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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Hotaru (luciole en japonais), le cycle le poids des secrets s'achève.
Il en fallait cinq pour faire une pentalogie.
C'est fait !
Le dialogue qui est le coeur du texte entre Mariko, la grand-mère, et et Tsubaki, sa tendre petite fille n'amène rien de nouveau en terme d'intrigue.
Pas de révélation, pas d'approfondissement intimiste, comme l'auteure en avait pris l'habitude dans ses quatre précédents tomes.

Certes, l'innocence des jeunes filles (on peut dire "la bêtise") est bien racontée, mais le tout demeure un peu superficiel, et même si la douceur stylistique d'Aki Shimazaki demeure présente, cela n'a pas suffi à m'emporter au pays des lecteurs/trices heureux.
Lien : http://justelire.fr/le-poids..
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Ne tombe pas dans l'eau sucrée, jolie luciole ou c'est la noyade assurée. Ainsi se termine la pentalogie du Poids des Secrets : sous le signe d'Hotaru, la luciole, cet insecte fascinant, dont la symbolique japonaise ne revêt pas cet aspect mortifère qu'elle peut avoir en Occident. Un espoir dans les ténèbres ? Ne soyons pas si cliché, lecteur, Aki Shimazaki nous a habitués à plus de finesse encore dans ses métaphores !

La luciole est, avant tout, l'âme libérée du corps. Et à bien y regarder, le couple qu'elle forme avec le vers luisant reste pour nous un mystère : un mâle volage, une femelle terre à terre… rien ne peut les rassembler. Et pourtant, lorsque le miracle opère, il parait que la luminescence de ces êtres si opposés se met à battre à l'unisson.

La boucle est bouclée, lecteur, et pour rien au monde je ne risquerais de t'en divulgâcher le fond. Ne t'attends pas à un final fracassant, à des révélations retentissantes. Aki Shimazaki ne sait pas surprendre, et reste fidèle à son rythme lent et pudique. Une ultime voix se fait entendre, ne levant le voile que sur quelques-uns des lourds secrets qui pèsent sur cette lignée, juste assez pour que les âmes des défunts puissent se libérer du fardeau qui les retenait, se rejoignent et s'apaisent.
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"Hotaru", Aki Shimazaki.
Ce cinquième roman clôt le cycle "Le poids des secrets"; au terme de sa vie, Mariko Takahashi raconte à sa petite fille Tsubaki les secrets de leur famille que nous avons côtoyé sur plusieurs génération dans les tomes précédents. Ce roman est principalement axé sur le désir, cette attraction sucrée qui attire les lucioles à leur perte, et qui sera à l'origine de l'un des secrets malheureux de cette famille. Moins poétique et édifiant sur la culture japonaise, ce roman est néanmoins intéressant par les éclaircissements et les liens qu'il tisse et révèle entre les personnages rencontrés tout au long de l'histoire.
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Fin de cette pentalogie en demi-teinte. La fille de Yukio apprend l'histoire de sa grand-mère, mais le lecteur la connaissait déjà. Ce livre a pour seul mérite de suggérer une tradition vers les jeunes générations, mais, au-delà, ne présente guère d'utilité pour la narration dans sa globalité.

Je dirai sur l'ensemble de cette oeuvre, pas mal, pas mal du tout, mais de là à lui donner une note de quasi-grand oeuvre, non, certainement pas.
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Et voilà, je viens de refermer le cinquième et dernier tome de la série « le poids des secrets » ; je pense que j'aurais pu ne pas le lire... La plume de Aki Shimazaki n'y est certainement pour rien, car elle est toujours aussi douce et agréable à lire mais le récit qui nous est livré dans ce roman m'a agacée ! Oui, j'ai été agacée par la façon dont Mariko avoue avoir trompé son mari, presque sans avoir lutté, presque sans remords ; par la façon dont la faute de cet adultère est rejetée sur Mr Horibe, sur le charme et la capacité de séduction de cet homme ; certainement aussi un peu par la façon dont cette histoire influence Tsubaki. Je crois que cette morale est un peu trop simpliste et caricaturale pour moi ! Donc même si j'ai trouvé très belles et très bien restituées les relations qui unissent Tsubaki et sa grand-mère, ce dernier tome ne me laissera qu'un souvenir déçu, dommage !
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Je me rends compte après la lecture de ce livre (trouvé à la bibliothèque) qu'il s'agit de l'ultime tome d'une série de 5 romans... Tant pis ! Ca se lit malgré tout très bien, même sans avoir lu les livres précédents. Une lecture simple et rapide, qui se déguste en une petite heure et nous emmène jusqu'au Japon... Pas mal !
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"Il pleut depuis ma mort de ma mère." (Tsubaki)
"Ils [les hortensias] sont encore mouillés de la pluie de ce matin." (Hamaguri)
"Couvert de nuages épais, le ciel s'étend à l'infini." (Tsubame)
"Dans le ciel montent d'énormes cumulo-nimbus." (Hotaru)
La météo ouvre quatre des cinq romans composant "Le Poids des secrets". On y retrouve aussi les personnages d'une famille à différentes époques, avec leurs différents points de vue. J'ai aimé suivre ainsi des personnages secondaires qui deviennent principaux, cela leur donne de la profondeur.
Ce cinquième roman aborde enfin le poids vue du personnage central de cette série : la belle Mariko.
Finalement, peu de nouvelles informations nous sont communiquées, mais le sentiment que tout est lié est encore accentué.
En revanche, je suis peut être passée à côté de l'information, mais je n'ai pas compris à quel moment Yukio avait su où retrouver Yukiko, à la fin du premier tome. C'est quand même un peu gênant...
Mais cela reste une série agréable qui allie histoire familiale et Histoire japonaise de manière nuancée.
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L'intrigue de cette pentalogie finit par tourner un peu en rond, et ce cinquième volume, raconté alternativement par Mariko et sa petite fille Tsubaki, respectivement la mère et la fille de Yukio, n'apporte que peu de nouveaux éléments, et pas de dénouement spectaculaire.
Au delà de ces histoires de secrets ou de non dits sur les origines (ethniques, légitime ou naturelle) des différents personnages, emportés dans la tourmente de l'histoire, je retiens de l'ensemble de ces cinq courts volumes :
Le récit par des japonais des bombardements atomiques de la fin de la seconde guerre mondiale et de son horreur,
Une plongée dans la civilisation japonaise et la mentalité de ses habitants durant la première moitié du vingtième siècle,
Et un style particulier, dans lequel j'ai eu de la peine à entrer, épuré et simplifié à l'extrême, sec au premier abord, mais qui reste capable d'exprimer avec finesse ces drames humains, et finalement d'une grande poésie.
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Le 5ème et dernier volet de la série le poids des secrets est à mon avis le moins intéressant car il reprend l'histoire - que nous connaissions déjà - de Mariko racontée par sa petite fille Tsubaki
Si j'avais adoré les précédents tomes c'est que la même histoire était dévoilée par petites touches dans chacun des tomes par différents membres de la famille . Celui-ci ne nous apporte que le plaisir de retrouver cette famille japonaise.
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Un témoignage. les femmes japonaises ont souvent porté de tels fardeaux. A lire.
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