoup peiné au delà. Je vais être honnête, j'ai sauté beaucoup de passages à partir de la moitié du livre parce que je m'ennuyais.

L'intrigue de départ est plaisante, un reinaume menacé par l'éveil d'un dragon endormi depuis 1000 ans. Une quête pour empêcher cela d'arriver et quatre points de vue principaux pour bien cerner toute l'intrigue.

Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé Ead. Elle est loyale à la reine et fera tout pour la protéger. Elle est franche avec cette dernière, ce qui est très rare à la cour. Ce sont les passages à la cour de la reine Sabran IX que j'ai préféré. J'ai aimé également le point de vue Tané, même si son comportement m'agaçait parfois. Je n'ai pas compris l'intérêt du point de vue de Niclays.

L'autrice met en avant des personnages féminins forts qui font avancer l'histoire et c'est très bien surtout en fantasy où les personnages féminins ont souvent un petit rôle dans l'histoire même si cela bouge ces derniers temps.

L'autrice développe un univers assez vaste avec des contrées qui ont leurs spécificités. J'aurai aimé en savoir plus. Comme j'aurai aimé passer plus de temps en compagnie des dragons.

En bref, c'est un avis plus que mitigé pour moi à l'issu de ce roman. Une intrigue intéressante avec des personnages qui valent le coup mais beaucoup trop de longueurs.
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Une aventure sympa et riche en rebondissements. néanmoins rien à voir avec l'oeuvre extraordinaire qu'on m'a vendue. Pas grand-chose à voir avec Martin ou Tolkien, comme spécifié sur la couverture, si ce n'est éventuellement des morts (mais bon, je pense pas que Martin ait posé un brevet dessus x) ) et un gros vilain craché par un volcan. En revanche, des maladresses (pour ne pas dire des incohérences), des soucis de traduction et des ficelles relativement grosses et somme toute très classiques pour le genre.

A mes yeux, le côté positif de ce récit, c'est le fait qu'il ait réussi à rester intéressant et immersif malgré sa longueur, je ne me suis pas ennuyée.
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Je ne lis quasiment jamais de pavés, et encore moins de la fantasy (sauf pendant ma période Trône de fer, et encore, je n'ai pas tout lu !). Vous vous demandez donc probablement comment j'ai fini par lire le prieuré de l'oranger...

Il faut dire que ce roman a été acclamé à sa sortie il y a quelques années, et qu'il sortait des schémas connus (notamment parce qu'il y a beaucoup de personnages féminins et/ou queer). Bref, j'ai voulu voir si la hype allait m'atteindre aussi. J'ai commencé à le lire le 2 novembre 2023 (!), j'y ai donc passé quasiment 3 mois.

Je n'ai pas envie de passer autant de temps sur cette critique (dixit la meuf qui a déjà beaucoup trop écrit), donc je vais la faire sous forme de liste.

J'ai aimé : ,
- La diversité des personnages, qui n'est pas "forcée"
- Tout est très visuel, on imagine direct une adaptation en série ou film,
- Les femmes bisexuelles ou lesbiennes !,
- L'alternance des chapitres, qui permet de ne pas se lasser,
- La fin est bien bouclée, même si on sait qu'une suite est prévue, techniquement on peut s'arrêter là à mon avis.

J'ai moins aimé :
- Il y a plus de 900 pages, et pourtant certaines choses sont à peine survolées ou se passent très rapidement ?? (par exemple des mystères ou "quêtes" qui sont résolus hyper vite, ou même la bataille finale qui finalement tient en quelques pages à peine)
- le temps que j'ai passé à me souvenir de qui était qui.. même à la fin, je me rends compte que certaines choses sont un peu vagues pour moi, notamment au niveau de la géographie de l'univers (mais je l'ai lu sur liseuse donc je ne pouvais pas faire d'allers-retours entre mon chapitre et la liste des personnages à la fin, par exemple)
- Un personnage masculin particulièrement agaçant

Voilà, il paraît que le tome 2 n'est toujours pas sorti mais qu'il y a un préquel. J'annonce d'ores et déjà que je ne ressens le besoin de lire ni l'un ni l'autre :D
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Quasiment 1000 pages, je suis contente de l avoir fini. J ai trouvé le début très long, j ai fait une pause de quelques jours pour poursuivre ma lecture car je senatais une lassitude et les 200 dernières pages ont vraiment été épiques. Cela reste une lecture mitigée du coup j hésite à lire Un jour de nuit tombée...
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Voilà venu pour moi le temps de m'attaquer à ce beau pavé qu'est le Prieuré de l'Oranger, qui avait fait grand bruit à sa sortie. La couverture est splendide, et De Saxus promet, selon la citation présente, un ouvrage qui mérite autant de succès que le Trône de Fer. Est-ce réellement le cas ? A mon sens, pas vraiment. Se comparer aux maîtres du genre, c'est parfois prendre le risque de se brûler les ailes...

Mais ne mentons pas non plus. le Prieuré de l'Oranger se lit très bien, et les pages se parcourent sans mal. C'est déjà un bon point de ne pas avoir du mal à progresser, et de le faire avec plaisir. Au départ, j'ai eu du mal à me plonger dans cet univers, me sentant un peu perdue. Comme si ce qu'on me décrivait avait du mal à se montrer à mon imagination, malgré la carte au début du roman. Et pourtant, de l'imagination, j'en ai à revendre, et j'ai pas mal de bouteille question littératures de l'imaginaire ! Heureusement, cette première impression a fini par passer, et je ne me suis pas noyée. Au contraire, j'ai même appris à nager, et j'ai ainsi pu apprécier le world building de l'auteure.

A mon sens, l'univers est loin de révolutionner le genre, mais cela ne l'empêche pas d'être propre et bien ficelé, et d'avoir des petites touches originales de ci de là. le fameux Prieuré de l'Oranger, bien que présenté assez tard, fait partie de ces originalités bienvenues à mon sens. J'ai aussi particulièrement aimé l'ambiance asiatique de la Seiiki, et suivre des dragons orientaux était un vrai plaisir (j'aimerais souvent lire des romans imaginaires se passant davantage dans ce genre d'univers). Quant à l'Inys, c'était également assez plaisant à parcourir.

Les personnages étaient dans l'ensemble assez bien traités, même si Ead et Tané se distinguent plus particulièrement. Niclays, Sabran et Loth ont aussi un bon traitement, même si j'ai eu plus d'attachement pour les deux premières, qui sont, ne nous le cachons pas, sous les feux de la rampe. Les seconds couteaux étaient également plutôt bien ficelés, ce qui donnait un ensemble agréable, avec des personnages que j'ai pris plaisir à suivre.

Oui... mais. Au bout du compte, tout en ayant apprécié ma lecture, j'en ressors avec des sentiments partagés. Déjà, j'ai trouvé que l'ensemble était un peu trop manichéen, clairement à l'image des classiques du genre (que j'apprécie pourtant de lire ou de découvrir). D'un côté, les méchants dragons et leurs alliés (dont la menace quoique sérieuse semble presque enfantine au sens "trop facile", un peu comme dans un jeu vidéo...) et de l'autre... l'humanité entière qui au bout du compte fait office de gentils. Heureusement, il y a des complots et des retournements de situations qui viennent nuancer cela, ainsi que quelques personnages gris et difficiles à cerner. Mais dans l'ensemble, on voit rapidement où l'on doit aller, et le cheminement semble relativement cousu de fil blanc.

J'ai aussi ressenti un peu de frustration à voir certains personnages très intéressants être sous-exploités à mon sens. Par exemple, la mauvaise exploitation de Tané, qui ne révèle vraiment son intérêt qu'à la fin du livre. le début avec elle est prometteur, et pendant toute la moitié du roman... elle stagne au point que ça en devienne inintéressant (l'auto-apitoiement, ça finit par redevenir redondant... et Niclays est dans le même cas). Au vu de son potentiel, cela m'a profondément frustrée, mais c'est peut-être une question de goût (et puis, donnez-nous plus de scènes avec sa dragonne !). D'autres personnages étaient également intéressants, mais malheureusement trop survolés. Nairuj ou la princesse de Yscalin auraient fait des protagonistes vraiment intéressants à développer. A l'inverse, d'autres n'apportaient à mon sens qu'un intérêt limité à l'intrigue, comme la sorcière Kalyba qui manquait cruellement de profondeur (allez, tous avec moi quand elle apparaît "TIN TIN TIIIIIN ! La méchaaaaante ! La méchaaaaaante !").

Pour finir, je reproche également au livre un véritable souci de rythme. Comme si l'auteure avait voulu prendre beaucoup (trop) son temps pour développer le contexte et l'atmosphère de la cour inyssienne, notamment pour pouvoir développer l'intrigue amoureuse entre deux protagonistes, pour ensuite se rappeler qu'il ne restait plus mille pages pour clore l'histoire. Résultat des courses : on passe 9/10e du roman à se préparer à l'émergence de la menace, et maximum 50 pages à résoudre l'intrigue avec une grande bataille épique. Alors oui, peut-être que ce n'est pas forcément dans l'intérêt de l'auteure de faire dans la fantasy épique, mais ça reste bien fait, et ça aurait clairement gagné à être traité davantage et de manière moins expéditive !

Au bout du compte, le Prieuré de l'Oranger aura été une bonne lecture, sans plus. J'ai passé un bon moment, sans adorer ni détester, mais de là à le comparer à Martin ou Tolkien... je n'irai clairement pas jusque là !
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Il est temps d'écrire mon avis sur ce livre et j'avoue que ce n'est pas chose facile. Il y a tellement de points de vue que je serais incapable de faire un résumé correct..

Plusieurs points de vue dans ce livre et très franchement, il faut s'accrocher sinon nous sommes vite perdu avec tous les personnages, difficile d'avancer quand on ne comprend pas tout. J'ai mis du temps avant de terminer ce livre, il faut dire que plus de 1000 pages, c'est long et quand on n'est pas dans le mood forcément la lecture paraît beaucoup plus long.

Certains personnages sont intéressants, le fait d'avoir un lien entre tous les personnages permet d'avoir des réponses plus facilement et une fois les personnages assimiler de tout comprendre. Malheureusement, pour moi, cette lecture est loin d'être un coup de coeur. Je dois même avouer que quelques semaines plus tard, je n'ai presque pas de souvenir de celle-ci, du moins que des souvenirs vagues, mon avis ne sera pas aussi complet que d'habitude, ça m'apprendra à attendre autant de temps avant de l'écrire.

Je pense que pour les personnes aimant la fantasy pur et dur. Ce livre sera sûrement une meilleure lecture et découverte que moi, je pense que j'aurais pu apprécier ce livre si je l'avais lu à sa sortie. C'est dommage parce que l'univers avait tout pour me plaire.
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Le prieuré de l'oranger... Par où commencer?
On ne s'ennuie pas une minute (je l'ai dévoré en une grosse semaine... alors que j'ai un job à temps plein et trois enfants en bas âges) autant vous dire que je n'ai pas beaucoup dormi. Mais ça en vaut la peine.
On y retrouve tous les codes fondateurs de la fantasy avec cette petite originalité qui fait des femmes les meneuses de ce récit, les hommes étant à leur service. Personnellement, si j'aime voir de vraies héroïnes, indépendantes et sur lesquelles reposent les récits (ce qui est tout à fait le cas ici), l'inverse ne me déplait pas non plus. Et je trouve tout aussi frustrant de mettre au ban les personnages masculins. Comme s'il n'était pas possible d'avoir des héros de semblables importances, hommes et femmes... Doit on toujours subir ce clivage en fantasy? le prieuré de l'oranger renverse les choses, mais ne les change pas en profondeur.
Et c'est bien la principale critique que je ferai à ce roman. de bonnes idées, une ouverture d'esprit marquée, mais pas de quoi révolutionner la fantasy, ni s'y inscrire en pierre angulaire d'ailleurs. C'est un récit résolument moderne, mais pas novateur.
Il se lit très bien. L'histoire de ce monde est intéressante (on aimerait parfois plus de détails d'ailleurs et pourtant le livre fait plus de 900 pages). La magie est presque secondaire, même si omniprésente. Ce sont vraiment les personnages qui font l'histoire. Leurs caractères, leurs sentiments, leurs philosophies et l'évolution de celle-ci.
Tout cela est très bien, mais manque un peu de profondeur. En fait, ça se passe trop bien. Les personnages sont peut être "trop" ouverts d'esprit. Dans le sens où ils acceptent de renoncer à tout ce en quoi ils ont toujours cru en très peu de temps. Bon d'accord, le temps presse, mais tout de même... Psychologiquement, ils sont un peu trop facilement capables de sauter du coq à l'âne. J'aime à croire que l'âme humaine est plus complexe.
De même, grosse frustration concernant les grands méchants du récit. Bon, on sait qu'ils sont méchants, mais seulement parce qu'on nous le dit à longueur de temps. On en voit très peu de preuves à travers les yeux des protagonistes (un peu lors du voyage en Yscalin). Ce qui fait que leur pouvoir, si dangereux, sonne un peu creux. D'autant plus lorsque le fameux et grandiose combat final que l'on nous annonce pendant près de 1000 pages se termine en deux/deux. Evidemment, quasi tous les méchants sont exterminés. Tous les héros s'en sortent indemnes. D'ailleurs, on compte assez peu de victimes dans ce récit. Pas que je sois une amatrice de génocides, mais on est quand même dans un récit qui se passe en temps de guerre. On ne pleurera pas beaucoup aux enterrements, c'est certain!
De même, je trouve la fin un peu vite expédiée. J'aurai aimé avoir davantage de détails concernant l'évolution des histoires de ces personnages auxquels on finit tout de même par s'attacher.
Peut-être est-ce une ouverture pour laisser la place à une éventuelle suite? Ce ne serait pas étonnant. Et si c'était le cas, bien sûr, je la lirai avec plaisir. Mais sans m'attendre à être éblouie, ni vraiment surprise. Je sais que je passerai un bon moment, et ce n'est déjà pas si mal!
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Le Prieuré de l'oranger est un one-shot de fantasy d'une incroyable richesse, inspiré de nombreuses cultures. L'autrice propose des personnages crédibles et travaillés qui sont un point fort du roman. de plus, le texte se révèle très moderne par sa représentation de la femme et son absence de sexisme. Hélas, l'intrigue reste assez classique et si l'action est au rendez-vous, ce n'est pas le cas de la surprise. Je recommande ce roman à ceux qui cherchent une bouffée d'air frais dans ce genre qui commence seulement à se renouveler. Pour moi, ça a été un chouette divertissement !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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