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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
(...)
Le récit se déroule dans un monde post-apocalyptique assez morne, où les protagonistes essaient de survivre malgré les destructions et les agressions sporadiques dont ils sont victimes de la part d'ennemis surpuissants et inconnus. Au milieu des décombres et des incompréhensions entre Zipher et les autres personnages, c'est un univers très sombre qui se dessine, souligné par les camaïeux d'ocres et de marrons utilisés par l'auteur pour illustrer son histoire.

Les dessins sont sympathiques et originaux. Je n'aime pas tellement les personnages humanoïdos-animaux, en général, mais ici ça sert efficacement le propos sans pour autant créer de distance avec le lecteur. Mon seul reproche est que parfois les couleurs sont si sombres qu'on ne distingue pas tous les détails du dessin.

Dans l'ensemble, une très bonne lecture, qui m'a fait sortir de ma zone de confort et dont j'ai hâte de lire la suite.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Manga lu dans dans le cadre du Prix Mangawa 2016.
Zipher vient de perdre sa compagne Anna, mais il espère réussir à la ramener à la vie. En effet, depuis toujours, il entend parler du "village des sorciers" où les habitants pratiquent la magie. Zipher part alors en quête de ce lieu, il marche vers un paysage hostile, en transportant le cercueil de sa bien aimée sur son dos. Épuisé, lorsqu'il arrive au "village des difformes", il est recueilli par Domika, une jeune fille qui va lui expliquer qu'ils n'ont pas le pouvoir de ressusciter Anna. Pourtant, ils ont pu le soigner immédiatement alors pourquoi refusent-ils de l'aider ?
Un très bon manga qui mêle le fantastique et le bestiaire. L'histoire est originale, tout comme l'univers à la fois inhospitalier et poétique, qui rappelle l'atmosphère des films de Tim Burton. La colorisation est vraiment réussie et la seule utilisation des tons cuivrées et ocrés rend ce manga effrayant et chaleureux. de plus, certains personnages sont vraiment attachants et on espère qu'ils auront une fin heureuse.
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Un manga très original!
Un charadesign impressionnant! Les fonds de cases sont magnifiques tout en précision et en détails. Les personnages tous plus originaux les uns que les autres sont très expressifs malgré des traits plus "grossiers".
Côté histoire, j'ai beaucoup aimé suivre notre protagoniste dans sa quête.
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Pour ressusciter sa femme, Zipher décide de braver ses peurs et entreprend de rejoindre vers un mystérieux village où vivraient « Ceux qui hantent le ciel »… Pandemonium le nouveau titre de la collection Latitudes chez Ki-oon est aussi captivant que cruel.

Il y a encore quelques semaines Zipher menait une vie paisible aux côtés de sa bien aimée. Mais dans un monde où la menace de « Ceux qui hantent le ciel » est permanente, leur simple évocation fait frémir les villageois. Ils seraient à l'origine de la chute de la foudre rectiligne ne laissant que des cratères monumentaux lorsqu'ils frappent le sol. C'est ainsi que la vie de Zipher bascule et que sa fiancée décède sous les décombres de sa maison. Bien que tout semble dorénavant perdu, Zipher se met en quête du village des difformes. Une rumeur court circule selon laquelle ce peuple de sorciers et « Ceux qui hantent le ciel » ne feraient qu'un. Pendant plus d'une semaine il va errer et au terme d'une longue marche éprouvante et dangereuse en terrain hostile, il arrive moribond à destination. Il va découvrir que le village a bien des curiosités mais ne semble prêt à réaliser le miracle tant espéré.

Aussitôt arrivé, il est recueilli par Domika qui semble se prendre de sympathie pour lui. Mais le ton est donné. Zipher est un étranger qui vient du monde extérieur et personne ne lui fait confiance. Une fois rétabli, il est prié de retourner d'où il vient.

Dans une ambiance burtonnienne, les personnages semblent pris au piège. Zipher cherche un miracle mais ceux qu'il a trouvés semblent mener une existence plus misérable encore. Qui est l'origine de la foudre rectiligne et pourquoi ? Ces sorciers semblent pouvoir le soigner instantanément mais refuser de ressusciter sa femme… en sont-ils vraiment capables ? L'émotion est palpable à chaque page. Tantôt touchant tantôt poignants. Les personnages sont attachants, sincères. Dans ce monde dévasté par la mort, le personnage central refuse de faire le deuil de sa compagne et s'accroche à un espoir vain. il ne voit que leur marginalité qu'il souhaite utiliser pour son propre intérêt. Un acte de pur égoïsme.

Sho Shibamoto maîtrise parfaitement son récit et les événements s'enchainent avec fluidité. Sans temps morts ni précipitations, il développe ses personnages et l'on assiste impuissant à la folie qui gagne Zipher. La justesse de l'écriture se savoure dans la narration et les sentiments exprimés.

Pandemonium passionne tout simplement. Malgré la dureté du discours et loin des canons de l'humour, on ne lâche pas Pandemonium une fois ouvert. Pandemonium surprend aussi dans sa forme, il est publié dans le sens occidental de lecture et les planches sont entièrement colorisées. Les valeurs de sépia adoptées renforcent l'ambiance nostalgique et alourdissent l'atmosphère. Les couleurs mettent sans aucun doute l'univers et les personnages en valeur en accentuant subtilement les nuances et les différences. Les premières planches sombres donnent le sentiment que Zipher se retrouve piégé sur la terre des difformes.

Pandemonium est un diptyque. Ce premier volume montre les premiers pas de Zipher dans l'acceptation de la différence. Zipher, au sein de cette communauté, se révèle bien différent des habitants difformes. Il ne voit pas au-delà de leur marginalité poussé par sa détresse et son égoïsme. A mi-parcours, le personnage central est aussi dévoré par la folie qui le guette et ses tentatives désespérées de réussir une quête qui semble pourtant bien impossible. On attend sans aucun doute la suite et fin du manga de Sho Shibamoto.
Pandemonium est à découvrir absolument.
Lien : http://www.adam-et-ender.com..
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Ce seinen grand format propose un univers pour le moins original qui plonge la traditionnelle fable anthropomorphique dans une ambiance apocalyptique d'une noirceur surprenante. Galerie de freaks réjouissante, héros borderline hanté par des souvenirs douloureux, décors morbides… Une relecture d'Orphée et Eurydice au carrefour de Burton et Miyazaki, à partir duquel l'auteur est parvenu à tracer une route vers son propre univers. Servi par un dessin à la personnalité indéniable et une mise en couleur sépia qui renforce l'ambiance crépusculaire du récit (mais aurait peut-être méritée un poil de contraste pour être plus lisible), Pandemonium constitue une belle surprise visuelle doublée d'une réflexion pertinente sur la différence.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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A la fois poétique, sombre et cruel, Sho Shibamoto a créé avec Pandemonium un univers unique qui se rapproche du conte. Les personnages peuvent être inquiétants comme terriblement attachants, à l'image de Domika, timide membre du peuple des difformes qui hébergera et tentera de protéger Zipher de ses convictions. Car Zipher fait fausse route : il est certes parvenu à trouver les créatures de légende qu'il était venu chercher à ses risques et périls, mais celles-ci ne peuvent rien pour lui...

L'histoire est assez peu développée dans ce premier tome, qui laisse entrevoir une nouvelle menace à venir. Mais les graphismes, entièrement dans les tons ocres, et la galerie des personnages inventés nous embarquent littéralement dans un autre monde et dans une histoire dont il nous faut absolument la suite et fin !



Un manga en deux tomes qui devraient plaire aux adeptes de Miyazaki et de Tim Burton.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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L'originalité du format fait-elle un bon manga ? Ici il semblerait que oui, tant les efforts sont louables pour sortir des sentiers battus et parviennent à accoucher d'une oeuvre atypique et intéressante. Dans un monde d'animaux anthropomorphiques, et menacés constamment par les mystérieux « ceux qui hantent le ciel », Zipher décide de se rendre au « village des sorciers », encombré par un mystérieux coffre sur ses épaules… Epuisé par son périple, il va être recueilli au sein du village par Domika et découvre des habitants difformes… Pourront-ils accéder à sa folle requête ?
D'emblée, Pandémonium est un manga qui se distingue de ses petits camarades de par son format, beaucoup plus imposant, son sens de lecture occidental clairement assumé, et surtout sa patte graphique, avec des couleurs crépusculaires, qui instaurent immédiatement une ambiance mélancolique, pesante, et mature, où seules les teintes de rouge se distinguent vraiment du marron dominant. le dessin est très dynamique, très découpé, voire trop, car cela contribue à un allongement artificiel de l'histoire, qui avance très lentement et ne propose pas forcément à ce stade une évolution des personnages. Néanmoins de cette manière les cases fourmillent de détails, prennent le temps de s'attarder sur les expressions des personnages : de fait les différents personnages sont bien amenés, et l'on comprend leurs personnalités, aussi bien celle du chef du village que Domika. Globalement les personnages sont plutôt intéressants, entre le mignon et l'inquiétant, dans la retenue et la méfiance vis-à-vis de Zipher, perçu comme un intrus, un danger, malgré sa « normalité ». La douleur de Zipher est palpable et l'on comprend aisément sa détermination à convaincre les habitants en faisant preuve de gentillesse, mais d'une gentillesse sincère. C'est un personnage vraiment attachant, notamment du fait qu'il s'agit d'une personne tout à fait ordinaire confronté au malheur et va s'armer de courage pour se confronter aux autres. L'histoire tourne autour de la mort et de l'acceptation des différences, des thèmes abordés ici avec maturité et intelligence. Je suis vraiment curieuse de lire la suite ; beaucoup de zones d'ombres à éclaircir, entre les véritables pouvoirs des villageois, la quête de Zipher, et les fameux « Ceux qui hantent le ciel », et la fin de ce tome finit sur un évènement qui risque de changer la relation entre Zipher et le reste du village.
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Zipher fait un long voyage vers le village des déformés auquel il arrive épuisé. Il a appris que ces créatures auraient des pouvoirs magiques qui pourraient redonner vie à son épouse.

Un manga sympathique qui sort de l'ordinaire. Il ne ressemble pas aux autres mangas qu'on a l'habitude de lire. Intéressant et intrigant.
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Une belle surprise que ce diptyque en couleur et dans le sens occidental de lecture proposé dans la collection Latitudes de Ki-oon.
Sho Shibamoto crée avec "Pandémonium" un univers anthropomorphique assez personnel, avec un bestiaire incongru, en particulier chez les difformes, une caste de paria vivant à l'écart du reste du monde.
Lien : http://psychovision.net/bd/c..
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