« C’est comme si les hommes venaient de Mars, les femmes de Vénus, et Rory de Pluton – lointaine, mystérieuse, et en rien semblable à nous. »
« Mal me fait brûler. Crépiter. Fondre. Mon amour pour lui est dense et solide. Métallique et vivant. Un organe qui bat, qui coexiste avec mon cœur. »
« — Nous allons tous mourir un jour, et nous nous regardons le nombril et faisons des fixettes sur des trucs à chier qui n’ont aucune importance. »
« Morale de l’histoire : se cramponner désespérément à une chose ne veut pas forcément dire que vous allez la garder. Vous pourriez tout aussi bien la tuer. »
« Tu dois comprendre, Rory, la prochaine fois que je te verrai, tu seras à moi. Ça me sera égal que tu aies un mec, un mari, ou un harem d’admirateurs qui se disputent ton amour. Si tu as des enfants, je les élèverai comme les miens. »
« — La vie est morbide. Spoiler alert : à la fin tout le monde meurt. »
« N’est-ce pas l’essence de l’amour ? Trouver quelqu’un pour qui on est prêt à tuer ? Quelqu’un qui a le pouvoir de vous détruire ? »
Malachy, c'est un futur chagrin d'amour sur pattes.
J’ai enfin compris pourquoi elle n’avait pas réussi à l’oublier pendant toutes ces années. Non seulement il était mille fois plus beau en personne, mais il avait aussi cette expression orgueilleuse, mignonne, genre tu-ne-pourras-jamais-m’apprivoiser, qui attire les femmes qui ont tendance à vouloir tout réparer.
Mais je me dis aussi que, quand tu perds quelqu’un qui est dans la fleur de l’âge, ça te rappelle à quel point la vie est fragile. Ça te rappelle que tu n’as pas été mis sur cette terre pour travailler. Tu n’as pas été mis sur cette terre pour faire la vaisselle ou payer tes impôts en temps et en heure, ou, je ne sais pas, surveiller ta consommation d’alcool ou compter tes calories. On n’est pas là pour gagner des prix ou de l’argent. Ce qui te vient à l’esprit dans cette fraction de seconde, quand tu comprends que c’est la fin, que tu vas mourir, c’est le baiser volé à ton premier amour sous ce vieux chêne. Les roues sur la plage un beau jour d’été avec tes frères. La première fois que ta nièce a prononcé ton nom, et que tu savais que tu étais foutu – tu allais lui donner tout ce qu’elle voulait. Perdre quelqu’un de jeune, c’est comme survivre à une maladie grave. La vie t’offre une nouvelle chance de ne pas tout foutre en l’air. Ça peut soit t’éteindre, soit te faire briller plus fort.