Ne tombe pas dans l'eau sucrée, jolie luciole ou c'est la noyade assurée. Ainsi se termine la pentalogie du Poids des Secrets : sous le signe d'Hotaru, la luciole, cet insecte fascinant, dont la symbolique japonaise ne revêt pas cet aspect mortifère qu'elle peut avoir en Occident. Un espoir dans les ténèbres ? Ne soyons pas si cliché, lecteur,
Aki Shimazaki nous a habitués à plus de finesse encore dans ses métaphores !
La luciole est, avant tout, l'âme libérée du corps. Et à bien y regarder, le couple qu'elle forme avec le vers luisant reste pour nous un mystère : un mâle volage, une femelle terre à terre… rien ne peut les rassembler. Et pourtant, lorsque le miracle opère, il parait que la luminescence de ces êtres si opposés se met à battre à l'unisson.
La boucle est bouclée, lecteur, et pour rien au monde je ne risquerais de t'en divulgâcher le fond. Ne t'attends pas à un final fracassant, à des révélations retentissantes.
Aki Shimazaki ne sait pas surprendre, et reste fidèle à son rythme lent et pudique. Une ultime voix se fait entendre, ne levant le voile que sur quelques-uns des lourds secrets qui pèsent sur cette lignée, juste assez pour que les âmes des défunts puissent se libérer du fardeau qui les retenait, se rejoignent et s'apaisent.
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